Quelle tristesse pourtant que d'être soi, de coïncider avec son être ! Alors que la beauté de l'existence, c'est de s'échapper, de s'ouvrir à la multitude des destins possibles que nous portons en nous-mêmes. Plutôt que d'être quelqu'un, pourquoi ne pas vouloir être plusieurs ? Se connaître n'est utile que pour mieux s'oublier, n'être plus encombré de soi, se rendre disponible à la splendeur du monde.
Pascal Bruckner
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
BOnsoir (car je commence ce commentaire à 23H59), et Bonjour (car je le finis à 00H01) Françoise !
RépondreSupprimerPas tout à fait d'accord avec ce texte : Il faut être soi ! Même si parfois, il y a plusieurs "êtres" en nous...
Bonjour, Francoise.
RépondreSupprimerëtre plusieurs à la fois et partager avec les autres?
Mais ce n'est pas facile...
Bonne journée, Francoise.
Merci pour cette réflexion.
Je t'embrasse fort
Un peu endormie, un petit bonjour avant d'aller au travail...je crois que j'aurais beaucoup de mal à être plusieurs êtres à la fois ! Bonne journée à toi
RépondreSupprimerBonjour Françoise
RépondreSupprimerC'est déjà difficile d'être soi, alors si on était plusieurs, la vie serait vraiment éreintante, enfin je crois!(quoique elle serait peut-être plus enrichissante, à bien réfléchir! Dilemme!) Gros bisous et bonne journée Françoise
Chantal
Je suis plusieurs à la fois, je le revendique haut et fort, même si c'est pas facile à vivre, et que parfois,j'en ai honte....surtout en ce moment... on est parents, amants, amis et pour chacun de ces personnages, on est différent, enfin, je parle pour moi!
RépondreSupprimerLe personnage que j'aime le moins en ce moment, c'est la maman, elle est détestable car elle ne s'en sort pas! et elle en est malheureuse!
Pardon Françoise, mais c'est mon cri du coeur ce matin
Gros bisous
Barbara
Il m'arrive souvent d'être plusieurs dans ma tête, mais c'est dur à gérer... rires ... surtout si tout le monde parle en même temps... ;)
RépondreSupprimerPlus sérieusement, pour ma part je pense qu'il vaudrait peut-être mieux être un "soi" accompli que "plusieurs" inachevés, non?
Gros bisous.
Deux mots qui disent le fond de ma pensée :
RépondreSupprimersolitaire - solidaire.
Je revendique ce soir, mais ce soir seulement ce soir de n'être que moi, si modestement...Demain peut être "je serai capitaine d'un bateau vert et blanc, d'une élégance rare et plus fort que l'ébène pour les trop mauvais temps..."
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec P, Bruckner...n'être que soi peut drolement nous limiter.
RépondreSupprimerEtre "plusieurs" ne veut pas dire se renier, ou porter des masques..:Etre soit toujours, avec sincérité...mais savoir s'ouvrir aux autres.
Bien sur, c'est une attitude idéale, mais c'est parfois difficile, et cela reste souvent théorique.
Gros Bisous
Pour moi, on est plusieurs selon nos rôles, les moments et les périodes de notre vie et toute la difficulté et le but suprême (mais sans tristesse) est de devenir SOI, un SOI unique, unifié, mais multiple qui ne renie rien de chaque part de nous-même.
RépondreSupprimerOuh la la, je ne sais pas où je me suis embarquée... rire.
Enfin bref, j'espère que vous m'avez comprise.
Bisous Françoise et bon anniversaire de blog, c'est toujours un plaisir de te lire.
Je suis plusieurs, je suis toujours sincère, mais je suis déroutante car celui (celle) qui me fait face ne me connaît pas dans l'instant où je suis l'autre, et quel autre puisqu'il y en a plusieurs en moi.
RépondreSupprimerJe trouve cela très difficile à vivre, tant pour moi que pour les autres qui me trouvent compliquée, et qui ont sûrement raison.
Mais qu'y puis-je ? J'aimerai tant n'être que moi et un peu moins imparfaite.
Merci encore Françoise pour ces réflexions que tu nous proposes.
Belle nuit
Gros bisous pour toi ma Françoise
Je ne suis pas d'accord, aucune tristesse à être soi si nous sommes ouverts sur les autres, ce qui est ton cas Françoise, je t'embrasse fort
RépondreSupprimerMerci beaucoup à vous pour vos commentaires très riches, personnels et intéressants.
RépondreSupprimerMoi, je pense, en effet, qu'il ne faut pas trop "s'éparpiller", mais être quelqu'un d'autre, juste un instant dans sa vie, ce doit être bien, non ?
Belle journée à vous !
Je vous embrasse très fort.
je ne sais si j'arriverais à me débarrasser de moi..comment faire ?? mais aujourd'hui, c'est bien moi qui vient te dire bonjour... je lis que tu es partie ce week-end... Ah... tu évoques Prévert sous ta photo !! coucou !!! il y a un petit écho chez moi de cet auteur !!!je ne t'avais pas oubliée... mais c'est toujours ce temps qui manque !!! je te fais un gros bisou
RépondreSupprimerJe sais, Loula, on en est tous là : le temps qui manque. J'aimerais tellement avoir plus de temps moi aussi, j'ai tellement envie de faire des choses, de découvrir... Je n'aurai jamais assez d'une vie pour tout faire...
RépondreSupprimerGros gros bisous, ma Loula.