jeudi 27 novembre 2008

Souvenirs ou rêves ?

Billet et musique un peu nostalgiques... mais je vais bien, je vous assure... sourire

Qu'est-ce qui différencie un souvenir unique d'un rêve ? Je ne puis trancher, puisque certains rêves, par leur cohérence, leur relief, leur logique interne et la richesse de leurs détails, donnent une impression de réalité qui même au réveil, ne se dissipe pas tout à fait. Inversement, n'a-t-on pas le sentiment, dans certains moments amers de solitude et d'échec, que les souvenirs qui vous assaillent - par exemple, un "grand amour" que vous avez cru, pendant quelques mois ou quelques années, partagé - ont été davantage rêvés que vécus?
Robert Merle


A propos de souvenirs, il y a du nouveau par ici... :
Des mots pour le dire

lundi 24 novembre 2008

Le Tai chi chuan

Bonjour !
Et c'est parti pour une nouvelle semaine...
J'espère que votre week-end s'est bien passé.
Il y a quelques temps, je vous avais dit que j'allais à des cours de Tai chi chuan. Et hier matin, de 9h à 12h, je suis allée à un stage. Je ne vous dis pas comme j'étais bien lorsque je suis rentrée : zen, cool, détendue... Tellement détendue que l'après-midi, je me suis allongée un moment et que j'ai dormi deux heures !... mais chut, il ne faut pas le dire... sourire.
Si vous avez l'occasion de pouvoir en faire, essayez, c'est vraiment bien. Et le Tai chi chuan fait travailler en même temps le corps et l'esprit. C'est simple, je n'ai pas vu passer ces trois heures, et je n'ai pensé à rien d'autre. Les mouvements, postures, enchainements demandent beaucoup de concentration, donc on n'a pas le temps de penser à autre chose, et croyez moi, qu'est-ce que ça fait du bien !...
Enfin bref, au cas où vous ne l'auriez pas compris, j'aime faire du Tai chi chuan !... rires
Bonne journée à vous ! et de gros bisous.

Photo trouvée sur Google



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samedi 22 novembre 2008

Bon week-end

Mon ami Francis m'a fait passer un lien pour aller visiter un site animalier. Allez voir, il vaut vraiment le détour. Les amateurs de photos, vous allez vous régaler ! C'est ici :

Bon week-end à vous, et à très vite !
Je vous embrasse fort.

mardi 18 novembre 2008

Petite pause

En raison d'un surplus de travail et d'un emploi du temps un peu chargé, et pour privilégier mes visites chez vous et vous lire, je vous laisse quelques jours en compagnie de cette très belle chanson de Claude Nougaro : "Ami chemin".
Belle journée à vous ! Je vous embrasse fort.




Bel ami, quel bonheur de te voir devant moi
Quelle joie, bel ami, te voilà
Justement ces jours-ci je ne pensais qu'à toi
Laisse-moi te serrer dans mes bras

Que de fois sur mes routes quand il faisait froid
Quand le doute et la peur m'étreignaient
J'ai senti ta présence et le son de ta voix
Me redire encore que tu m'aimais

Ami, quelles que soient nos vies
Dans les lignes de nos mains
Et l'étoile qui nous lie
A nos destins
Ami, je viens de la nuit
Tu arrives du matin
Et nous voici réunis
A mi-chemin

On a tous dans le coeur le désir de trouver
Un écho, un semblable, l'âme soeur
Un sourire, une phrase, une complicité
Une rencontre venue d'ailleurs

J'étais mal dans ma tête et je me détestais
D'être gris, malheureux et soudain
Avec toi, bel ami, la lumière est entrée
Me voici redevenu jardin

Ami, quelles que soient nos vies
Dans les lignes de nos mains
Et l'étoile qui nous lie
A nos destins
Ami, je viens de la nuit
Tu arrives du matin
Et nous voici réunis
A mi-chemin

Pas besoin de refaire le monde, il est fait
Il est fait par chacun d'entre nous
Nous serons des enfants dans un conte de fées
Que nous raconteront nos nounous

Ami, quelles que soient nos vies
Dans les lignes de nos mains
Et l'étoile qui nous lie
A nos destins
Ami, je viens de la nuit
Tu arrives du matin
Et nous voici réunis
A mi-chemin...

Claude Nougaro

lundi 17 novembre 2008

Effleurer

Je vous dépose ce matin ces quelques lignes de Pierre Sansot sur le bon usage de la lenteur...
Bon début de semaine à vous ! et gros bisous.

Effleurer et non s'affairer.
Faisons le serment d'effleurer et non point d'empoigner - et alors les êtres nous livreront ce qu'ils sont, ce qu'ils consentent à être, progressant vers nous à l'allure qui est la leur, parfois sur un mode vivace, parfois sur un mode lent.
Pierre Sansot

vendredi 14 novembre 2008

Cet impossible

Je me tourne vers toi,
au lit ou dans la vie,
et je découvre que tu es faite d'impossible.

Je me retourne alors vers moi
et je vois la même chose.

C'est pour cela
que bien qu'aimant le possible,
nous finirons par l'enfermer,
pour qu'il n'empêche plus cet impossible
sans lequel nous ne pouvons vivre ensemble.

Roberto Juarroz
Poésie verticale

jeudi 13 novembre 2008

Gone gone gone

Un peu de rythme et de bonne humeur pour bien commencer la journée : "Gone gone gone", Robert Plant et Allison Kraus.
Et bien oui, j'aime le rock aussi ! et j'aime le danser. Allez !!!...

mercredi 12 novembre 2008

Trop ou trop peu...

Donnez peu à un être. Il trouvera que c'est trop. Mettez-vous à lui donner beaucoup : il trouvera que ce n'est pas assez. Ainsi s'expliquent la naissance et la mort de toutes les affections. L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout.
Gustave Thibon

lundi 10 novembre 2008

La tendresse

Chanson des années 70 que j'ai écoutée et réécoutée, chanson d'une autre époque, un peu démodée peut-être, mais peu importe, j'ai envie de la réécouter encore une fois avec vous, et de partager avec vous ce moment de tendresse, car la tendresse, il n'y en a jamais de trop.



La tendresse
C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu
Avec le cœur au bord des yeux
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse
C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire
C'est quand on peut se séparer sans se maudire
Sans rien casser, sans rien détruire
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse
C'est un geste, un mot, un sourire quand on oublie
Que tous les deux on a grandi
C'est quand je veux te dire je t'aime et que j'oublie
Qu'un jour ou l'autre l'amour finit
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

Allez viens...

Daniel Guichard

vendredi 7 novembre 2008

Les absents

Prisonniers des absents, mon ami, ainsi sommes-nous. Le regret du passé, la peur de l'avenir nous égarent sans cesse. Nous cherchons obstinément des chemins dans ces inexistences. Et pendant ce temps-là, la vie émerveille le monde et nous attend, infiniment patiente.
Henri Gougaud


Photo de Steven Mitchell

mercredi 5 novembre 2008

Avis

Voyageurs du soir qui suivez la rumeur
Des vagues et l'étoile bleue des baies,
Gardez-vous de trop songer à vos songes
Et d'héberger pour longtemps les chagrins
Qui saccagèrent votre vie passée.
Il est au bout de la nuit une terre tout ensemble
Proche et lointaine que le jour naissant
Exalte d'hirondelles et de senteurs de goyave.
Un pays à portée de coeur et de sourire
Où le désir de vivre et le bonheur d'aimer
Brûlent du même vert ardent que les filaos.
Craignez de le traverser à votre insu :
Les saisons sur vos talons brouillent le paysage ;
Mais chaque pas est la chance d'un rêve.

Fatho Amoy

Chaque aurore est une chance,
Ceda, Abidjan, 1980 (Côte d'Ivoire)

lundi 3 novembre 2008

Bonsoir à vous !

Non, je ne suis pas sous les eaux de la Loire (il y a eu de très grosses inondations tout près de chez moi, hier ; je vous mettrai des photos prochainement, dès que je le pourrai), mais depuis samedi, j'ai un nouveau serveur internet, et pour l'instant, je ne peux pas me connecter sur mon PC. Je peux juste me servir de mon ordinateur dont je me sers pour travailler, et il est assez limité pour les blogs (logique, il est fait pour travailler... rires).
J'espère que d'ici demain soir, j'aurai l'adaptateur qui me permettra de me connecter sur le PC et ainsi, je pourrai poster normalement (images, photos, couleurs, etc.)
En attendant, je m'en vais aller faire un petit tour chez vous, car cela, cet ordinateur me permet tout de même de le faire... sourire.
Je vous embrasse très fort. Belle soirée à vous.

Et de gros bisous supplémentaires à toi, Jaca, mon amie de l'espace, et à toi, Barbara, ma petite scorpionne !
Un très joyeux anniversaire à vous deux !

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne