Depuis que le silence
n'est plus le père de la musique
depuis que la parole a fini d'avouer
qu'elle ne nous conduit qu'au silence
les gouttières pleurent
il fait noir et il pleut
Dans l'oubli des noms et des souvenirs
il reste quelque chose à dire
entre cette pluie et Celle qu'on attend
entre le sarcasme et le testament
entre les trois coups de l'horloge
et les deux battements du sang
Mais par où commencer
depuis que le midi du pré
refuse de dire pourquoi
nous ne comprenons la simplicité
que quand le coeur se brise.
Nicolas Bouvier
In "Le dehors et le dedans"
Très beau poème, déposé lundi soir dans les commentaires par Photoeil, et que j'ai envie de partager avec vous.
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour Françoise
RépondreSupprimerPour moi non plus le silence n'est pas l'oubli.J'ai plus de choses à faire ces derniers temps, d'où mon absence sur les blogs.Gros bisous Françoise et passe une agréable journée
Chantal
Bonjour, Francoise.
RépondreSupprimerMerci pour cette diffusion.
La deuxième strophe me parle beaucoup. Elle m'interroge aussi.
Et en musique...
Bonne journée pour toi.
Je t'embrasse fort.
On a toujours quelque chose à dire, à évoquer, même dans le silence de la nuit; entende qui voudra, les sons ne se perdent pas vraiment.
RépondreSupprimerBelle journée Françoise.Merci de ce partage.
Merci Photoeil et merci Francoise de partager avec nous cette poésie.
RépondreSupprimerJe t'embrasse Françoise et te souhaite une bonne soirée?
Le silence me manque
RépondreSupprimerQuand je suis seul chez moi je n'allume ni télé ni radio. C'est la seule façon d'écouter cette voix qu'on a tous en soi.
Et bien je félicite Photoeil pour ce joli poème qui devrait etre mis en musique tant il est chantant et musical à souhait !! beau week end Françoise
RépondreSupprimerBonsoir Françoise
RépondreSupprimerc'est quand le coeur se brise, que l'on comprend les choses
Je te souhaite un très bon week-end et je fais de gros bisous
Chantal
J'adore cette musique! merci
Bonjour Françoise ..
RépondreSupprimerTu as très bien fait de nous le faire partager ce poème .......
C'est très beau ....
je te souhaite un très beau week end . et t'embrasse très fort
Un bien beau texte, il y a parfois des silences qui en disent long et lorsqu'un coeur se brise alors se libère toutes les émotions.
RépondreSupprimerBisous et bon week-end Françoise.
Merci encore Photoeil, car, comme tu peux le constater, ce poème que tu as déposé chez moi l'autre soir, est apprécié, et à juste titre. Il est vraiment très beau.
RépondreSupprimerEt merci à vous TOUS pour vos commentaires et visites.
Passez tous un très bon dimanche !
Je vous embrasse très fort.