.
Oui, parfois la pensée la plus folle, la plus impossible en apparence, s'implante si fortement dans votre esprit qu'on finit par la croire réalisable... Bien plus : si cette idée est liée à un désir violent, passionné, on l'accueille finalement comme quelque chose de fatal, de nécessaire, de prédestiné, comme quelque chose qui ne peut pas ne pas arriver !
Fiodor M. Dostoïevsky
.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Bonjour, merci de partager votre blog très sympa!
RépondreSupprimerHitler, Napoléon, ceux qui ont déclenché la bombe d'Hiroshima ont dû penser ainsi.
RépondreSupprimerAussi,ceux qui étaient mariés et tout à coup ont tremblé de passion dévorante pour quelqu'un d'autre, qui ont succombé à la tornade, tous ceux-là ont goûté la pensée la plus folle à laquelle même un fou n'aurait pas succombé...
La douce folie de Dostoievsky m'avait frappée déjà, et j'aimais ses vérités.
RépondreSupprimerL'extrait que tu nous donnes me laisse l'impression d'un vol plané, d'un élan sur le rythme confus de la vie. Aussi l'illusion agréable de la liberté, d'un abandon, d'un rêve! Et il en parle aussi, comme d'une sorte de fatalité...
Bonne journée ! Je t'embrasse.
Coucou Françoise ! :-)
RépondreSupprimerIl parait que croire c'est pouvoir ... quand on y met tout son cœur, tout son esprit l'impossible devient possible.
***Bonne journée Françoise et GROS BISOUS***
Nancy
Blog :
http://baobab2009.blogspot.com/
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerJe partage complétement la reflexion de Karl Chaboum...
Bonne journée pour toi et bon courage.
Je t'embrasse.
Hem...
RépondreSupprimerEt que dire de la folie des religions et du clergé?
De sa bénédiction envers des régimes totalitaires, de son silence coupable comme une acceptation, de ses croisades sanguinaires?
Que dire de l'inquisition? Des femmes brulées comme des sorcières, enterrées vivantes sous des pierres?
Que dire de celles au crane rasé à la libération, lavées d'une "honte" bien inférieure à celle que j'éprouve pour la folie populaire des bien-pensants?
Que dire des armes portées par des bras moins grands que des fusils?
Que dire de l'asservissement des femmes durant des siècles, le musellement de leurs envies, de leurs pensées?
Que dire des hordes belliqueuses refusant, sans même apporter de nuance, le droit aux femmes de disposer de leur corps?
Que dire des femmes battues, délaissées, abandonnées, avilies, méprisées, anéanties par des années d'indifférence ou de brimades?
Les moralistes me font suer.
"Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics en s'foutant pas mal des r'gards obliques des passants honnêtes"
Personnellement, je comprends très bien ce qu'a voulu dire Dostoïevsky, et j'approuve.
Gros bisous, Françoise.
Je crois effectivement comme dit Herbert (que j'embrasse au passage), que Karl a raison... à l'échelle humaine c'est tout à fait ça, la folie déraisonnable qui nous emporte dans la passion et que l'on ne peut éviter, quoi que l'on fasse!
RépondreSupprimerde gros bisous ma Françoise Passionnée!
Barbara
Lorsque je lis ce petit texte de Dostoïevsky, la première folie qui me vient à l'esprit est la folie amoureuse... alors, j'aimerais vous livrer cette citation d'Erasme qui a réussi l'exploit de'en faire l'éloge :
RépondreSupprimer"Plus l'amour est parfait, plus la folie est grande et le bonheur sensible."
En tout cas, bravo Françoise ! Bientôt ton espace va devenir un véritable café philo virtuel ;-)
On nait tous fous mais certains le restent...
RépondreSupprimerParfois un petit peu de folie peut être bien si elle ne blesse personne.
Gros bisous chère Françoise, que ta nuit soit "romantique".
Je partage le point de vue de Rom, en lisant ce texte que tu nous as proposé Françoise, j'ai vu la force, la puissance que nous pouvons déployer quand nous croyons à quelque chose ou en quelqu'un, j'ai vu le positif. Après toute folie trop forte, toute croyance qui veut s'imposer à tous, ne peuvent être que destructrices. Le trop tue le peu... Je t'embrasse fort Françoise.
RépondreSupprimerBonsoir Françoise
RépondreSupprimerIl y a deux façons de recevoir ce texte, mais celle qui me parle, est celle qui me dit de se dépasser, celle qui est positive et qui pousse à avancer dans douter.
Elle ne concerne pas essentiellement l'amour.
"Ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible".
Bon anniversaire ma Françoise, avec un peu de retard, mais je sais que tu ne m'en voudras pas.
Gros bisous petite gémelle
Passe une bonne nuit ...
Bonsoir Françoise,
RépondreSupprimerPersonnellement je partage l’avis de Rom.
Hitler, Napoléon, Staline et les autres sont de retour sous un autre patronyme mais ce sont toujours des prédateurs possédés par une folie sauvage.
Je ne peux m’empêcher d’ajouter le paragraphe d’une chanson, toujours d’actualité de Pauline Ester.
J'ai envoyé du pain pour sauver les enfants
Qui meurent de faim dans le petit écran
Quelle surprise en voyant qu'un militaire
S'envoyait tout cru mon sandwich au gruyère
Car voyez-vous notre pays est amoureux de ses bébés
Il leur envoie des caisses entières de balles de revolver
Ah ! J’allais oublier le quart monde et les fous qui s’en battent l’œil, passez-moi l’expression, et si je me disperse mais il a tant à dire sur les différentes formes de la folie !
Bérénice n’a pas tort Françoise, ton espace se transforme en un lieu métaphysique. :- )
Merci à toi pour ce thème bien pesé, et plus indirectement à Dostoievsky :- ) sans qui nous n’aurions pas clavardés sur ce vaste sujet.
Bonne fin de semaine.
Bises amicales.
Do.
Je dois dire que cela me plait bien que mon espace devienne un véritable café philo virtuel... sourire.
RépondreSupprimerBelle journée à vous ! Bisous.
Je donne, moi aussi, mon avis sur cette pensée de Dostoïevsky...
RépondreSupprimerJe pense que si l'on a vraiment envie de quelque chose, même si cela paraît impossible au départ, même si cela paraît insensé, si vraiment on se met à y penser fort, très fort, le côté impossible du début s'estompe, et on se rend compte que cette chose est finalement peut-être réalisable...
Je ne pensais pas, en la mettant, à la folie meurtrière, à la folie destructrice, mais plutôt à ce grain de folie que nous possédons tous en nous, et qui nous fait avancer et aller plus loin, qui nous pousse à aller explorer des horizons nouveaux, que nous ne pensions pas connaître un jour...
Bon week-end à vous tous, et merci pour tous vos précieux et si intéressants commentaires.
Je pars demain matin jusqu'à dimanche soir. Une petite escapade à Lyon...
Je vous embrasse bien fort.
et oui, Hitler par exemple était un fou.... et il a réalisé sa folie..
RépondreSupprimerBises Françoise