mardi 22 décembre 2009

Bonnes fêtes de fin d'année

Parce que la vie continue...

La vie continue avec ses peines,

mais elle continue aussi avec ses joies

et parce que j'ai eu un clin d'oeil de Jean ce soir,

ou me le suis-je imaginé, mais peu importe,
ce clin d'oeil, malgré mon chagrin, m'a fait sourire...

Jean n'était pas loin, j'en suis sûre.


Parce que la vie continue,
Ce soir, je tiens à vous souhaiter de très bonnes fêtes de Noël et de fin d'année.

Qu'elles soient pleines de joie, de douceur, de tendresse et d'amour.


Et je tiens à vous remercier infiniment pour tous vos témoignages d'amitié, laissés ici et là.

Je vous remercie vraiment du fond du coeur.
Ils m'ont fait un bien immense.
Bonnes fêtes à vous ! Je vous embrasse.


mardi 15 décembre 2009

Et si l'ombre était la lumière...

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Et si ce que nous appelons l’ombre était la lumière...


Si l’être perdu était à jamais retrouvé parce qu’il est devenu un être de lumière qui veille sur nous et nous environne par tous les côtés…


Car les morts peuvent plus pour nous que les vivants, ils sont heureux lorsque nous sommes heureux, eux qui font leur chemin à l’envers ou à l’endroit de l’envers dans l’autre dimension.


Et si nous disions qu’ils ont quitté la vie pour rentrer dans une autre sorte de vie, qu’ils sont des messagers, des voyageurs, des anges gardiens plus attentifs à nous que jamais…


Car, en l’autre vie, ils entendent tout, tout ce qui vient de cette vie-ci est amplifié, répercuté mille fois dans l’autre.


Si nous voulons que ceux qui sont partis soient heureux, il nous faut être heureux pour les laisser partir, pour les laisser vivre leur vie hors vie, tout comme sur terre…


Julos Beaucarne

mercredi 2 décembre 2009

Blog en pause - Le départ de Jean

Lundi matin, 30 novembre, mon frère, mon grand frère que j'aimais tant, que je chérissais tant, est mort. Il est parti à l'âge de 57 ans, sans prévenir. Rien ne le laissait présager. Il est mort d'une rupture d'anévrisme, 40 ans après mon père, qui lui en avait 59.
Aujourd'hui était le jour de ses funérailles.
Je suis encore sous le choc. Je n'arrive pas à réaliser que je ne le reverrai plus, que l'on ne prendra plus jamais de fous-rires ensemble, qu'il ne me dira plus "Alors, ma petite soeur, tu vas bien ?", que je ne l'entendrai plus jamais jouer de la guitare, ni chanter, et plein d'autres choses encore.
J'ai besoin de quelques jours, quelques semaines, je ne sais encore, pour retrouver le calme en moi, la paix, car ce soir, j'ai encore la rage, la rage, mélangée à une énorme tristesse.
Je vous embrasse très fort, et vous dis à très bientôt.


Peinture faite par Mo

jeudi 26 novembre 2009

Prélude

Georges Chelon...
Ses chansons, ses mots, sa voix m'accompagnent déjà depuis fort longtemps.
Et malgré le temps qui passe, je ne m'en lasse pas...
Pour vous, et pour moi, cette si belle chanson d'amour, tendre, douce, délicate...


lundi 23 novembre 2009

Je sais bien cacher ce qui se passe en moi

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« Je peux être blessée très profondément par un petit rien, un mot, un geste ; c’est comme un effondrement, mais je sais bien cacher ce qui se passe en moi. Personne ne s’en doute dans mon entourage. Même quand je ne suis plus qu’angoisse et panique, j’arrive à sourire.

C’est un cauchemar et personne ne peut comprendre la violence de ce que j’éprouve. C’est comme si je n’avais pas d’identité, je suis envahie par les autres, je ne peux que jouer à la petite fille sage. »


Jacques Salomé et Sylvie Galland

(Si je m’écoutais, je m’entendrais)
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jeudi 19 novembre 2009

La magie des rencontres

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Ces êtres de dialogue, de partage et de mouvance que nous sommes, vivent de la magie des rencontres, meurent de leur absence. Chaque rencontre nous réinvente illico - que ce soit celle d'un paysage, d'un objet d'art, d'un arbre, d'un chat ou d'un enfant, d'un ami ou d'un inconnu. Un être neuf surgit alors de moi et laisse derrière lui celui qu'un instant plus tôt je croyais être.

Christiane Singer
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mardi 17 novembre 2009

Les nuages, c'est comme les rêves...

Les nuages, c’est comme les rêves. Tantôt gais, tantôt tristes. On croit les tenir, ils se décomposent sous la main. Le souvenir est souvent ce qu’il en reste de meilleur.

Harry Bernard


(Photo retouchée en contraste et faite par moi)

lundi 16 novembre 2009

Le dernier pour la route

Hier soir - enfin... tout à l'heure en fait (sourire) - je suis allée à nouveau au cinéma. Après avoir délaissé les salles de cinéma pendant quelques mois, j'ai retrouvé un grand plaisir à y retourner.

Cette fois, je suis allée voir "Le dernier pour la route", un film de Philippe Godeau, réalisé d'après le livre de Hervé Chabalier qui a lui même vécu l'alcoolisme et qui s'en est sorti.

L'histoire :
Hervé (François Cluzet) patron d'une agence de presse décide d'en finir avec l'alcool. Loin de tout et grâce aux autres, il parvient à combattre sa dépendance, en repartant vers une nouvelle vie... ( cinefilm, )

J'ai aussi beaucoup aimé ce film, malgré certaines critiques un peu sévères.

A la fin de la projection, deux anciens dépendants à l'alcool, de l'association "Vie libre", et maintenant guéris, sont venus parler de leur histoire.
Merci à eux pour leur témoignage très intéressant, émouvant et instructif.


vendredi 13 novembre 2009

Bon week-end à vous !

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Peinture de Jim Dine

Il y a un atome humain qui est le critère de tout acte, de toute pensée, de tout art, de toute science, de toute relation, de tout langage, etc. c'est un mot qui en dit plus que Amour, c'est Cœur. Et c'est la clef de l'Univers.

André Bouguénec

jeudi 12 novembre 2009

Mademoiselle Chambon

Ce soir, avec une amie, je suis allée au cinéma voir "Mademoiselle Chambon".
Une histoire d'amour, traitée avec beaucoup de délicatesse, de pudeur, une histoire d'amour sentimentale et mélancolique. J'ai beaucoup aimé.
Voici la bande annonce.





Le Monde : "Si on a vu "Partir" de Catherine Corsini (...), (je l'ai vu, je n'ai pas aimé) on se fera la réflexion, à la vision de Mademoiselle Chambon, que le maçon est décidément émotif. Après Sergi Lopez emporté par la passion de Kristin Scott Thomas, voici Vincent Lindon troublé par Sandrine Kiberlain. Ce maçon-là vient de loin, d'un roman d'Eric Holder paru en 1996 (J'ai lu). De toute façon, l'effet dramatique est intemporel, qui oppose la solidité des maisons à la fragilité des vies qui les habitent. Sur cette idée tout ordinaire, Stéphane Brizé et ses interprètes ont construit un film d'une grande délicatesse, qui assume parfaitement sa condition de spectacle tout en s'approchant au plus près de la vérité des sentiments."

Lire la suite -->
ici,

mercredi 11 novembre 2009

Tous les enfants sont des poètes

[..] presque tous les enfants sont des poètes, c'est-à-dire qu'ils ont souvent un sens assez profond du mystère; ils sont dans un monde un peu comme des étrangers qui arrivent dans un pays où ils n'avaient jamais mis les pieds, et ils regardent autour d'eux avec beaucoup d'étonnement. Le but de l'éducation est de faire peu à peu disparaître cet étonnement en expliquant à l'enfant le sens de ce qui l'étonne. Et peu à peu il grandit et se sent tout à fait chez lui dans un monde où plus rien ne peut l'étonner. Et c'est ainsi que meurent les poètes.

Julien Green


Heureusement, les poètes ne meurent pas tous, j'en ai croisés...

Jeux interdits - Georges Poujouly, Brigitte Fossey

dimanche 8 novembre 2009

En automne...

En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.

Khalil Gibran

vendredi 6 novembre 2009

Bonne fin de semaine !

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Il est beau ce mandala, non ? Je l'ai pris --> ici.

Bonne fin de semaine à vous ! Gros bisous.
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mercredi 4 novembre 2009

Comprendre...

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Comprendre, ce n'est pas tout comprendre,
c'est aussi reconnaître qu'il y a de l'incompréhensible.

Edgar Morin


Arrêter de vouloir tout comprendre, tout expliquer, tout contrôler.

Accepter l'incompréhensible, l'inexplicable.
Accepter de perdre le contrôle, de temps en temps.

Cela doit faire du bien parfois, non ?...

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lundi 2 novembre 2009

La partition musicale de chacun

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Tant que les gens sont encore plus ou moins jeunes et que la partition musicale de leur vie n'en est qu'à ses premières mesures, ils peuvent la composer ensemble et échanger des motifs [...] mais, quand ils se rencontrent à un âge plus mûr, leur partition musicale est plus ou moins achevée, et chaque mot, chaque objet signifie quelque chose d'autre dans la partition de chacun.


Milan Kundera

Le malentendu

Heureusement qu'il y a le malentendu, car sans le malentendu on ne s'entendrait jamais.
Charles Baudelaire

Tout comme Baudelaire, je pense, en effet, que tout malentendu est constructif et positif, car il nous permet d'écouter et surtout d'entendre l'autre.

Bon début de semaine à vous tous !

lundi 26 octobre 2009

La longue dame brune

Pour vous, cette très belle chanson :



Bon lundi à vous tous ! Et bonne semaine !

Moi, je ne serai pas bien présente ces jours à venir, mais je vous retrouverai la semaine prochaine. Gros bisous.

vendredi 23 octobre 2009

Fête du livre à Saint-Etienne

Cet après-midi, j'avais un rendez-vous à Saint-Etienne. J'en ai profité pour aller flâner Place de l'Hôtel de ville où se tient, chaque année, à la même époque, la Fête du livre. Un immense plaisir pour moi de déambuler dans ces allées, au milieu de tous ces écrivains présentant leurs livres. J'ai une réelle passion pour les livres depuis que je suis gamine.
Cette année, le parrain de la 24e édition de la Fête du livre est Tahar Ben Jelloun, poète-écrivain marocain que vous connaissez sûrement.
Et comme il fallait s'y attendre, j'ai acheté un livre : "Le courage d'être soi" de Jacques Salomé. Celui-ci était présent et il me l'a gentiment dédicacé.



Le courage d'être soi

Quatrième de couverture :
Cet ouvrage de Jacques Salomé nous initie à l'art de communiquer en conscience. Il nous propose, entre autres, quelques repères pour :
- Explorer les zones d'ombre de notre personnalité qui nous enchaînent dans notre relation avec autrui et avec nous-meure.
- Apprendre à surmonter les violences, les blessures et les souffrances.
- Sortir des fidélités contraignantes et aller de la fidélité à l'autre à la fidélité à soi.
-Vivre les deuils successifs de notre existence et en sortir plus grand.
- Découvrir l'espérance spirituelle qui est en chacun de nous.
Un livre qui propose un nouvel art de communiquer, une charte du mieux-être avec autrui et avec soi-même.
Un pont entre la psychologie et la spiritualité.


Si vous voulez en savoir plus sur la Fête du livre, cliquez sur ce lien --> Fete du livre à Saint Etienne

Passez un très bon week-end. Gros bisous à tous. A lundi !

mercredi 21 octobre 2009

Je t'aime trop pour n'aimer que toi

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Je n'aime pas que toi. Mais j'aime toute chose en toi et je t'aime en toute chose. Tu n'es pas l'être qui usurpe et voile pour moi le monde, tu es le lien qui m'unit au monde. L'amour intégral exclut l'amour exclusif : je t'aime trop pour n'aimer que toi.
Gustave Thibon (L'Échelle de Jacob)

(La peinture est de Jim Dine)

mardi 20 octobre 2009

Papillons gourmands

Tout barbouillé de l'amour d'un autre, le papillon se jette sur la nouvelle fleur.
Anne Barratin



La seule crainte du papillon, c'est qu'on le retienne.
Anne Barratin

(Cliquez sur les photos pour les agrandir.)

Si vous voulez voir d'autres photos de papillons,
allez voir sur mon blog Photos, c'est ici -->Un instant une photo


dimanche 18 octobre 2009

La tendresse

Portrait intérieur

Ce ne sont pas des souvenirs
qui, en moi, t'entretiennent ;
tu n'es pas non plus mienne
par la force d'un beau désir.

Ce qui te rend présente,
c'est le détour ardent
qu'une tendresse lente
décrit dans mon propre sang.

Je suis sans besoin
de te voir apparaître ;
il m'a suffi de naître
pour te perdre un peu moins.

Rainer Maria Rilke


La tendresse c'est l'amour exempt de toute convoitise, de toute possession. C'est faire le choix de l'autre pour lui donner du bon.

Une tendresse ronde et lisse, chaude comme un galet recuit au soleil et roulé pendant des siècles aux miracles de l'eau-de-vie.

Dans la tendresse amoureuse, il y aura toute l'importance de se dire, d'énoncer son besoin propre, différencié de l'autre, de faire découvrir ses zones de sensibilité, ses interrogations et aussi ses peurs, sans crainte du jugement, de l'ironie ou du risque d'être étiqueté par l'autre.

Jacques Salomé,
Apprivoiser la tendresse
Ed. Jouvence, 1991, p. 172

vendredi 16 octobre 2009

Bon week-end à vous !

Au lieu de se plaindre de ce que la rose a des épines il faut se féliciter de ce que l'épine est surmontée de roses et de ce que le buisson porte des fleurs.
Joseph Joubert
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mercredi 14 octobre 2009

Femmes qui courent avec les loups / 3

(...)

En outre, trop de femmes ont fait un terrible voeu, des années auparavant. Etant jeunes, elles ont été privées d'encouragement et de soutien et, tristes et résignées, ont donc posé leur stylo, abandonné leurs pinceaux, cessé de chanter en jurant de ne plus y toucher. Celles qui ont agi ainsi se sont réduites en cendres, sans le savoir, avec leur vie cousue main.

Les complexes peuvent faire très mal et réussir, temporairement du moins, à ce que la femme ne parvienne pas totalement à accomplir l'oeuvre ou à mener la vie souhaitée, et à l'anéantir dans les flammes de sa haine à l'égard d'elle-même. Ainsi de nombreuses années vont-elles se passer à ne pas bouger, ne pas apprendre, ne pas obtenir, ne pas trouver, ne pas engager, ne pas devenir.

Parfois, c'est la jalousie ou la volonté de destruction d'une autre personne à son encontre qui va détruire la vie qu'envisage cette femme. La famille, les professeurs, les mentors ne sont pas censés se montrer destructeurs s'il leur arrive d'éprouver de l'envie et pourtant cela se produit, avec plus ou moins de subtilité. Aucune femme ne peut se permettre de laisser sa vie créatrice suspendue à un fil au cours de sa relation avec un amant, un parent, un professeur, un ou une amie.

Quand sa vie créatrice est ainsi réduite en cendres, la femme perd son trésor vital et commence à se comporter de manière aussi infertile que la Mort. Mais dans son inconscient, le désir des souliers rouges (conte : Les souliers rouges cousus main), de la joie sauvage, est toujours là ; il croît, même, avant d'émerger, avec un appétit féroce.

Quand on est dans un état de Hambre del Alma (la faim de l'âme), quand on est une âme privée de nourriture, la faim est omniprésente. La femme est affamée de tout ce qui va lui permettre de se sentir de nouveau vivante. Après avoir été capturée, elle va prendre tout ce qui lui paraît ressembler au trésor originel, que ce soit ou non bon pour elle. Même si en apparence elle est parfaitement lisse, à l'intérieur, elle n'est que mains qui se tendent et bouche affamée.

Elle va donc prendre toutes les nourritures qui se présentent, car elle tente de compenser des manques du passé. Même si c'est là une situation catastrophique, le Soi sauvage tente sans fin de nous sauver. Il chuchote, gémit dans nos rêves nocturnes jusqu'à ce que nous ayons conscience de notre condition et prenions les premières mesures pour récupérer le trésor.

(...)

Clarissa Pinkola Estés,
Femmes qui courent avec les loups,
Ed. Grasset, 1996, p.212


mardi 13 octobre 2009

La libellule morte

Pendant que je lis au fond d'un jardin, une petite fille m'apporte triomphalement, sur une feuille de platane, une libellule morte.
- Que vas-tu en faire, lui dis-je ?
- La garder, me répond-elle. J'ai une boîte.
Elle la met en effet dans une boîte, qu'elle abandonne bientôt sur le sable.
Désirs, plaisirs, goûts, passions sont souvent pour nous la libellule morte de la petite fille.

Maurice Chapelan

lundi 12 octobre 2009

Sincère avec soi-même

Ce serait avoir gagné beaucoup dans la vie que de savoir rester toujours parfaitement naturel et sincère avec soi-même, de ne croire aimer que ce qu'on aime véritablement, et de ne pas prolonger par amour-propre et par émulation vaine des passions déjà expirées en nous : c'est faute de s'écouter de près que, chez la plupart des hommes, la seconde moitié de la vie se perd et manque son vrai sens en même temps que son dernier bonheur.

Charles Augustin Sainte-Beuve

vendredi 9 octobre 2009

La part de oui et la part de non

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La part de oui
qu'il y a dans le non
et la part de non
qu'il y a dans le oui
sortent parfois de leur lit
et s'unissent dans un autre lit
qui n'est plus ni oui ni non.

Dans ce lit court le fleuve
des plus vives eaux.

Roberto Juarroz

(Photo trouvée sur le net)

jeudi 8 octobre 2009

Le destin du voyageur

Jacques Higelin et Arthur H, le père et le fils, aussi talentueux l'un que l'autre, réunis pour cette chanson magnifique.

mercredi 7 octobre 2009

Mon blog a 2 ans !

Mon blog a 2 ans aujourd'hui ! Déjà 2 ans !
Comme le temps passe vite en votre compagnie.
Vous voulez bien souffler les bougies avec moi ?
Car s'il existe encore, c'est grâce à vous, c'est grâce à l'intérêt que vous y portez, c'est grâce à vos visites et commentaires, c'est grâce à vos mots qui m'encouragent, c'est grâce à votre présence, votre fidélité et votre gentillesse sans cesse renouvelées.
Un très gros MERCI à vous pour ces moments de partage et d'amitié.
Je vous embrasse très fort toutes et tous.

lundi 5 octobre 2009

L'absence, ce n'est pas que cela...

Comme tous ceux qui possèdent une chose, pour savoir ce qui arriverait s'il cessait un moment de la posséder, il avait ôté cette chose de son esprit, en y laissant tout le reste dans le même état que quand elle était là. Or l'absence d'une chose, ce n'est pas que cela, ce n'est pas un simple manque partiel, c'est un bouleversement de tout le reste, c'est un état nouveau qu'on ne peut prévoir dans l'ancien.

Marcel Proust
(Un amour de Swann)

vendredi 2 octobre 2009

Bon week-end !

Bon week-end à vous, fidèles lecteurs et lectrices !
Passez une bonne fin de semaine, qu'elle soit douce et agréable.
Prenez soin de vous surtout, c'est important...
Gros bisous.

Peinture de Jean-Michel Folon

mercredi 30 septembre 2009

Est-il possible de ne blesser personne...

Est-il possible de sortir d'une situation amoureuse pour entrer dans une autre sans blesser personne ? Ceci à titre d'exemple des multiples questions que l'on se pose quand on se rend compte, brusquement, que quelque chose va commencer, mais aux dépens de ce qui va prendre fin.

Carlos Fuente

lundi 28 septembre 2009

Tout serait plus simple...

Tout serait plus simple si on ne t'avait pas inculqué cette histoire d'arriver quelque part, si seulement on t'avait appris, plutôt, à être heureux, en restant immobile. Toutes ces histoires à propos de ton propre chemin. Trouver ton chemin. Suivre son chemin. Alors que si ça se trouve on est fait pour vivre sur une place, ou dans un jardin public, là sans bouger, à faire que la vie passe, si ça se trouve on est un carrefour, le monde a besoin qu'on reste là sans bouger, ce serait une catastrophe si on s'en allait, à un moment donné, suivre notre route, mais quelle route ? les autres sont des routes, moi je suis une place, je ne mène à aucun endroit, je suis un endroit.

Alessandro Baricco (City)

vendredi 25 septembre 2009

Bon week-end

Passez toutes et tous un très bon week-end.
Prenez soin de vous. Gros bisous.

mercredi 23 septembre 2009

C'est la musique qui est difficile...

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(Peinture de Maria Amaral)

C'est la musique qui est difficile, voilà la vérité, c'est la musique qui est difficile à trouver, pour se dire ces choses, quand on est si proche l'un de l'autre, la musique et les gestes, pour dissoudre le chagrin, quand il n'y a vraiment plus rien à faire, la juste musique, pour que ce soit une danse, un peu, et non pas un arrachement, de partir, de se laisser glisser loin de l'autre, vers la vie et loin de la vie, étrange pendule de l'âme, salvateur et assassin, si on savait danser cette chose-là, elle ferait moins mal, et c'est pourquoi les amants, tous, cherchent cette musique, à ce moment-là, à l'intérieur des mots, sur la poussière des gestes ; et ils savent que, s'ils en avaient le courage, seul le silence pourrait être cette musique, musique exacte, un vaste silence amoureux, clairière de l'adieu, lac fatigué qui s'écoule enfin dans la paume d'une petite mélodie, connue depuis toujours, à chanter à mi-voix.

Alessandro Baricco (Océan mer)

mardi 22 septembre 2009

Partage

Cet après-midi, je suis allée faire un tour sur le blog de Barbara, et la photo qu'elle a mise aujourd'hui, m'a fait penser à une Peinture de Vilhelm Hammershoi, dont une reproduction est restée longtemps affichée dans mon bureau.
Je trouve cette Peinture tellement douce, tellement délicate, tellement apaisante, je ne saurais dire pourquoi. Si, peut-être parce que cette femme vue de dos, me fait penser à ma mère (d'après des photos que j'ai vues d'elle lorsqu'elle était jeune). Elle me fait penser à ma mère, à sa douceur, à sa grâce.
Ce soir, j'ai envie de partager ce moment avec vous.


Vilhelm Hammershoi

lundi 21 septembre 2009

Je volette...

Je volette de perchoir en perchoir
dans une cage de plus en plus petite
dont la porte est ouverte, grande ouverte.

Gyuka Illyes
(poète hongrois)

dimanche 20 septembre 2009

Ce qui fait mal...

"Ce qui fait mal ne fait pas forcément de tort."

(...) "la seule façon de sortir de la peine, c'est d'y entrer pleinement. Tant que je tourne autour en tentant de la minimiser ("Je me fais des idées. C'est pas si grave. Ca ira mieux demain") ou en me bétonnant ("On ne pleure pas. En avant. Pense à autre chose"), en croyant la mettre de côté, je la mets au centre et je n'en sors pas."

(...) "Je crois en effet que très souvent notre souffrance est ignorance : j'ignore une dimension de vie en moi, une dimension de sens qui est comme emmurée dans une pièce perdue de mon palais intérieur, une chambre oubliée ; et c'est la souffrance qui vient fissurer le mur, ouvrir la brèche ou tourner la clé de la porte secrète, de sorte que je puisse accéder à son nouvel espace en moi, profond et inattendu. Un lieu où je goûterai davantage d'aisance et de bien-être intérieur, davantage de solidité et de sécurité intérieures et d'où je pourrai me regarder et regarder les autres et le monde avec plus de bienveillance et de tendresse. Et la chambre oubliée s'ouvre alors comme une terrasse sur le monde.

Ce texte de Christian Bobin illustre cet écroulement et cette ouverture :
Il arrive qu'une pierre vacille en toi, puis d'autres voisines. Un pan de mur devant lequel tu ne pensais plus guère, cède bientôt sous la poussée lointaine du vent. Tu regardes les pierres dispersées : disjointes, avec une lenteur passionnée, par les herbes séchées de l'oubli, creusées par les eaux grises des fatigue, elles ne pouvaient très longtemps tenir. Il a suffi d'un souffle pour les renvoyer à leur diversité première. Tu écoutes les ultimes échos de l'éboulement. Tu entends ce qu'ils disent : quelqu'un est parti de toi, qui n'y était jamais entré. Peu à peu s'évanouit la fascination de ces ruines, s'annule leur dernier pouvoir de convoquer les regrets. Tu t'éloignes, éprouvant l'informulable d'une lumière qui te sert à mesurer l'immensité négligeable de tes pertes."


Cessez d'être gentil, soyez vrai ! - Thomas d'Ansembourg
Les éditions de l'Homme, 2001, pp.135-136

mercredi 16 septembre 2009

Femmes qui courent avec les loups / 2

Il y a quelques jours, je vous ai parlé d'un livre : Femmes qui courent avec les loups.
J'ai bientôt terminé de le lire. Il est passionnant ! Je crois bien qu'il va devenir mon nouveau livre de chevet...
Pour vous, en voici un extrait :

La nature duale des femmes

"Etre proche d'une femme sauvage, c'est se trouver en présence de deux femmes : l'être extérieur et la criatura intérieure, l'une qui vit dans le monde du dessus, l'autre qui vit dans le monde qui ne se laisse pas facilement voir. La créature extérieure vit au grand jour. On peut l'observer facilement. Elle est souvent pragmatique, acculturée, très humaine. La criatura, elle, émerge souvent à la surface après un long voyage, apparaissant et disparaissant tout aussi vite, mais laissant toujours derrière elle le sentiment de quelque chose qui surprend, qui est original, qui sait.

Dans leur tentative pour comprendre cette nature duale, il arrive que les hommes et parfois les femmes elles-mêmes ne sachent à quels saints se vouer. La nature jumelle des femmes a ceci de paradoxal que lorsqu'un côté est, sur le plan des sentiments, plutôt cool, l'autre a la fièvre. Quand un côté a des relations enrichissantes, l'autre peut être de glace. Un côté peut être plus heureux, plus souple et l'autre se languir d'un "je ne sais quoi". L'un peut être ensoleillé, l'autre pensif et aigre-doux. Ces "deux" femmes-qui-n'en-font-qu'une" sont des éléments séparés mais conjoints qui offrent des centaines de combinaisons dans la psyché."

Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups,
Ed. Grasset, 1996, p.114


Photo trouvée sur le net

mardi 15 septembre 2009

Willy Ronis

Distraite et un peu absente ces derniers jours, je n'avais pas encore rendu hommage à ce grand monsieur de la photo, Willy Ronis, qui vient de disparaître le 12 septembre à l'âge de 99 ans. Je répare mon oubli.
Willy Ronis était un homme infiniment gentil et humain, qui nous laisse des photos pleines de tendresse, de douceur et de délicatesse.




lundi 14 septembre 2009

L'absence

L'absence n'est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences ?
Marcel Proust



(Peinture de Katty Wyatt)

dimanche 13 septembre 2009

Avec les mots...

Avec les mots offerts, avec les mots
Accueillis, on ne se méfie
Jamais assez !
Quelques mots déposés, envolés,
N’ont l’air de rien, des petits vents,
Des petits sons, des bribes de sens,
Qui s’enracinent loin de nous !
Des mots de quelques lettres accrochées
Ensemble et on reste là, suspendu au milieu
De ses émotions en attente de tout.
Oui, de tout !
Les mots ont cette vocation d’ouvrir
Le coeur et prolonger le temps
Bien au-delà d’une existence.

Jacques Salomé - Passeur de vies



Avec les mots... oui, avec les mots...

Bonne semaine à vous tous !
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jeudi 10 septembre 2009

A dimanche soir !

Demain matin, je repars respirer le bon air dans mon petit coin de paradis, le seul vrai endroit où je me déconnecte vraiment de tout...
A dimanche soir. Prenez soin de vous. Et passez un bon week-end.

mardi 8 septembre 2009

Coup de coeur

Cette semaine, bien que je ne soie pas en vacances, je n'ai pas de travail (pour info, je travaille à domicile), donc j'ai du temps pour moi. J'en profite pour me balader un peu.

Hier, avec ma soeur, nous sommes allées chez Rose Dalban. Rose Dalban est une artiste peintre qui n'habite pas très loin de chez moi, et tout près de chez ma soeur. J'ai découvert ses oeuvres dans une exposition d'art cet été et j'ai eu un véritable coup de coeur. Hier, elle nous a donc reçues, et nous a fait visiter son atelier. Nous avons ainsi pu admirer son travail. Si j'avais pu me le permettre, je serais repartie au moins avec deux ou trois de ses oeuvres, tellement je les trouve magnifiques.

Avec son autorisation, je vous en présente deux, mes préférées (cliquez sur la photo pour la voir en grand) et je vous conseille vivement d'aller sur son site, dont voici le lien :
Rose Dalban

Nuit boréale

Clair obscur
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dimanche 6 septembre 2009

Tout changement fait partie de la vie

Le temps passe, les liens se font et se défont. Même pour ceux qui s'accompagnent tout au long d'une vie, il est des moments d'éloignement nécessaires pour mieux se retrouver ensuite. Un changement n'est pas inévitablement une rupture. En mettant une distance momentanée entre nous et ceux que nous aimons, bien loin de détruire le lien qui nous unit avec eux, nous pouvons le rendre plus solide. Ce qui est le plus susceptible de le détruire serait de vouloir le préserver, tel qu'il est, à n'importe quel prix.
Il est indispensable qu'une relation puisse évoluer, parallèlement à notre propre évolution. De même, il faut permettre à l'autre d'évoluer pour que la relation puisse continuer à vivre. Si l'on craint tout changement, sous quelque forme que ce soit, la relation se meurt. Un changement est toujours bénéfique. Il fait partie de la vie.

Catherine Bensaïd - Je t'aime la vie



Sur ces belles paroles - à méditer -, je vous souhaite une très bonne semaine à tous !
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vendredi 4 septembre 2009

Bon week-end

Pour cette fin de semaine, je vous propose deux chansons.
J'espère que vous les aimerez.
Et je vous retrouve dimanche soir !


Bon week-end à vous.



jeudi 3 septembre 2009

Trop tard... ou juste... tard ?

Je songeai que quand on a laissé passer le bon moment, quand on a trop longtemps refusé quelque chose, ou que quelque chose vous a trop longtemps été refusé, cela devient trop tard, même lorsqu'on l'affronte avec force et qu'on le reçoit avec joie. A moins que le "trop tard" n'existe pas, qu'il n'y ait que le "tard" et que ce "tard" soit toujours mieux que "jamais" ?
Bernhard Schlink

lundi 31 août 2009

Femmes qui courent avec les loups / 1

Bonsoir à vous, chers lecteurs et lectrices de mon blog !
Me voici enfin de retour, prête pour une nouvelle rentrée ! Eh oui, les vacances ne durent pas in eternam, vous le savez bien vous aussi...
Pendant celles-ci, j'ai écrit, j'ai peint, j'ai écouté de la musique, j'ai marché et aussi, j'ai lu, beaucoup lu. Et entre autres, j'ai lu un livre que toutes les femmes devraient lire - et les hommes aussi également, ce serait même très bien (sourire). Mais vous le connaissez peut-être : "Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estés. Un livre passionnant, que je n'ai pas encore fini de lire d'ailleurs, car je prends le temps. Lorsque j'aime, je prends le temps. C'est ainsi.
Je vous mettrai des extraits prochainement.
Je vous conseille vivement de le lire !




Ci-après, le quatrième de couverture :
Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d'un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme l'animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu'elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C'est à nous d'y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce à cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d'une immense générosité. A travers les " fouilles psycho-archéologiques " des ruines de l'inconscient féminin qu'elle effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la Petite Marchande d'allumettes. La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie. Il ne tient qu'à nous d'être cette femme-là.

lundi 3 août 2009

Pause estivale

Il est venu pour moi le temps de faire une petite pause estivale. Je ne suis en vacances que le 14 août, mais je serai très occupée jusque-là. Je n'aurai donc pas le temps de m'occuper de mon blog. J'essaierai néanmoins de passer chez vous pour vous faire des petits coucous. Et le 16 août, direction ma petite maison bleue, jusqu'à la fin du mois !...
Si vous voulez me retrouver quelques jours encore, je continuerai cette semaine à mettre des photos sur mon blog Photos.
Je vous souhaite de passer un très beau mois d'août ! A bientôt.

mardi 28 juillet 2009

La nuit...

Hugo écrivait à l'adresse des pessimistes de son époque : Vous voyez l'ombre, et moi je contemple les astres. Chacun a sa façon de regarder la nuit...
Gustave Thibon



(Peinture : Van Gogh)

samedi 25 juillet 2009

Le rire...

Faites vous partie des gens qui aiment rire ?
Ou bien faites-vous partie de ces gens que rien n'arrive à dérider ?
Moi, j'aime rire, j'adore rire !

Le rire fait du bien à l'âme et au corps.


Info pour les gens de ma région (Haute-Loire) : à Yssingeaux aura bientôt lieu le 18e Festival du rire. Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien : Festival du rire

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Le rire est un tranquillisant sans effets secondaires.
Arnold Glasow

La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri.
Chamfort

Le rire est le saut du possible dans l'impossible.
Georges Bataille


Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.
Beaumarchais


Celui qui ne sait pas rire ne doit pas être pris au sérieux.
Philippe Sollers

Faire rire quelqu'un, c'est une formidable complicité. Quand quelqu'un me fait rire, je prends ça comme un cadeau.
Olivier de Kersauson


Et dis-toi qu'il n'y a pas de plus grand malheur que de laisser mourir le rire dans ton coeur.
Jacques Higelin

L'amour, l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer.
Arletty


La faculté de rire aux éclats est preuve d'une âme excellente. Je me méfie de ceux qui évitent le rire et refusent son ouverture. Ils craignent de secouer l'arbre, avares qu'ils sont de fruits et d'oiseaux, craintifs qu'on s'aperçoive qu'il ne s'en détache pas de leurs branches.
Jean Cocteau

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Pour le plaisir de rire avec lui...


samedi 18 juillet 2009

Ces quelques fleurs...

Pour vous, ces quelques fleurs de mon jardin...
Passez un bon week-end !



Que demande-t-on d'une fleur
Sinon qu'elle soit belle et odorante une minute, pauvre fleur,
et après ce sera fini.
La fleur est courte, mais la joie qu'elle a donnée une minute
N'est pas de ces choses qui ont commencement ou fin.

Paul Claudel

mercredi 15 juillet 2009

La voix

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Me revoici pendant quelques semaines sur la toile... avant mes prochaines vacances...
Pour mon retour, j'ai choisi cette citation de Christian Bobin sur la voix, et je la partage. Et vous ?


C'est la voix qui donne l'âge vrai. C'est la flamme d'une parole qui renseigne le mieux sur l'âge des gens.
Christian Bobin

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vendredi 3 juillet 2009

Petite pause estivale

Je suis en vacances depuis ce soir. Je mets mon blog au repos, tout comme moi, pendant quelques jours.

A bientôt, donc ! Et merci encore pour votre fidélité.
Je vous embrasse.

lundi 29 juin 2009

La normalité

Tout organisme pour s'adapter doit innover, tenter une aventure hors de la norme, engendrer de l'anormalité afin de voir si ça marche, car vivre, c'est prendre un risque.
Boris Cyrulnik

Peut-on considérer comme normal un homme qui, pour la première fois de sa vie, se permet d'être absolument sincère, d'exprimer ses pensées sans les atténuer par des formules de politesse et sans dire oui lorsqu'il a envie de dire non.
Alexandra Marinina

Heureux les normaux, ces êtres étranges. Mais qu'ils laissent la place à ceux qui font les mondes et les rêves.
Roberto Fernandez Retamar

L'anormalité est aussi légitime que la règle.
Gustave Flaubert



C'est quoi la normalité ?...
La normalité, moi, je trouve que c'est d'un ennui...
Ne vous a-t-on jamais dit : "Mais, tu n'es pas normal(e) !"...
Moi, je suis flattée si on me le dit... sourire.
Ne pas rentrer forcément dans la norme, que cela fait du bien !...

Et vous, que pensez-vous de la normalité ?
A vos plumes ! Je serais ravie de le savoir !

Bon début de semaine à toutes et tous !
Et bonnes vacances à celles et ceux qui les débutent !

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jeudi 25 juin 2009

Un amour au-delà de l'amour

Un amour au-delà de l'amour,
plus haut que le rite du lien,
au-delà du jeu sinistre
de la solitude et de la compagnie.

Un amour qui n'ait pas à revenir,
mais non plus à s'en aller.
Un amour non soumis
aux frénésies d'aller et venir,
d'être éveillés ou endormis,
d'appeler ou de se taire.

Un amour pour être ensemble
ou pour ne l'être pas,
mais aussi pour tous les états intermédiaires.

Un amour qui serait comme ouvrir les yeux.
Et peut-être aussi comme les fermer.

Roberto Juarroz

lundi 22 juin 2009

Rappelle toi...

Rappelle toi qu'au delà des nuages,
le soleil brille toujours du même éclat...

(citation trouvée ici et photo trouvée sur le net)

jeudi 18 juin 2009

L'amour est emportement

L’amour est emportement. L’amour est enthousiasme. L’amour est risque. N’aiment pas et ne sont pas aimés ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments. L’amour est générosité. L’amour est prodigalité. L’amour est échange : Qui donne beaucoup reçoit beaucoup car en fin de compte nous possédons ce que nous donnons. Aimer, ce n’est pas enfermer l’autre, c’est vouloir que l’autre s’épanouisse, suivre le courant naturel de la vie. L’amour, c’est savoir accepter l’autre tel qu’il est. Etre joyeux du bonheur qu’il trouve. L’aimer dans sa totalité. Il n’y a pas qu’une seule façon de vivre à deux. Il y a mille chemins qui conduisent au bonheur et à la paix. Chacun peut trouver sa route dès lors qu’il s’efforce de comprendre l’autre. Pour chaque couple, il y a un chemin singulier. Chaque couple est unique. Parce que chaque être est unique et que dans la rencontre de deux êtres jaillit un tout unique. Chacun peut trouver l’autre avec qui il va commencer la vie à deux. L’amour, chacun doit l’inventer pour soi. Il ne peut y avoir de modèle. Chacun est soi, chacun est origine. Aimer c’est en même temps partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes. L’amour c’est réussir à donner à l’autre confiance en lui. L’amour n’est pas seulement un miracle né d’une rencontre, il est jour après jour ce que l’on veut qu’il soit.

Martin Gray
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mardi 16 juin 2009

Prendre soin de ses désirs

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Tous les désirs ne sont pas recevables ou réalisables, mais il nous appartient de les respecter et de leur donner une place, avec l'aide de notre créativité, dans notre imaginaire, pour leur donner la possibilité de ne pas se perdre dans les limbes du désespoir.

Jacques Salomé
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mercredi 10 juin 2009

Parfois, la pensée la plus folle...

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Oui, parfois la pensée la plus folle, la plus impossible en apparence, s'implante si fortement dans votre esprit qu'on finit par la croire réalisable... Bien plus : si cette idée est liée à un désir violent, passionné, on l'accueille finalement comme quelque chose de fatal, de nécessaire, de prédestiné, comme quelque chose qui ne peut pas ne pas arriver !

Fiodor M. Dostoïevsky
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lundi 8 juin 2009

Je connais des bateaux

Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort,
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile au dehors.

Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir,
Et les vagues, jamais, ne les ont séparés,
Leur voyage est fini avant de commencer.

Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu'ils en ont désappris comment se regarder,
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment sûrs de ne pas se quitter.

Je connais des bateaux qui s'en vont deux par deux
Affronter le gros temps quand l'orage est sur eux,
Je connais des bateaux qui s'égratignent un peu
Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux.

Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini
De s'épouser encore chaque jour de leur vie,
Et qui ne craignent pas, parfois, de s'éloigner
L'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver.

Je connais des bateaux qui reviennent au port
Labourés de partout mais plus graves et plus forts,
Je connais des bateaux étrangement pareils
Quand ils ont partagé des années de soleil.

Je connais des bateaux qui reviennent d'amour
Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour,
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce qu'ils ont le cœur à taille d'océan.

Mannick
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dimanche 7 juin 2009

Bonne Fête à toutes les Mamans !

Que cette journée soit la plus belle et la plus douce possible pour toutes les Mamans du monde...



Une pensée particulière à mes deux belles-filles pour lesquelles ce sera la première Fête des mères...
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mercredi 3 juin 2009

A l'horizon de notre âme...

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Ce soir, du haut de ma tour, je regardais la lune qui se dégageait des dernières lueurs du jour. Le crépuscule venu, elle apparut sur un fond obscur. Elle ne se leva point ; elle était toute levée au milieu du ciel. Il en est ainsi de quelques-uns de nos sentiments : ils sont montés à l'horizon de notre âme sans que nous nous en soyons aperçus, mais, à un moment donné, nous sommes tout surpris de les trouver épanouis et rayonnants dans notre ciel intérieur.

Louise Ackermann

(Photo faite par moi et retouchée à ma façon...)
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lundi 1 juin 2009

mais j'ai aimé...


On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est au bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit :
"J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."

Alfred de Musset
(On ne badine pas avec l'amour)

(Photo de Doisneau)
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vendredi 29 mai 2009

Jardin secret



Parle moi sans pudeur
De tout c'que t'as sur le coeur
Dis-le moi, Dis-le moi
As-tu croisé le bonheur?

Et tout ce qu'on ne dit pas
Qu'on garde au fond de soi
N'attends pas, dis-le moi
Même si ça m'regarde pas

Parle toi, parle toi
Moi je n'y arrive pas
Jamais les mots ne viennent
J'sais pas pourquoi
Parle moi
Qu'elle tremble de joie, de tristesse
Se révolte, se confesse
ta voix est une caresse

Sur quel chemin de l'enfance
As-tu perdu l'innocence?
Souviens-toi et dis-moi
Aimerais-tu qu'elle recommence?

As-tu beaucoup de regrets?
Les échecs, les succès
Dis-les moi et dis-moi
As-tu un jardin secret?

Parle moi, parle moi
Moi je suis trop maladroit
Surtout n'arrête pas, n'arrête pas
Parle moi
Qu'elle soit remplie de promesses
Ou un cri de détresse
Ta voix toujours me caresse

Je n'ai jamais su parler
J'ai toujours écouté
Tout ce que je ressens
C'est par toi que je l'entends

Parle moi de tes colères
Es-tu toujours sincère
Dis-le moi, oui dis-moi
Es-tu heureuse ou amère

Dévoile moi tes désirs
Qu'est-ce qui te fait rougir
Même tout bas dis-le moi
T'es-t-il arrivé de haïr

Parle toi, parle toi
Moi je n'y arrive pas
Jamais les mots ne viennent
J'sais pas pourquoi
Parle moi
Qu'elle tremble de joie, de tristesse
Se révolte, se confesse
Ta voix est une caresse

Qu'elle soit remplie de promesses
Ou un cri de détresse
Ta voix toujours me bouleverse

Pierre Rapsat

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mercredi 27 mai 2009

Le plus beau cadeau


Le plus beau des cadeaux que l'on peut faire à un enfant et qu'il pourra transmettre plus tard à ses propres enfants, n'est pas tant de l'aimer que de lui apprendre à s'aimer.
Jacques Salomé

(photo trouvée sur le net)

dimanche 24 mai 2009

Gare du Nord



Mais que font les trains dans les gares
depuis qu'on ferre les chemins?
Dans les gares, les trains rêvent
et tous ces rêves de tant de trains
emplissent l'air dans les gares,
autour des gares et parfois loin.

Que font les humains dans les gares?
Ils consultent en courant
les horaires de l'amour
qui les attendait, qui les attend,
de l'amour qui les attendra.
Ils font rêver les trains
et vibrer l'air dans les gares,
autour des gares et parfois loin.

Francis Dannemark
Une fraction d'éternité
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mercredi 20 mai 2009

L'utopie



Une utopie est une étoile à l'horizon d'une vie. Même si nous ne pouvons l'atteindre, l'essentiel sera ce que nous allons découvrir au bord du chemin.
Jacques Salomé

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Passez un bon week-end de l'Ascension !
Je m'absente jusqu'à samedi soir.
Je vais dans ma petite maison aux volets bleus...
Gros bisous à vous !
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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne