Un autre texte tiré du même livre :
La solitude
A quoi bon sortir ? Je m'emmène partout ; partout je me fais de l'ombre. Et puis je suis bien comme ça, je connais mes limites, me resserre, me ressemble. Je regarde. Le monde me traverse, ou bien c'est moi qui le contiens. Quelqu'un attend autant que moi, sinon je ne serais pas triste. Quelqu'un s'attend. Quelqu'un m'attend. Ne pas bouger, ne rien effaroucher. Quand le temps nous aura fait trop de mal un jour viendra.
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Hello Françoise, bravo pour ton espace blogger qui est vraiment superbe et il y a tellement à découvrir... je m'en réjouis d'avance. Ces textes tiré du livre Fragiles sont très profonds et très beaux. Bizzz Pinky
RépondreSupprimerMerci Pinky.
RépondreSupprimerBelle journée à toi.
Bisous.
Bonjour, Francoise.
RépondreSupprimerLa solitude est un puits de réflexion . On y tire de quoi vivre à grands seaux...
Merci, Francoise.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
La solitude est une chose. On aime s'y retrouver, on aime se retrouver, on ne se gène pas, on se supporte, ou on ne se supporte pas. Lorsque l'on est solitaire, généralement, on sait se gérer, on sait gérer cet état qui est le notre... non, le plus dure n'est pas la solitude, le plus pesant et l'abandon et le silence. La solitude, ça s'acquière, ça ne doit pas être imposé; c'est trop dur à vivre au plus profond de soi même....
RépondreSupprimerCelui qui, pour moi, parle bien de la solitude, c'est Moustaki. Je me sens bien dans ses mots "Non, je ne suis jamais seule avec ma solitude", et je peux rajouter qu'elle ne me pèse jamais, même si j'aime aussi la compagnie, que je trouve indispensable à un bon équilibre.
RépondreSupprimerJe crois qu'au fond de moi, je suis une solitaire.
Bonne soirée Françoise
Je t'embrasse fort
J'aurais voulu mettre cette chanson de Georges Moustaki, mais maintenant, sur Deezer, apparemment, on ne peut plus mettre le "player" sur le blog. C'est dommage, car j'avais pensé moi aussi à cette chanson.
RépondreSupprimerQuel beau texte sur la solitude, ma belle amie. Tu sais moi, j'aime beaucoup la solitude, elle nous permet tant de belles réflexions, se recentrer sur soi-même, découvrir notre moi intérieur.
RépondreSupprimerBon jeudi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
La solitude peut être une bonne chose, si on l'a choisie. Certains ont besoin de se retrouver seul(e)s pour se recentrer et se retrouver, et ensuite pouvoir aller vers les autres, et être à l'écoute.
RépondreSupprimerPar contre, si la solitude n'est pas choisie, elle peut provoquer une grande souffrance, un repli sur soi-même, et la sensation d'être abandonné(e).
Selon dépend évidemment de chaque personne.
Moi, de par mon travail où je suis seule une grande partie de la journée, et dans le fait que cela ne me dérange pas, je me classe dans les solitaires.
Mais j'aime bien aussi parfois les bains de foule... sourire
Merci de vos commentaires à vous tous.
Bonne soirée et douce nuit.
Je vous embrasse.
boire sa solitude, à petites gorgées mais comme toute chose avec modération.
RépondreSupprimerTon commentaire Françoise, rejoint mon sentiment...
RépondreSupprimerLa solitude est bienfaisante si on l'a choisie
...car alors, on ne se sentira pas "seul" .- Il ne faudrait pas ressentir la solitude "en nous même"...
Solitaire, mais ouvert au monde ! Paradoxe ? Pas vraiment...
Je suis d'accord aussi avec Muse,
que je salut !
Je t'embrasse ! Bonne journée!
Belle journée à toi aussi, ma Jaca, et merci pour tes mots.
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort.
Oui, Muse, avec modération, tu as raison.
RépondreSupprimerBelle journée à toi aussi.
Je t'embrasse.
la solitude et le silence..sont mes meilleurs amis..ravie de vous connaitre..!
RépondreSupprimerBonsoir Violette,
RépondreSupprimermerci de ta visite et de tes mots !