lundi 3 septembre 2012

Pause finale

Un coeur qui bat s'arrête. Je ne publierai plus de billets sur ce blog. Je le "lâche" avec nostalgie, il m'a permis de faire de si belles rencontres, mais je n'ai plus le temps, peut-être plus l'envie, de m'en occuper. Il est toujours difficile de fermer un lieu que l'on aime et qui nous a tant apporté, mais il faut faire des choix parfois, et actuellement, ce blog ne fait plus partie de mes priorités. Je continuerai néanmoins d'alimenter mon autre blog J'ai envie d'en parler. Alors si le coeur vous en dit, vous pouvez me retrouver là-bas. Bonne continuation à vous. Et peut-être à bientôt, ailleurs.

Peinture de Folon

vendredi 3 août 2012

Pause estivale

« Est, ouest, sud ou nord, il n'y a pas de différence. Peu importe votre destination, assurez-vous seulement de faire de chaque voyage un voyage intérieur. Si vous voyagez intérieurement, vous parcourrez le monde entier et au-delà. » (Elif Safak)

Il est venu le temps des vacances ! Bonne continuation estivale et à bientôt !

mercredi 1 août 2012

Le roi, le sage et le bouffon

« Il faut distinguer la ténacité de l'obstination : savoir insister et persévérer au bon moment, savoir aussi se retirer et renoncer quand il le faut. »
« La sagesse, c'est laisser croître ce qui naît, savourer ce qui est mûr et laisser aller ce qui est mort. »
« Notre monde est un jardin bienfaisant et un immense champ de bataille. »
« Au nom de Vérités absolues, que de morts inutiles... »
« La raison sépare et isole alors que l'intuition unifie et harmonise. »
(Shafique Keshavjee - Le roi, le sage et le bouffon) 

mardi 31 juillet 2012

Bienheureuse et riche est votre vie... jusqu'à ce que...

Bienheureuse et riche est votre vie, pleine et complète - à ce que vous croyez. Jusqu'à ce que quelqu'un arrive et vous fasse comprendre ce que vous avez raté tout ce temps. Tel un miroir qui reflète plus ce qui manque que ce qui est là, il montre les vides de votre âme - les vides que vous avez refusé de voir. Cette personne peut être un amant, un ami ou un maître spirituel. Parfois il peut être un enfant sur lequel veiller. Ce qui compte, c'est de trouver l'âme qui va compléter la vôtre. Tous les prophètes ont donné le même conseil : trouvez celui qui sera votre miroir ! Pour moi ce miroir est Shams de Tabriz.
(Soufi, mon amour - Elif Safak)

jeudi 26 juillet 2012

Le silence éloquent n'existe pas...

José Saramago
Ce qu'une certaine littérature paresseuse qualifia longtemps de silence éloquent n'existe pas, les silences éloquents sont simplement les paroles qui nous sont restées dans la gorge, les paroles étouffées qui n'ont pas pu échapper à un resserrement de la glotte.
(José Saramago)

lundi 23 juillet 2012

Sans la soif de sa fleur, le jardinier n'existe pas

La rose qui meurt de soif a besoin du jardinier, mais le jardinier a encore plus besoin de la rose qui meurt de soif : sans la soif de sa fleur, il n'existe pas.
(Amélie Nothomb)

dimanche 15 juillet 2012

Nous sommes les jouets de nous-mêmes...

Nous sommes les jouets de nous-mêmes, parfois aussi nos propres comédiens ; et cela si naturellement, que nous ne le voyons pas.
(Lucien Arréat)

vendredi 6 juillet 2012

Pourquoi nous haïr ?...

Pourquoi nous haïr ? Nous sommes solidaires, emportés sur la même planète, équipage d'un même navire. Et s'il est bon que des civilisations s'opposent pour favoriser des synthèses nouvelles, il est monstrueux qu'elles s'entredévorent.
(Antoine de Saint-Exupéry)

lundi 2 juillet 2012

mardi 26 juin 2012

Pourquoi pas ?

Une utopie qui se borne à décrire un rêve irréalisable est plus néfaste qu'utile ; le fossé entre le réel vécu dans l'instant et le souhaitable imaginé pour plus tard apparaît définitivement infranchissable. Tous les abandons sont alors justifiés, tous les projets se heurtent à la lâcheté des « À quoi bon ? ». 
Elle peut être au contraire un facteur de renouveau, être à l'origine d'une dynamique, si elle est reçue en suscitant un « Pourquoi pas ? ».
(Albert Jacquard)

lundi 25 juin 2012

Mais vivre sans tendresse...

Mais vivre sans tendresse 
On ne le pourrait pas
 Non, non, non, non
 On ne le pourrait pas 


Paroles complètes de la chanson ici

vendredi 22 juin 2012

Ce qui est dit l'a été, et pour toujours le sera

Ce qui est dit l'a été, et pour toujours le sera. Les mots lancés à haute et intelligible voix sont dotés d'un pouvoir de perforation: ils entrent en nous, nous envahissent, s'installent dans notre mémoire, ne s'en vont plus jamais.
(Les Autres (2006)) (Alice Ferney)

mardi 19 juin 2012

La fille à la fleur

Rien ne justifie la guerre. Jamais. (René Barjavel)

"La fille à la fleur" - Marc Riboud - 1967

lundi 18 juin 2012

Le décalage

Peinture de J.J. Henner
Que peut changer un mot ? Une phrase ? Une lettre ? On ne devrait pas écrire. Le décalage est trop grand entre le moment où on écrit une lettre et celui où elle est lue.
(Gil Bluteau)

vendredi 15 juin 2012

Dis-le...

Dis ce qui t'est le plus personnel, dis-le, il n'y a que cela qui importe, n'en rougis pas : les généralités se lisent dans les journaux.
(Elias Canetti)

mardi 12 juin 2012

L'inachevé...

L'inachevé, l'incomplétude seraient essentiels à toute perfection.
(Christian Bobin)

dimanche 10 juin 2012

Franchir la porte

Photo trouvée ici
Franchir la porte, c'est tout un monde,
mais, en fait, il suffit de faire un pas.
(Jean Anouilh)

jeudi 7 juin 2012

samedi 2 juin 2012

Si votre quotidien vous paraît pauvre...

Rainer Maria Rilke
Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses.
(Rainer Maria Rilke)

mardi 29 mai 2012

L'équilibriste

Photo trouvée ici 
Nous nous accoutumons trop vite à ce que nous avons. Dieu merci, le printemps vient parfois remettre du désordre dans tout ça, nous découvrons que nous n'avons jamais rien eu à nous et cette découverte est la chose la plus joyeuse que je connaisse.
(Christian Bobin)

mercredi 23 mai 2012

Sauvegarder sa solitude


L'unique moyen de sauvegarder sa solitude est de blesser tout le monde, en commençant par ceux qu'on aime.

C'est Emil Michel Cioran qui le dit... 

dimanche 20 mai 2012

S'affranchir de sa peur

Peinture de J.M. Folon


Lorsque nous nous affranchissons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.
(Mariane Williamson)

mardi 15 mai 2012

La lettre qu'on ne reçoit pas

Image trouvée ici
La lettre qu'on ne reçoit pas fait tellement plus mal que celle que l'on reçoit... quel qu'en soit le message.
(Robert Blondin)

lundi 14 mai 2012

Il y a dans le monde des jardiniers...

Il y a dans le monde des jardiniers invisibles qui cultivent les rêves des autres. (Jeanne Benameur)

Le jardinier, par Etienne Dinet

jeudi 10 mai 2012

Pouvoir être soi... quel bien être...

Photo du film : Quand Harry rencontre Sally
Quel bien être - quel inexprimable bien être – de se sentir parfaitement à l'aise avec quelqu'un, sans avoir à déguiser sa pensée ni à peser ses mots, sinon pour les laisser couler comme ils viennent...
 
Dinah Maria Mulock Craik

mercredi 9 mai 2012

Le regard de l'autre

Photo trouvée ici 
Le regard de l'autre n'est pas neutre. C'est une perception qui provoque une alerte émotive, une sensation d'invitation ou d'intrusion.
(Boris Cyrulnik)

lundi 7 mai 2012

ta place te cherche...

Cesse de chercher ta place dans la vie, ta place te cherche. (Kalif Ali)

Peinture de Folon

mercredi 2 mai 2012

Leny Escudero - Tu Te Reconnaîtras (1987)

Quand j'étais gamine, je l'entendais chanter, mon père aimait ses chansons.
J'aime toujours l'entendre chanter...

 

Ne t'arrête jamais...

Ne t'arrête jamais. On recule toujours dès que quelque chose est sur le point de se produire. (Peter Brook)

lundi 30 avril 2012

La nature nous parle...

C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas. (Victor Hugo)
Photo trouvée sur le net via Google

dimanche 29 avril 2012

la beauté de l'instant...

Photo trouvée ici
Observer un coucher de soleil d'été. Le regarder rougir puis décliner lentement vers l'horizon. Contempler la couleur changeante du paysage. Les teintes bigarrées du ciel. Assister à la disparition progressive de l'astre dans le lointain. Noter les derniers feux qui scintillent par-delà notre champ de vision. Et noter comme l'on se sent serein, envahi par la beauté de l'instant.
(Catherine Rambert)

mercredi 25 avril 2012

La conversation amoureuse

Comme sont subtils et nombreux, et lourds à porter, nos fourvoiements, nos pensées secrètes, nos espérances inavouées, les gestes que nous attendons d'autrui, ceux que nous retenons, les mots que nous voulons entendre, ceux que nous entendons et qui n'ont pas été dits.

(La Conversation amoureuse - Alice Ferney)

mardi 24 avril 2012

Un second souffle

Peinture de Sophie Costa
Je pensais fermer "Un coeur qui bat", je pensais le faire ces jours-ci. Et puis, j'ai réfléchi, et je me suis dit qu'il m'avait permis de faire de si belles rencontres qu'il méritait que je lui donne un second souffle. Alors je viens de refaire les peintures et les tapisseries, il faut bien un peu de changement pour la reprise. Il n'y a que la bannière qui a survécu à ce relooking, je ne sais encore si je vais la garder ou la faire disparaître. A voir. Et je vais refaire battre ce petit coeur, il s'est assez reposé. :-)
Je continuerai à déposer ici des citations et des poèmes, ou textes, qui me plaisent et qui me parlent (bien évidemment...).

Pour ce soir, je dépose ces mots :
Il faut toujours semer derrière soi un prétexte pour revenir, quand on part. (Alessandro Baricco)
Eh ben oui, pardi !... :-)

lundi 13 février 2012

Sur le chemin du temps... (Pause)

Mon blog "Un coeur qui bat" va être en pause pendant quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, je ne sais pas encore, le temps de retrouver le chemin de l'inspiration, mais aussi le chemin du temps, car celui-ci me manque pour alimenter régulièrement tous mes blogs. Je privilégierai donc pour l'instant mes deux autres blogs qui sont des blogs plus personnels et plus intimes ("Des mots pour le dire" et "J'ai envie d'en parler", voir colonne de droite).
Je vous dis donc à bientôt, ici ou ailleurs, et je vous embrasse.

mercredi 8 février 2012

Lynda Lemay - Je t'aime encore

Une magnifique et très émouvante chanson de Lynda Lemay. 
Je l'ai découverte ce matin, je ne la connaissais pas. 
C'est pour vous...

 

dimanche 5 février 2012

Ne t'écarte pas...

Ne t'écarte pas des futurs possibles avant d'être certain que tu n'as rien à apprendre d'eux. (Richard Bach)

dimanche 29 janvier 2012

L'amour se transforme

Le visage change, l'identité est fragile, l'amour se transforme, la maison peut se craqueler, l'éternité est un rêve, la durée un idéal. (Alice Ferney)

vendredi 27 janvier 2012

Une douce nostalgie m'étreint...

À quoi la musique fait appel en nous, il est difficile de le savoir ; ce qui est certain, c'est qu'elle touche une zone si profonde que la folie elle-même n'y saurait pénétrer. (Emil Michel Cioran)

Cette citation parce que, tout en travaillant, je suis en train d'écouter de la musique qui me bouleverse... Est-ce la musique elle-même ? Est-ce ce qu'elle m'évoque ? ce qu'elle me rappelle ? Est-ce ce mélange de sons musicaux, ce mélange de voix grave et claire (il s'agit d'un duo) ? En tous cas, une douce nostalgie m'étreint en l'écoutant... 

mardi 24 janvier 2012

Une chanson incomplète... ou un vieux carnet d'adresses...

Il n’existe rien qui ne vous fasse plus prendre conscience des aléas de la vie qu’une chanson incomplète. Ou qu’un vieux carnet d’adresses. (Carson McCullers)

mardi 17 janvier 2012

Interlude...

Le temps d'une pause...
Ce petit train rappellera bien des souvenirs à certains...

dimanche 15 janvier 2012

Aimer

L’homme n’est pas qu’un corps. L’amour n’est pas qu’une rencontre de deux corps. Aimer c’est en même temps partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes. Ceux qui mutilent l’amour l’ignoreront toujours. Il est, indestructiblement, fait de la joie des corps et de l’union des espérances. Indestructiblement liés, comme les branches d’un arbre qui n’existent que par ses racines. (Martin Gray)

mercredi 11 janvier 2012

La tourmente ou la brise...

Les paroles ont une force insoupçonnée. Elles sont la tourmente ou la brise, la pluie qui dévaste ou qui irrigue. (Martin Gray)

mardi 10 janvier 2012

La rencontre...

Une rencontre, c'est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après. (E.E. Schmitt)

jeudi 5 janvier 2012

Le privilège de vivre

En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. (Marc Aurèle)

mardi 3 janvier 2012

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne