dimanche 7 septembre 2008

J'aurais dû comprendre


Découvrez Yannick Noah!


J'aurais dû comprendre au son de ta voix
J'aurais dû sentir ce qui ne se dit pas
J'aurais dû savoir au moins cette fois
J'aurais dû comprendre ce qui n'allait pas

Mais toutes ces choses que les hommes ne savent pas
Ces gestes simples mais qu'ils ne font pas
Qu'ils oublient chaque fois,
Ces silences si forts mais qu'ils n'entendent pas

Mais pourquoi les mères ne le disent-elles pas
Les secrets des femmes, leurs doutes et leurs joies
Elles ont pourtant souffert au moins une fois
Dans les bras d'un homme, sourd à leur voix

Là tant de choses que les hommes ne savent pas
Ces gestes simples mais qu'ils ne font pas
Qu'ils oublient chaque fois,
Ces silences si forts mais qu'ils n'entendent pas

Là tant de choses que les hommes ne savent pas
Ces gestes simples mais qu'ils ne font pas
Qu'ils oublient chaque fois,
Ces silences si forts mais qu'ils n'entendent pas

Yannick Noah
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8 commentaires:

  1. marie du nord8 septembre 2008 à 06:05

    Un petit mot, une attention toute simple font parfois tellement plaisir.
    Merci pour tes encouragements Françoise, j'avoue que la reprise est de plus en plus difficile.
    Aussi tes mots m'accompagneront ce matin.
    Bonne journée et gros bisous.

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  2. herbert8 septembre 2008 à 11:12

    Bonjour, Francoise.
    Je retrouve là, et avec boheur, toute la sensibilité de Yannick Noah, que j'aime beaucoup.
    Merci Francoise
    Bonne journée pour toi.
    Bisous

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  3. .8 septembre 2008 à 15:01

    Elle est magnifique cette chanson
    J'aime bien Yannick Noah et ses textes legérs comme les plus graves.
    J'ai posté une vidéo d'un chanteur que tu aimes,je crois.
    Je l'ai adoré dans cette interprétention

    Bon début de semaine et gros bisous M'dame

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  4. Françoise8 septembre 2008 à 22:49

    Merci à vous trois d'avoir laissé un commentaire. Je suis contente que ce moment de musique vous plaise.
    Bonne et douce nuit. Je vous embrasse.

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  5. Anonyme8 septembre 2008 à 23:54

    Je me délecte de cette voix légère pour chanter des mots profonds et lourds de sens.
    Merci Françoise
    Je t'embrasse

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  6. Françoise9 septembre 2008 à 23:18

    Oui, des mots profonds et lourds de sens, tu l'as dit, ma Fanzesca.
    Gros bisous à toi aussi.

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  7. Chantal10 septembre 2008 à 15:42

    Bonjour Françoise. J'aime énormement Yannick Noah; sa personnalité,ses textes qu'il sait si bien mettre en valeur.Quelque chose émane de ce garçon, il donne envie d'être meilleur, mais c'est une opinion personnelle
    Bonne soirée Françoise
    Chantal

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  8. Françoise10 septembre 2008 à 23:20

    Merci de ta visite, Chantal. J'approuve ce que tu dis sur Yannick Noah.
    Bonne fin de soirée à toi, et de gros bisous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne