dimanche 28 novembre 2010

La fuite...

On fuit de deux façons : devant quelque chose et vers quelque chose ; devant le mal qu'on ne veut pas faire, et vers le bien qu'on veut retrouver. Dans le premier cas, on s'échappe ; dans le second, on se réfugie.
(Victor Hugo)


Non, je ne fuis pas, mais la semaine qui arrive sera entrecoupée de petits départs et de petits retours. Je ne serai donc pas bien présente. Bises à vous tous. A bientôt.

vendredi 26 novembre 2010

Pour une amourette - Leny Escudero

Leny Escudero, un chanteur que j'aime depuis que je suis toute jeune.
Voici une version très belle et très émouvante de "Pour une amourette".
Leny Escudero est accompagné par ses deux petits-fils et Clarisse Catarino est à l'accordéon
Leny Escudero a gardé sa voix intacte et son allure de jeune homme.
Un MAGNIFIQUE MOMENT, vraiment !

Femme résistance

Femme tant que les étoiles brilleront, il va falloir lutter
Prendre sur soi pour briser cette solitude qui nous fait perdre espoir
Se lever, marcher pour gagner notre liberté
S’armer de courage, de connaissances pour exprimer nos revendications.

Oui femme, comme la fleur a besoin d’eau
Tu as besoin de vivre, d’aimer, de rire de reconnaissance
Tenace, réaliste patiente tu revendiques le droit à l’égalité
Volontaire et combative sans relâche, tu continues à te battre

Femme, ta patience t’a permis de gagner des batailles
Tolérante, tu as su comprendre autrui sans préjugé
Car intelligente, responsable, solide, tu ne cesses d’avancer
Pour vaincre la maladie, l’exclusion et la méchanceté

Oui femme du monde, ta sensibilité apportera la paix
Ta parole, ton endurance face aux difficultés
Montrent ta résistance et ton envie d’exister
Envers et contre tous en développant ta confiance en toi

Béatrice Coman

Une très jolie découverte, aujourd'hui, sur le net.
Allez voir son site :
--> Les Caraïbes, Recueil de poèmes.

jeudi 25 novembre 2010

Lorsque tout s'emmêle...

Lorsque tout s'emmêle (et s'en mêle...), rien de tel qu'un mandala pour se recentrer...

mardi 23 novembre 2010

Quelqu'un d'autre - La grande Sophie



Les paroles --> ici

La vie d'un homme devrait être...

La vie d'un homme devrait être une marche solennelle au son d'une musique exquise, mais secrète. Quand elle semble aux autres désordonnée et discordante, c'est qu'il marche d'un rythme plus rapide ou que son oreille plus délicate l'entraîne en mille symphonies et variations. Pas de halte jamais, sinon à la fin de l'étape, ou bien une de ces pauses qui sont plus riches que tous les sons, quand la mélodie plonge à des profondeurs si étranges qu'elle n'est plus perceptible, plus qu'un simple abandon au seuil de l'être et de la vie. Ne jamais faire un pas à contretemps, même aux moments les plus difficiles, car c'est alors que la musique ne manquera pas d'accroître son volume et sa douceur, mesurant elle-même le mouvement qu'elle a inspiré.
(Henry David Thoreau)

dimanche 21 novembre 2010

Nos amis...

Nous ne sentons le prix de nos amis qu'au moment où nous sommes menacés de les perdre. Nous sommes même assez insensés quand tout va bien, pour croire que nous pouvons impunément nous éloigner d'eux.
(Chateaubriand)

vendredi 19 novembre 2010

Mon p'tit loup...

Cet après-midi, à la radio, j'ai entendu la très belle chanson de Pierre Perret: "Mon p'tit loup". Et, comme à chaque fois, elle m'a très émue.
Pour vous...

lundi 15 novembre 2010

Dire n'importe quoi

Il n'est rien de plus sain que de dire n'importe quoi au beau milieu d'un monde où trop de gens sérieux ne se le permettent plus.
(Bernard Arcand)

dimanche 14 novembre 2010

Pourquoi pas

Il y a ceux qui voient la réalité et qui disent : Pourquoi ?
Et il y a ceux qui rêvent de l'impossible et qui disent : Pourquoi pas ?
(George Bernard Shaw)

vendredi 12 novembre 2010

Danser, c'est...

Danser, c'est comme parler en silence. 
C'est dire plein de choses sans dire un mot. 
(Yuri Buenaventura)

Détail d'une peinture de Jack Vettriano

mercredi 10 novembre 2010

Beauté perdue - Luc de Larochellière

Je ne connais pas vraiment le répertoire de Luc de Larochellière, mais j'ai entendu, par hasard, cette chanson, et je l'ai trouvée si belle que j'ai eu envie de la partager avec vous.

mercredi 3 novembre 2010

Ainsi que des faucons s'accouplant en plein vol, ...

Ainsi que des faucons s’accouplant en plein vol,
arrimés à l’amour,
quelques fois à la haine
Perdus dans les hauteurs
et refusant d’un geste vaste
la pesanteur et ses limites
Ainsi que des rêveurs en quête de réel,
explorateurs d’espace
et de franchissement
dans tous les lieux du dire,
par le rythme et le souffle
Passagers clandestins,
cachant nos désirs d’absolu par peur des dieux jaloux
nous errons et planons
ballotés d’amours en refus
d’espoirs fugaces en douleurs provisoires
cherchant des points d’ancrage
dans les sables mouvants
Ainsi que de grands fauves
En manque de tendresse

Colette Gibelin


Magnifique  ! Je re-découvre, ce soir, la poésie de Colette Gibelin...
Je la remercie infiniment de m'avoir donné son accord pour que je puisse ainsi déposer sur mon blog quelques-uns de ses poèmes.
.

mardi 2 novembre 2010

Et si c'était ça...

Et si c'était ça, le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
(Delphine de Vigan)

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne