mardi 23 décembre 2008

Joyeuses fêtes

Je vous souhaite de passer
de très bonnes fêtes de fin d'année,
entouré(e)s des personnes que vous aimez
et qui vous aiment.

Mon blog va faire une pause pendant quelques jours.
Je vous dis donc à très bientôt et
je vous embrasse très fort.

dimanche 21 décembre 2008

Merci

Merci à vous tous pour vos gentils mots laissés ici et ailleurs et qui me touchent infiniment.

Hier, nous avons fait la connaissance de Noé. Non seulement, c'est un petit ange, mais c'est une petite merveille... Une première rencontre chargée en émotion et en bonheur intense.

Pour vous, un petit cadeau : la photo de sa petite menotte prise hier en fin d'après-midi, une petite menotte de à peine un jour... Comment ne pas craquer ?... sourire.

Je vous embrasse très fort.


vendredi 19 décembre 2008

Naissance de Noé

Ce soir, à 19 heures,
un petit ange est né !...
Le petit Noé est parmi nous.
Aurélie et Benoit sont les heureux parents
Et moi, je suis une grand-mère comblée !

Trois semaines d'avance,
le petit coquin
Il était bien pressé
de montrer le bout de son nez
Il est tout mimi, tout mignon,
une petite frimousse adorable.
Je l'ai juste aperçu sur une photo
et déjà je l'aime tant
Au plus vite, c'est certain,
nous partirons faire sa connaissance
et féliciter notre petite Aurélie
et notre fiston Benoit.
Ils sont aux anges
grâce à leur petit angelot.
Quelle jolie histoire d'amour
qui commence ce soir...

Félicitation, petite belle-fille
Tu peux être fière de toi
Tu vas être une maman merveilleuse,
je le sais, je te connais
Félicitation, mon Benoit chéri
Te voilà à ton tour, papa
Comme c'est étrange
Il ne me semble pas loin le temps
où tu étais toi aussi un petit bébé
si mignon, si adorable
que je promenais dans les couloirs
de la maternité
et dont j'étais si fière

Je vous souhaite
plein de bonheur et de joie
et vous fais de tendres bisous
A très vite, vous trois...

F.A.

Ma tendresse

Ma tendresse est ce chemin
Que je ne savais prendre
Découvert bien après les peurs
Bien après les doutes
Plus loin que les demandes
Plus profond que les désirs.
Ma tendresse
Est dans ce regard qui agrandit les possibles
Et accueille l'imprévu
Elle est dans cette qualité de l'attention qui se transforme
Un objet, un événement ou un être
Et le prolonge plus loin,
Plus beau, bien au-delà de l'instant.
Ma tendresse est un sourire
Porte ouverte sur l'incertitude du fugitif,
Sur le trop-plein de l'éphémère.
Ma tendresse est un geste entier
Avec lequel je crée le présent
Pour en faire un cadeau.
Elle est ce mouvement invisible et précieux
De mon corps vers le tien
Brise-chagrin silencieux
Où s'efface la détresse d'un jour malheureux.
Ma tendresse est respiration
Au rythme de ton écoute,
Elle est émotion au secret de nos dires
Elle est confiance à l'abandon de nos corps
Elle abolit le temps pour en faire une durée
Inscrite dans l'espace d'un territoire protégé.
Avec ma tendresse je te dis le verbe aimer
Qui se conjugue ainsi toujours au Présent.

Jacques Salomé
Apprivoiser la tendresse

lundi 15 décembre 2008

Le temps d'une pause

Oui, le temps d'une pause. Cette fin d'année est chargée en événements présents et à venir que je ne veux pas négliger, et je n'ai pas suffisamment le temps de m'occuper de tous mes blogs. Alors, une petite pause s'impose. Vous pouvez toujours me retrouver sur mon blog Photos si le coeur vous le dit. Et je continuerai de toute façon à venir vous lire.
Bonne semaine à vous tous. Je vous embrasse.

Une petite citation, tout de même... sourire.

On n'est jamais sûr de rien, mais il y a tout de même un principe qui peut être utile. C'est de n'agir que d'après ce que nous croyons être la vérité. On peut se tromper, on peut faire un geste malheureux : à ce moment-là, il faut s'arrêter.
Bertrand Russell

vendredi 12 décembre 2008

Le vol de la colombe

Sur chaque espoir déçu
Sur chaque vie brisée
Sur la colère tue
Sur la rage rentrée

Sur le baiser reçu
Sur le baiser donné
Sur chaque enfant conçu
Sur l'amour menacé

Sur le voile de deuil
Sur la joue de l'enfant
Sur la clarté de l'oeil
Sur le ventre vivant

S'inquiète une colombe...

Armando Monjo

jeudi 11 décembre 2008

Suzanne

Graeme Allwright et Maurane interprètent "Suzanne", chanson de Leonard Cohen.
Un pur moment d'émotion... C'est pour vous.

lundi 8 décembre 2008

Ma liberté, c'est l'amour

À vingt ans, on exige la liberté d'être avec tous.
À cinquante, on se contente de la liberté d'être avec soi-même.
À vingt ans, on exige la liberté de voyager à travers le monde pour tenter d'y découvrir la vérité des autres.
À cinquante, on n'en finit plus de voyager chez soi à la recherche de sa propre vérité.
À vingt ans, on voudrait tout faire en même temps et tout obtenir d'un seul coup.
À cinquante, on cherche le temps de ne faire qu'une chose à la fois et on rêve de n'obtenir que ce qu'on a découvert d'essentiel.
L'essentiel c'est l'amour.

Pierre Bourgault

jeudi 4 décembre 2008

La dernière douane

Depuis que le silence
n'est plus le père de la musique
depuis que la parole a fini d'avouer
qu'elle ne nous conduit qu'au silence
les gouttières pleurent
il fait noir et il pleut

Dans l'oubli des noms et des souvenirs
il reste quelque chose à dire
entre cette pluie et Celle qu'on attend
entre le sarcasme et le testament
entre les trois coups de l'horloge
et les deux battements du sang

Mais par où commencer
depuis que le midi du pré
refuse de dire pourquoi
nous ne comprenons la simplicité
que quand le coeur se brise.

Nicolas Bouvier
In "Le dehors et le dedans"


Très beau poème, déposé lundi soir dans les commentaires par Photoeil, et que j'ai envie de partager avec vous.

lundi 1 décembre 2008

Le silence n'est pas l'oubli


Même en musique où tout est harmonie, il y a des pauses, des silences. Acceptons donc aussi ces arrêts du coeur dont nous souffrons parfois de la part de ceux qui nous aiment.
Augusta Amiel-Lapeyre


Et je rajouterais :
Qu'ils acceptent aussi les nôtres... Silence ne veut pas dire oubli...

Bon début de semaine à vous ! Pour moi, elle sera encore bien chargée, et je ne serai peut-être pas encore bien présente ces jours à venir. Mais je pense à vous et je ne vous oublie pas. Gros bisous.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne