mardi 31 août 2010

lundi 30 août 2010

De retour de vacances

Me voici de retour de vacances.
Et c'est reparti !... ;-)

Croire à l'espace plus qu'à l'aile. Ainsi, sans courir après rien, on possède tout. Les choses fuient celui qui les cherche, elles viennent à celui qui ne bouge pas.
(Gustave Thibon)

dimanche 8 août 2010

Pause vacances

La pause, elle aussi, fait partie de la musique.
(Stefan Zweig)



C'est bientôt les vacances pour moi. Enfin !... :-)
Samedi prochain, je vais rejoindre ma petite maison bleue pour une quinzaine de jours, entrecoupés de quelques petites escapades, par ci, par là.
Je commence donc à vous dire "au revoir", car cette semaine, je n'aurai pas bien le temps de venir sur la toile.
Bonnes vacances à ceux qui le sont encore, et à ceux qui ne vont pas tarder à l'être. Et bon courage à ceux qui vont reprendre ou qui ont déjà repris.
Je vous dis à bientôt et vous embrasse bien fort.

vendredi 6 août 2010

Garder en mémoire nos rêves

Il faut garder en mémoire nos rêves, avec la rigueur du marin qui garde l'oeil rivé sur les étoiles. Ensuite, il faut consacrer chaque heure de sa vie à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour s'en approcher, car rien n'est pire que la résignation.
(Gilbert Sinoué)

jeudi 5 août 2010

Il y a dans toute trajectoire...

... un passage à vide qui retient le cœur de battre et écartèle le temps…
(Julien Gracq)

lundi 2 août 2010

Le mal d'incertitude

Pour dire à quelqu'un qu'on ne l'aime pas, il faut énormément l'aimer, lui faire confiance ! Car, lorsque nous disons à quelqu'un que nous ne l'aimons pas, nous craignons terriblement qu'il ne nous aime plus...
(Marie de Solemne, Le mal d'incertitude)


Marie de Solemne (auteur de ces quelques lignes) a eu la gentillesse de déposer le commentaire que voici, et je l'en remercie.

"Bonjour Françoise. (et tous les autres)
Je suis Marie de Solemne, philosophe et auteur des quelques lignes sur lesquelles vous avez discuté. C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu vos remarques, vos commentaires. Un petit indice: si j'ai écrit "aime pas" et non "aime plus", c'est que la problématique est de pouvoir dire à un être qu'on aime, que ce jour là, où à un certain moment, on ne l'aime pas… C'est à cet instant que l'on prend le risque d'être incompris(e), de perdre cet amour que pourtant, tous les autres jours, nous partageons. Voilà pourquoi, avant d'oser dire à celui ou celle que l'on aime : "je ne t'aime pas", sous entendu, là, en ce moment, aujourd'hui..., nous devons être sûr de l'amour de l'autre, avoir en lui (elle) une confiance totale. Mais est-ce possible ? Cette assurance en l'amour de l'autre ne sera t-elle pas toujours voilée d'une fine brume ? Et n'est-ce pas justement ce que nous aimons tant dans l'amour, bien que cela nous effraie : son imprévisibilité ?
Quoi qu'il en soit, vos analyses sont très pertinentes et je suis humblement heureuse de me retrouver parmi vous.
Marie de Solemne"

Lettre ouverte de Julos Beaucarne, extrait lu par Claude Nougaro

Je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers, écrit Julos Beaucarne, dans une lettre ouverte, alors que sa compagne vient d'être assassinée en 1975 par un déséquilibré.
Un texte magnifique. Ecoutez...

Si vous voulez en savoir plus, allez lire --> ici
Vous trouverez les paroles de cette lettre là -->
paroles

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne