Ce week-end, je vais faire la connaissance de Timothé, et j'ai grandement hâte !
Passez un bon week-end. Je vous embrasse fort.
Photo : source inconnue
Ne pleure pas, mon amour, ne pleure pas, déjà
La nuit descend, mon amour, la nuit descend, tout bas
Mais cette fois, tu le sais, je dormirai sans toi
Ce sera long, mon amour, j'aurai peut-être froid
Tu avais les yeux dans le ciel
Aux couleurs d'un chemin d'étoiles
Et j'ai sombré jusqu'à plus rien
Dans le source au creux de tes mains
A trop aimer le vent où se brisent les ailes
J'ai traversé les mots pour aller jusqu'à toi
Voulant vivre comme toi, comme on vit de soleil
Mais c'est fini tu vois et j'ai tant sommeil
Ne pleure pas, mon amour, ne pleure pas déjà
La nuit descend, mon amour, la nuit descend, tout bas
Tu trouveras, je le sais, d'autres chemins que moi
Tu t'es trompé, mon amour, je peux mourir sans toi !
Tu disais : la vie nous va bien
Nous aurons des années lumières
Beaucoup d'amour, un peu de pain
Des enfants, plus beaux qu'un "je t'aime"
Je préférais la nuit, j'aimais trop le mystère
Mes pas s'arrêtent ici, continue, solitaire
Je vais dormir là-bas, comme on dort en hiver
Mais c'est fini tu vois, et j'ai tant sommeil !
Mannick

Je passerai vous faire un petit coucou le plus vite que je pourrai.
Je vous écris ce dimanche soir. C'est le moment que je préfère pour vous écrire, car c'est le moment où j'éprouve le plus grand sentiment de paix et que je descends au plus profond de moi-même, là où mon amour est le plus fort. Vous le savez, c'est alors que j'ai le sentiment que notre amour nous isole en quelque sorte du monde. Il me semble que nous vivons ensemble, profondément, loin de tous les autres, quelque chose que nous ne pouvons ni leur montrer, ni leur expliquer, ni leur enseigner. Du moins, dans les moments les plus profonds, mon amour m'isole-t-il du reste de la terre, et il me fait vous parler de tout mon coeur, de toute mon âme, à vous, et à vous seule.Voici un petit texte de Colette et de jolies photos de minarons, faites par mon amie Nathalie.


Peinture : Maria Amaral
On a toujours le choix, c'est une évidence. On n'a pas tous les choix mais on a toujours le choix. Devant toute épreuve, on a l'option de mourir ou d'y survivre et devant l'échec, le choix de s'aimer ou de se détruire. Devant les imprévus, on possède la liberté de rire ou de pleurer et dans l'adversité, le choix de pardonner ou de culpabiliser. Au milieu de la confusion, on a toujours la faculté de voir et de croire, l'alternative de se fermer et d'oublier. Au coeur de la détresse, on détient un éventail de paroles et de silences, le loisir de parler ou de se taire. Devant une décision, on a le pouvoir d'agir ou de rester immobile, et par dessus tout, le choix de rester ou de partir.