Je vous dépose ce matin ces quelques lignes de Pierre Sansot sur le bon usage de la lenteur...
Bon début de semaine à vous ! et gros bisous.
Effleurer et non s'affairer.
Faisons le serment d'effleurer et non point d'empoigner - et alors les êtres nous livreront ce qu'ils sont, ce qu'ils consentent à être, progressant vers nous à l'allure qui est la leur, parfois sur un mode vivace, parfois sur un mode lent.
Pierre Sansot
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Laisser deviner plutôt que dire...
RépondreSupprimerSuggérer plutôt qu'affirmer...
Elever, plutôt... qu'abrutir...
AIMER !
Merci Françoise.
Amitié.
Gilles
Bonjour, Francoise.
RépondreSupprimerTout n'est que douceur dans ce texte...comme une rêverie dans la réalité.
Merci beaucoup.Bonne journée
Je t'embrasse fort.
Bonjour Françoise
RépondreSupprimerOn obtient tellement de choses avec la douceur et c'est si bon cette douceur: douceur de vivre, douceur de... ...gros bisou Françoise et bonne semaine à toi
Chantal
C'est tellement vrai ...
RépondreSupprimerBonjour !
RépondreSupprimerIl est sympa Ton texte...
C'est presque l'éloge de la lenteur...
Sourire à Toi, et à bientôt !
tout dans la nuance...Belle journée Françoise
RépondreSupprimerAh, si seulement tout le monde faisait ce serment "d'effleurer et non d'empoigner"...les rapports humains seraient tellement plus faciles ! Au diable, l'agressivité...
RépondreSupprimerBonne soirée
La lenteur peut même nous donner le moyen de "mieux" avancer...
RépondreSupprimerLe temps d'observer tout ce qui se passe en soi, et autour de soi...
Un proverbe italien dit : Qi va piano, va lontano ( Celui qui va lentement (doucement) va loin)
Bisous Françoise ! Bon mardi.
Oui, ce texte est l'éloge de la lenteur. Pourquoi courir, s'affairer ? Il vaut mieux prendre le temps, ainsi on risque moins de passer à côté des choses, à côté des gens, car, comme le dit le texte, il faut parfois du temps pour connaître certaines personnes, et souvent, cela en vaut vraiment la peine.
RépondreSupprimerMerci à vous pour vos mots.
Passez une belle soirée.
Je vous embrasse fort.
Je suis sensible à ce texte. On reçoit tellement plus lorsque l'on ne cherche pas à extirper.
RépondreSupprimerPrendre son temps, prendre Le temps ...
Merci Françoise
Gros bisous pour toi
Gros bisous à toi aussi, ma Fanzesca.
RépondreSupprimerOui, apprendre à prendre le temps... c'est important, très important.