Une fois pris dans l'événement, les hommes ne s'en effraient plus. Seul l'inconnu épouvante les hommes. Mais, pour quiconque l'affronte, il n'est déjà plus l'inconnu.
Antoine de Saint-Exupéry
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
La peur de l'inconnu... le propre de l'homme, moins de la femme!
RépondreSupprimerEt que penser des cauchemars récurrents que subissent ceux/celles ayant vécu des atrocités?
RépondreSupprimerIl n'y a pas que l'inconnu, hélas, qui puisse effrayer.
@infini le peur de l'inconnue pour l'homme, l'inconnu pour la femme ,-)
Bonjour Françoise !
RépondreSupprimerL'inconnu est souvent dur à affronter, mais pour certains cela ne dure pas longtemps... Pourquoi avoir peur ? Vaste question ! Tu parles de St Exupéry. Cela me fait penser au Petit Prince et au renard qui s'apprivoise. C'est compliqué au début, mais après, quel régal...
Tiens! Cet anonyme là! ca faisait longtemps, mais je t'ai reconnu... pas si inconnu que ça! ;-)
RépondreSupprimerBonsoir ! Toute situation inconnue inquiète toujours un peu au début, mais si on la regarde "bien en face", calmement, sans tricher, en puisant en soi nos ressources, cette appréhension disparait bien vite...On se dit que ce n'était pas si terrible que ça finalement !! "Zen, soyons zen" comme le chante Zazie...
RépondreSupprimerBonsoir ..... Tu as raison .. mais je rajouterai que même si on plonge dans l'inconnu et qu'une fois dedans il l'est moins .... il n'en reste pas moins inconnu car on ne connait jamais les fins ......
RépondreSupprimer@Infini : crois-tu que la femme ait moins peur de l'inconnu ? je ne sais pas...
RépondreSupprimer@Anonyme (?) : Bien sûr qu'il ne faut pas oublier ceux qui ont connu ou subi des atrocités. Mais c'est un autre sujet dont il faudrait parler aussi bien sûr.
@Webradio : Pourquoi avoir peur ? parce qu'on ne sait pas ce qui nous attend derrière l'inconnu... Oui, très jolie, l'histoire du petit Prince et du renard.
@Chipie : Oui, soyons zen, le plus possible, et c'est vrai que pour certains événements, on appréhende souvent beaucoup, et une fois qu'il est passé, on se demande pourquoi on avait tant peur, et on regrette d'avoir perdu du temps à hésiter...
@Jalhouse : bonsoir, et merci de ta venue chez moi. Tu as raison, toi aussi, dans ta réflexion. On ne connaît pas l'avenir qui nous attend, donc cela reste toujours et encore de l'inconnu...
Merci à vous tous de vos visites.
Bonne fin de soirée.
Je vous embrasse fort.
L'inconnu fait naturellement peur puisqu'il nous refuse toute lumière et tout support. L'inconnu représente le noir, même si parfois nous espérons un inconnu que l'on soupçonne coloré, il représente tant de surprises qu'il effraie un peu.
RépondreSupprimerMais l'inconnu reste malgré tout le piment de la vie.
Gros bisous Françoise
L'inconnu reste malgré tout le piment de la vie..
RépondreSupprimerJ'aime cette définition de l'inconnu, ma Fanzesca.
Bisous à toi. A plus tard.
Certes, l'inconnu fait peur mais il engendre de plus en plus le rejet de ce que l'on ne connaît pas; le rejet de l'autre qui ne nous ressemble pas, qui est totalement différent, que nous estimons marginal parce qu'il est minorité, comme si majorité signifiait vérité.
RépondreSupprimerL'inconnu piment de la vie? Commençons par chercher à connaître, et à accepter ce qui nous dérange chez les autres.
peut-être nous accepterons-ils eux aussi.
Maurice Caron
journal-info.blogspirit.com
J'aime beaucoup votre commentaire, Maurice. Et je pense que vous êtes dans le vrai : Chercher à connaître et à accepter ce qui nous dérange chez les autres. Parfois, il suffit de parler, d'échanger, et alors, cet inconnu ne nous semble plus aussi effrayant que cela. Nous aussi, ne l'oublions pas, nous sommes les inconnus des autres...
RépondreSupprimerMerci de votre visite. Bonne fin de soirée à vous.
Très souvent, c'est le connu ou ce que l'on croit connaître qui nous pose problèmes...
RépondreSupprimerOui, tu as raison, Photoeil. On se repose parfois sur des acquis que l'on croit solides et que l'on croit connaître, mais on devrait en effet se méfier du "connu", car il nous réserve parfois des surprises...
RépondreSupprimerBelle soirée à toi, et merci pour ta réflexion.