A la cime du ciel
Entre oubli et enfance j'ai engrangé ma vie
Entre étoiles et désastres
j'ai navigué longtemps
Entre cris et silences
je me suis égaré
Entre peurs et espoirs
je me suis entendu
Entre neige et printemps
j'ai laissé mes écorces
Puis tu m'as accosté
la cime du ciel
météorite d'azur
et je suis devenu
cette saison de toi
aux couleurs du jasmin.
Jacques Salomé
(Apprivoiser la tendresse)
FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour, Francoise.
RépondreSupprimerSavoir trouver son chemin et en éviter les écueils...
Ainsi v en va-t-il de la vie de chacun.
Bonne journée, et merci.
Je t'embrasse.
Ce poème me donne envie de fredonner cet extrait de la bande originale du film "Un indien dans la ville", film sans prétention, mais qui m'avait fait bien rigoler lors de sa sortie en salle :
RépondreSupprimer-"Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin..."
Bonne journée à toi !
Bonjour !
RépondreSupprimerElle est jolie cette fleur... Et le poème est adapté à quelque chose qui disparaît dans le monde actuel : Apprivoiser la tendresse ! On l'oublie souvent cette Tendresse !
La vie n'a pas que des écueils...savoir toujours tirer le meilleur de chaque instant!
RépondreSupprimerLa tendresse
RépondreSupprimerC'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu
Avec le cœur au bord des yeux
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse
C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire
C'est quand on veut se séparer sans se maudire
Sans rien casser, sans rien détruire
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse
C'est un geste, un mot, un sourire quand on oublie
Que tous les deux on a grandi
C'est quand je veux te dire je t'aime et que j'oublie
Qu'un jour ou l'autre l'amour finit
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.
Merci à vous de vos visites et commentaires. Bonne fin de soirée et bon week-end.
Je vous embrasse fort.