mardi 29 mai 2012

L'équilibriste

Photo trouvée ici 
Nous nous accoutumons trop vite à ce que nous avons. Dieu merci, le printemps vient parfois remettre du désordre dans tout ça, nous découvrons que nous n'avons jamais rien eu à nous et cette découverte est la chose la plus joyeuse que je connaisse.
(Christian Bobin)

mercredi 23 mai 2012

Sauvegarder sa solitude


L'unique moyen de sauvegarder sa solitude est de blesser tout le monde, en commençant par ceux qu'on aime.

C'est Emil Michel Cioran qui le dit... 

dimanche 20 mai 2012

S'affranchir de sa peur

Peinture de J.M. Folon


Lorsque nous nous affranchissons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.
(Mariane Williamson)

mardi 15 mai 2012

La lettre qu'on ne reçoit pas

Image trouvée ici
La lettre qu'on ne reçoit pas fait tellement plus mal que celle que l'on reçoit... quel qu'en soit le message.
(Robert Blondin)

lundi 14 mai 2012

Il y a dans le monde des jardiniers...

Il y a dans le monde des jardiniers invisibles qui cultivent les rêves des autres. (Jeanne Benameur)

Le jardinier, par Etienne Dinet

jeudi 10 mai 2012

Pouvoir être soi... quel bien être...

Photo du film : Quand Harry rencontre Sally
Quel bien être - quel inexprimable bien être – de se sentir parfaitement à l'aise avec quelqu'un, sans avoir à déguiser sa pensée ni à peser ses mots, sinon pour les laisser couler comme ils viennent...
 
Dinah Maria Mulock Craik

mercredi 9 mai 2012

Le regard de l'autre

Photo trouvée ici 
Le regard de l'autre n'est pas neutre. C'est une perception qui provoque une alerte émotive, une sensation d'invitation ou d'intrusion.
(Boris Cyrulnik)

lundi 7 mai 2012

ta place te cherche...

Cesse de chercher ta place dans la vie, ta place te cherche. (Kalif Ali)

Peinture de Folon

mercredi 2 mai 2012

Leny Escudero - Tu Te Reconnaîtras (1987)

Quand j'étais gamine, je l'entendais chanter, mon père aimait ses chansons.
J'aime toujours l'entendre chanter...

 

Ne t'arrête jamais...

Ne t'arrête jamais. On recule toujours dès que quelque chose est sur le point de se produire. (Peter Brook)

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne