Ces quelques fleurs...
Pour vous, ces quelques fleurs de mon jardin... Passez un bon week-end !
Que demande-t-on d'une fleur
Sinon qu'elle soit belle et odorante une minute, pauvre fleur,
et après ce sera fini.
La fleur est courte, mais la joie qu'elle a donnée une minute
N'est pas de ces choses qui ont commencement ou fin.
Paul Claudel
FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
..ça fait du bien de partir en vacances avec un si joli bouquet de fleurs!
RépondreSupprimerMerci et que la Lumière baigne tes pas et ta chambre noire...
Bonjour, Francoise.
RépondreSupprimerOdorante une minute?
Mais c'est la minute de l'éternité...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
pauvre fleur, et pauvre femme, que l'on prend et que l'on jette pour quelques minutes de plaisir ... Hélas, amertume, je me raccroche à vos quelques fleurs... Merci
RépondreSupprimerHeureusement que leur parfum et leur beauté durent plus d'une minute, surtout au jardin. Merci pour ce bouquet et bon dimanche.
RépondreSupprimerBizz Pinky
Les fleurs sont éphémères mais tellement belles à regarder ! Il arrive parfois qu'on n'ose les cueillir, de crainte de les voir souffrir et pour qu’elles existent bien après.
RépondreSupprimerBelle pensée ! Merci Françoise et bonne soirée.
Je voulais te dire, Françoise que tes musiques sont toujours superbement choisies...j'adore celle-ci!
RépondreSupprimerPassez une belle et douce nuit.
RépondreSupprimerMerci pour vos mots.
Je vous embrasse.
Une minute? Peuchère, ce Paulo c'est bien un dramaturge, vai... (à prononcer vaille)
RépondreSupprimerEt après on dit que nous, les marseillais, on ézagère, pff.
Mais prenez donc une chaise Madame Françoise, allez c'est ma tournée.
Oui je sais c'est facile comme galéjade pour le facteur que je suis mais on ne se refait pas.
"Maurisse! deux pastissess!"
Et vouai Madame Françoise, à Marseille on aime la poésie, vous auriez droit à une bière si le patron s'appelait Pierre ou un Picon s'il s'apellait Raymond.
Où en étais-je? Je suis un peu perdu! Ne m'interrompez pas, Madame Françoise, ou je ne vais pas y arriver.
Ce n'est pas que nous sommes bavards, nous les marseillais, non c'est juste que l'on aime parler!
Voyez-vous de jardin je n'en ai point (accent très pointu sur "point") mais je me régale de ceux des autres que je croise lors de ma tournée.
Moi les fleurs je les aime toutes, du coquelicot à l'orchidée, du pissenlit à la rose.
Toutes je vous dis, c'est pas vrai Maurisse?
Des odorantes aux discrètes, des somptueuses aux pas très belles, des domestiques aux sauvages.
Je les aimes petites et rabougries, grandes et majestueuses,éclatantes ou ternes.
J'aime aussi les timides qui se cachent derrière des ombrages, celles qui n'ont pas de nom, celles que l'on rêve de cueillir, les inaccessibles incueillables, les rebelles au contact urticant, les coriaces perçant le béton, les oubliées, injustement délaissées, toutes je vous dis.
Et aussi celles dessinées avec amour sur des enveloppes ou que je devine - à leur parfum - à l'intérieur de certaines lettres.
Vous savez on dit de qqn que l'on n'aime pas qu'on ne peut pas le voir, même en peinture.
Hé bé les fleurs je les aime même en photo!
Et la vôtre est superbe, Madame Françoise!
Allez, santé!
Ne vous trompez pas de verre sinon vous lirez dans mes pensées et les pensées sont de jolies fleurs également!
Waaoohh ! Merci, Rom, pour cette prose du matin. J'adore ! Ce facteur marseillais est un vrai poète et il sait sublimement bien parler des fleurs.
RépondreSupprimerJe démarre ma journée avec un grand sourire !
Belle journée à toi, Rom !
Je t'embrasse.
*** MERCI POUR CES FLEURS *** elles sont d'autant plus belles parce qu'elles viennent de ton jardin Françoise !!! :-)
RépondreSupprimer*** MERCI et GROS BISOUS ***
Merci Nancy, tu es trop gentille.
RépondreSupprimerBelle soirée à toi, et de très gros bisous !
Hé! Mais plus haut c'est un faux Rom! (ah non c'est un blog ici, sourire)
RépondreSupprimerParce que les fleurs cela me fait ahh....ahhhhh....Tchoum!
(même celles d'une photo! ref à l'anecdote célèbre de Proust ayant une crise en présence d'une rose....en tissu ;-)
Bisous!
PS: Zut, je crois bien que j'ai sali ton blog, Françoise ;-(
Je rêve, j'hallucine, j'écarquille!
RépondreSupprimerC'est quoi cette double imposture? ces Rom (physiologiques ;-) ) ?
Rom, c'est mézigue...
Ne m'en veuillez pas m'dam mais...
J'aime pas les jardins
Les jardins, j'y vais jamais!
J'aime pas les fleurs
Je hais les fleurs!
Toutes ces couleurs, tous ces parfums, toute cette bôté ça m'déprime!
Et cela me file le bourdon
Et le bourdon en plus il butine!
Moi j'aime le goudron, le bitume, le macadam, la tôle, le béton.
Ah le béton c'est du solide, de l'inaltérable, rien que d'en parler j'ai des frissons!
J'aime pas les fleurs, c'est pas d'ma faute!
Les fleurs, même sur une chemise ça me donne des boutons (sur mézigue, hein, pas sur la ch'mise).
Et les boutons ça m'rappelle les bourgeons!
Ah, vivement l'hiver!
Désolé m'dam, c'est vrai que j'vous fais pas une fleur avec ce commentaire.
Mais c'est justement parce que je vous aime bien que j'veux pas vous faire de fleur...
Allez, j'vous salue du bout de ma casquette, m'dam!
A, l'occasion, passez donc à la maison, j'ai une spécialité: les fleurs de courgette, en friture!
;-))
Ben dis donc, Rom, mes fleurs t'inspirent drôlement !
RépondreSupprimerChapeau !!! Quelle imagination !
En plus, tu me fais rire, alors... j'adore ! et j'en redemande !... ;-)
N'as-tu jamais pensé écrire un recueil de tous tes textes ? Sincèrement, cela en vaudrait la peine.
PS : Des fleurs de courgette en friture ? huum, il paraît que c'est très bon. Allez, je m'invite !... rires
Je visite ce blog pour la première fois. Un vrai bonheur ! Moi qui ne peux m'empêcher sans cesse de photographier ce que j'aime, les fleurs de mon jardin en particulier. Autre marotte : rechercher des citations qui collent à ma pensée ! Je serai fidèle, dorénavant...
RépondreSupprimerJ'ai un petit bout de jardin et j'y cultive aussi quelques fleurs pour la beauté des yeux et pour leur parfum...Ne sommes nous pas nous aussi éphémères?
RépondreSupprimerMerci madame la muse, vous relevez le niveau de ce très beau thème. :-)
RépondreSupprimerBonsoir Françoise !! de retour de vacances , me voilà gaté en venant chez toi !!! Salomé, Bobin et Claudel se succèdent pour les mots et les fleurs les illustrent : un délice !
RépondreSupprimerje te souhaite un bien bel été !
Il faut croire que le temps flétrit même les pensées
RépondreSupprimerDe celles qui n'ont de fleurs que de tristes épines
Et dont l'esprit étroit, solidement engoncé
Vole encore bien plus bas que des pieds d'aubépine ;-)
"Rose, oeillet, lys, tulipe ou glaïeul... Qu'importe le parfum, pourvu qu'on ait la fleur ! Qu'importe le jardin pourvu qu'on y soit bien."
RépondreSupprimerN'est ce pas Françoise ?
Les fleurs ne poussent pas dans tous les jardins.
RépondreSupprimerJoli ce que Bérénice a écrit. L'important c'est de se sentir bien dans son jardin. :-)
Joli et si original!
RépondreSupprimerCertain(e)s ne peuvent guère cultiver que des fleurs, leur esprit étant stérile. ;-)
avant que tu ne repartes en vacances, je viens te faire un petit bonjour.... un bonjour au milieu des fleurs.... bises
RépondreSupprimerSujet bien épineux parfois que celui des fleurs... ;-)
RépondreSupprimerMoi, les fleurs, je les aime TOUTES
et en particulier les fleurs de courgettes... :-)
Merci de ta visite, Caritate. Chez toi, c'est pas mal non plus... sourire
Belle fin de journée à vous, et bon week-end.
Gros bisous.
PS : Je ne serai en vacances de nouveau que mi août, Loula.
Bon week-end Françoise. :-)
RépondreSupprimerDo