jeudi 26 novembre 2009

Prélude

Georges Chelon...
Ses chansons, ses mots, sa voix m'accompagnent déjà depuis fort longtemps.
Et malgré le temps qui passe, je ne m'en lasse pas...
Pour vous, et pour moi, cette si belle chanson d'amour, tendre, douce, délicate...


lundi 23 novembre 2009

Je sais bien cacher ce qui se passe en moi

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« Je peux être blessée très profondément par un petit rien, un mot, un geste ; c’est comme un effondrement, mais je sais bien cacher ce qui se passe en moi. Personne ne s’en doute dans mon entourage. Même quand je ne suis plus qu’angoisse et panique, j’arrive à sourire.

C’est un cauchemar et personne ne peut comprendre la violence de ce que j’éprouve. C’est comme si je n’avais pas d’identité, je suis envahie par les autres, je ne peux que jouer à la petite fille sage. »


Jacques Salomé et Sylvie Galland

(Si je m’écoutais, je m’entendrais)
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jeudi 19 novembre 2009

La magie des rencontres

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Ces êtres de dialogue, de partage et de mouvance que nous sommes, vivent de la magie des rencontres, meurent de leur absence. Chaque rencontre nous réinvente illico - que ce soit celle d'un paysage, d'un objet d'art, d'un arbre, d'un chat ou d'un enfant, d'un ami ou d'un inconnu. Un être neuf surgit alors de moi et laisse derrière lui celui qu'un instant plus tôt je croyais être.

Christiane Singer
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mardi 17 novembre 2009

Les nuages, c'est comme les rêves...

Les nuages, c’est comme les rêves. Tantôt gais, tantôt tristes. On croit les tenir, ils se décomposent sous la main. Le souvenir est souvent ce qu’il en reste de meilleur.

Harry Bernard


(Photo retouchée en contraste et faite par moi)

lundi 16 novembre 2009

Le dernier pour la route

Hier soir - enfin... tout à l'heure en fait (sourire) - je suis allée à nouveau au cinéma. Après avoir délaissé les salles de cinéma pendant quelques mois, j'ai retrouvé un grand plaisir à y retourner.

Cette fois, je suis allée voir "Le dernier pour la route", un film de Philippe Godeau, réalisé d'après le livre de Hervé Chabalier qui a lui même vécu l'alcoolisme et qui s'en est sorti.

L'histoire :
Hervé (François Cluzet) patron d'une agence de presse décide d'en finir avec l'alcool. Loin de tout et grâce aux autres, il parvient à combattre sa dépendance, en repartant vers une nouvelle vie... ( cinefilm, )

J'ai aussi beaucoup aimé ce film, malgré certaines critiques un peu sévères.

A la fin de la projection, deux anciens dépendants à l'alcool, de l'association "Vie libre", et maintenant guéris, sont venus parler de leur histoire.
Merci à eux pour leur témoignage très intéressant, émouvant et instructif.


vendredi 13 novembre 2009

Bon week-end à vous !

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Peinture de Jim Dine

Il y a un atome humain qui est le critère de tout acte, de toute pensée, de tout art, de toute science, de toute relation, de tout langage, etc. c'est un mot qui en dit plus que Amour, c'est Cœur. Et c'est la clef de l'Univers.

André Bouguénec

jeudi 12 novembre 2009

Mademoiselle Chambon

Ce soir, avec une amie, je suis allée au cinéma voir "Mademoiselle Chambon".
Une histoire d'amour, traitée avec beaucoup de délicatesse, de pudeur, une histoire d'amour sentimentale et mélancolique. J'ai beaucoup aimé.
Voici la bande annonce.





Le Monde : "Si on a vu "Partir" de Catherine Corsini (...), (je l'ai vu, je n'ai pas aimé) on se fera la réflexion, à la vision de Mademoiselle Chambon, que le maçon est décidément émotif. Après Sergi Lopez emporté par la passion de Kristin Scott Thomas, voici Vincent Lindon troublé par Sandrine Kiberlain. Ce maçon-là vient de loin, d'un roman d'Eric Holder paru en 1996 (J'ai lu). De toute façon, l'effet dramatique est intemporel, qui oppose la solidité des maisons à la fragilité des vies qui les habitent. Sur cette idée tout ordinaire, Stéphane Brizé et ses interprètes ont construit un film d'une grande délicatesse, qui assume parfaitement sa condition de spectacle tout en s'approchant au plus près de la vérité des sentiments."

Lire la suite -->
ici,

mercredi 11 novembre 2009

Tous les enfants sont des poètes

[..] presque tous les enfants sont des poètes, c'est-à-dire qu'ils ont souvent un sens assez profond du mystère; ils sont dans un monde un peu comme des étrangers qui arrivent dans un pays où ils n'avaient jamais mis les pieds, et ils regardent autour d'eux avec beaucoup d'étonnement. Le but de l'éducation est de faire peu à peu disparaître cet étonnement en expliquant à l'enfant le sens de ce qui l'étonne. Et peu à peu il grandit et se sent tout à fait chez lui dans un monde où plus rien ne peut l'étonner. Et c'est ainsi que meurent les poètes.

Julien Green


Heureusement, les poètes ne meurent pas tous, j'en ai croisés...

Jeux interdits - Georges Poujouly, Brigitte Fossey

dimanche 8 novembre 2009

En automne...

En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.

Khalil Gibran

vendredi 6 novembre 2009

Bonne fin de semaine !

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Il est beau ce mandala, non ? Je l'ai pris --> ici.

Bonne fin de semaine à vous ! Gros bisous.
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mercredi 4 novembre 2009

Comprendre...

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Comprendre, ce n'est pas tout comprendre,
c'est aussi reconnaître qu'il y a de l'incompréhensible.

Edgar Morin


Arrêter de vouloir tout comprendre, tout expliquer, tout contrôler.

Accepter l'incompréhensible, l'inexplicable.
Accepter de perdre le contrôle, de temps en temps.

Cela doit faire du bien parfois, non ?...

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lundi 2 novembre 2009

La partition musicale de chacun

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Tant que les gens sont encore plus ou moins jeunes et que la partition musicale de leur vie n'en est qu'à ses premières mesures, ils peuvent la composer ensemble et échanger des motifs [...] mais, quand ils se rencontrent à un âge plus mûr, leur partition musicale est plus ou moins achevée, et chaque mot, chaque objet signifie quelque chose d'autre dans la partition de chacun.


Milan Kundera

Le malentendu

Heureusement qu'il y a le malentendu, car sans le malentendu on ne s'entendrait jamais.
Charles Baudelaire

Tout comme Baudelaire, je pense, en effet, que tout malentendu est constructif et positif, car il nous permet d'écouter et surtout d'entendre l'autre.

Bon début de semaine à vous tous !

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne