mardi 22 décembre 2009

Bonnes fêtes de fin d'année

Parce que la vie continue...

La vie continue avec ses peines,

mais elle continue aussi avec ses joies

et parce que j'ai eu un clin d'oeil de Jean ce soir,

ou me le suis-je imaginé, mais peu importe,
ce clin d'oeil, malgré mon chagrin, m'a fait sourire...

Jean n'était pas loin, j'en suis sûre.


Parce que la vie continue,
Ce soir, je tiens à vous souhaiter de très bonnes fêtes de Noël et de fin d'année.

Qu'elles soient pleines de joie, de douceur, de tendresse et d'amour.


Et je tiens à vous remercier infiniment pour tous vos témoignages d'amitié, laissés ici et là.

Je vous remercie vraiment du fond du coeur.
Ils m'ont fait un bien immense.
Bonnes fêtes à vous ! Je vous embrasse.


mardi 15 décembre 2009

Et si l'ombre était la lumière...

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Et si ce que nous appelons l’ombre était la lumière...


Si l’être perdu était à jamais retrouvé parce qu’il est devenu un être de lumière qui veille sur nous et nous environne par tous les côtés…


Car les morts peuvent plus pour nous que les vivants, ils sont heureux lorsque nous sommes heureux, eux qui font leur chemin à l’envers ou à l’endroit de l’envers dans l’autre dimension.


Et si nous disions qu’ils ont quitté la vie pour rentrer dans une autre sorte de vie, qu’ils sont des messagers, des voyageurs, des anges gardiens plus attentifs à nous que jamais…


Car, en l’autre vie, ils entendent tout, tout ce qui vient de cette vie-ci est amplifié, répercuté mille fois dans l’autre.


Si nous voulons que ceux qui sont partis soient heureux, il nous faut être heureux pour les laisser partir, pour les laisser vivre leur vie hors vie, tout comme sur terre…


Julos Beaucarne

mercredi 2 décembre 2009

Blog en pause - Le départ de Jean

Lundi matin, 30 novembre, mon frère, mon grand frère que j'aimais tant, que je chérissais tant, est mort. Il est parti à l'âge de 57 ans, sans prévenir. Rien ne le laissait présager. Il est mort d'une rupture d'anévrisme, 40 ans après mon père, qui lui en avait 59.
Aujourd'hui était le jour de ses funérailles.
Je suis encore sous le choc. Je n'arrive pas à réaliser que je ne le reverrai plus, que l'on ne prendra plus jamais de fous-rires ensemble, qu'il ne me dira plus "Alors, ma petite soeur, tu vas bien ?", que je ne l'entendrai plus jamais jouer de la guitare, ni chanter, et plein d'autres choses encore.
J'ai besoin de quelques jours, quelques semaines, je ne sais encore, pour retrouver le calme en moi, la paix, car ce soir, j'ai encore la rage, la rage, mélangée à une énorme tristesse.
Je vous embrasse très fort, et vous dis à très bientôt.


Peinture faite par Mo

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne