mais j'ai aimé...
On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est au bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit :
"J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."
Alfred de Musset
(On ne badine pas avec l'amour)
(Photo de Doisneau)
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Est ce que lorsqu'on est au bord de sa tombe on se retourne pour regarder en arrière? Surtout, est ce que l'on se dit CELA????? Alfred de musset se l'est-il dit au moment fatidique?
RépondreSupprimerJ'ai tendance à croire que ma dernière pensée sera : "j'AIME". En tout cas, je me plais à l'imaginer....
Qu'il y a t-il de meilleur dans la vie que d'aimer et d'être aimé ???
RépondreSupprimerRIEN à mon sens.
Françoise tu es une personne sensible et c'est une grande qualité... à mon humble avis tu n'as pas fini d'être aimée et d'AIMER !
***BISOUS et bonne soirée Françoise !***
Aimer est le coeur du "problème", aimer ou s'autoriser à aimer, à le dire, à le vivre. On peut aimer la vie, ce que l'on voit, s'en nourrir, ce que l'on entend, ce que l'on perçoit de l'autre, tant en amitié qu'en "amour". Ce mot est si présent, sous tant de formes... Aimer ne serait-il pas le verbe synonyme de "vivre", de se sentir vivre ?... Je t'embrasse très fort Françoise, tu me sembles le conjuguer si bien ce verbe (ces verbes même... ).
RépondreSupprimerOn ne badine pas avec les mots, aurais-je dit à de Musset.
RépondreSupprimerOn ne badine pas avec la mort.
Combien patine-t-on avec l'amour !
Ô carrousel des amoureux qui se donnent le vertige puis débarquent avant la fin de la foire !
L'amour qui va au-delà de la belle peau et qui mène l'autre bout, jusqu'à la mort, voilà l'amour, traînant l'autre dans la brouette et ses rides.
L'amour n'est pas facile à vivre; il est si facile de le tuer pour ouvrir un nouveau roman... jusqu'à emplir une bibliothèque.
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerOn ne badine pas avec l'amour.
Mais quelquefoi, c'est l'amour qui badine avec nous...
Bonne journée, Francoise.
Je t'embrasse.
On peut dire, écrire, des mots, des phrases, des pages, des romans, une bibliothèque entière, un univers sur l'Amour.
RépondreSupprimerPeu importe.
Sa description nous échappe car il n'est pas humain mais divin.
Il est le souffle de vie, la vie elle-même, son sens s'il y a en a un, son but, sa source, son lit.
On ne le maitrise jamais, il est unique et multiple, simple et complexe, uniforme et multiforme, individuel et universel, égoïste et altruiste.
Il nous dépasse totalement, délicieusement, douloureusement.
Vouloir l'analyser est vain.
Il n'y a rien à comprendre, rien à juger, ni nos amours, ni ceux des autres.
Je réfute l'idée, assez répandue, qu'il n'y a de véritable amour que celui qui dure...
J'accepte l'idée qu'on aimerait qu'il dure, toujours... cela nous rassure.
Le temps n'est pas plus sa mesure que son garant.
Bonjour Françoise, :=)
RépondreSupprimerRobert Doisneau, un de mes photographes préféré qui a su saisir au fil de ses superbes clichés, la vie au quotidien. Cette photo est l’une de ses plus populaires, elle a fait couler beaucoup d’encre… Photo qui illustre très bien ton beau texte sur l’amour. Mieux vaut avoir aimé et souffert plutôt que de ne jamais avoir aimé.
Merci Françoise pour cette sensibilité à tout ce qui est vrai et qui touche les cœurs.
Je te fais de gros bisous.
À bientôt.
L'amour est important dans une vie, c'est cela qui nous fait avancer, lorsque l'on est trompé, bien sûr on souffre, mais on ne doit rien regretter, ne pas se retourner sur son passé, car à trop se retourner, on tourne parfois le dos au bonheur alors il faut toujours avancer afin de trouver un nouvel amour.
RépondreSupprimerje t'embrasse très fort ma douce Françoise, passe une belle soirée.
merci pour ton message et oui ma gémelle nous étions de fête toutes les deux...je t'en ai parlé sur une de tes pages... c'était vers la fin mai, mais je ne me souvenais plus trop le jour, 25 ou 27 ... et oui, il faut aimer la vie au sens très large...et tout partager avec un être c'est merveilleux... Je te fais une grosse bise
RépondreSupprimerQue de mots à lire ce soir ! Vous m'avez gâtée ! Merci infiniment à vous pour tous vos commentaires !
RépondreSupprimerDouce et belle nuit à vous.
Je vous embrasse fort.
@Loula : non, moi, c'est le 7 juin, ce n'est pas encore passé... ;-)
Bonjour Françoise
RépondreSupprimerC'est vrai que l'amour fait souvent mal, et pourtant il nous entraîne quand même dans son manège et le coeur n'oublie jamais
Bonne journée à toi ma Françoise
gros bisous
Chantal
Je crois que si on a été aimé et qu'on a aimé, on peut partir en paix... Bon, le plus tard possible évidement, mais tranquille et serein!!
RépondreSupprimerEffectivement, je préfère avoir souffert en amour.. et j'a souffert .... que d'avoir une longue vie sans émotion, sans sentir mon coeur étouffé de bonheur, chavirer dans la peine d'avoir trop aimé... On aime jamais trop de toutes façons!
C'est mon coeur qui m'a guidé depuis que je susi en âge d'aimer par amour, et non, la raison, et ce n'est pas demain que ça va cesser! Rien ne peut m'en empêcher, ni les uns, ni les autres, ni la morale, ni le temps, ni la distance... mon coeur est un chien fou que personne ne peut maîtriser!
Je t'embrasse Françoise!
Barbara
Bonsoir Françoise,
RépondreSupprimerOn ne badine pas avec l'amour, l'important c'est d'être sincère. J'adore cette photo de Doisneau, elle dégage toute une histoire et beaucoup d'amour.
Bizz et bonne soirée Pinky
Impossible de vivre sans amour, même si ce n'est qu'un chien, il me faut bécauter et caresser.
RépondreSupprimerBon week end ma Françoise et gros gros bisous.
Tu as raison, Marie, impossible de vivre sans amour. L'amour, c'est la Vie !
RépondreSupprimerBonne soirée à vous.
Je vous embrasse fort.
L'amour... le moment où les sens prennent tout leur sens pour extraire l'essence de la vie !
RépondreSupprimerça y est c'est le moment ! Bon anniversaire Françoise, si j'ai bien suivi ;-)
Sourire. Oui, tu as parfaitement suivi, Bérénice !
RépondreSupprimerUn grand merci à toi !
Ça doit être bien triste de finir nos jours en remarquant qu'on a raté tellement d'opportunités d'aimer et d'êtres aimés.
RépondreSupprimerBisous, bisous...
Oui, ce doit être bien triste, Azuldelmar, tu l'as dit...
RépondreSupprimerGros bisous à toi aussi, et bel après-midi.