mardi 23 décembre 2008

Joyeuses fêtes

Je vous souhaite de passer
de très bonnes fêtes de fin d'année,
entouré(e)s des personnes que vous aimez
et qui vous aiment.

Mon blog va faire une pause pendant quelques jours.
Je vous dis donc à très bientôt et
je vous embrasse très fort.

dimanche 21 décembre 2008

Merci

Merci à vous tous pour vos gentils mots laissés ici et ailleurs et qui me touchent infiniment.

Hier, nous avons fait la connaissance de Noé. Non seulement, c'est un petit ange, mais c'est une petite merveille... Une première rencontre chargée en émotion et en bonheur intense.

Pour vous, un petit cadeau : la photo de sa petite menotte prise hier en fin d'après-midi, une petite menotte de à peine un jour... Comment ne pas craquer ?... sourire.

Je vous embrasse très fort.


vendredi 19 décembre 2008

Naissance de Noé

Ce soir, à 19 heures,
un petit ange est né !...
Le petit Noé est parmi nous.
Aurélie et Benoit sont les heureux parents
Et moi, je suis une grand-mère comblée !

Trois semaines d'avance,
le petit coquin
Il était bien pressé
de montrer le bout de son nez
Il est tout mimi, tout mignon,
une petite frimousse adorable.
Je l'ai juste aperçu sur une photo
et déjà je l'aime tant
Au plus vite, c'est certain,
nous partirons faire sa connaissance
et féliciter notre petite Aurélie
et notre fiston Benoit.
Ils sont aux anges
grâce à leur petit angelot.
Quelle jolie histoire d'amour
qui commence ce soir...

Félicitation, petite belle-fille
Tu peux être fière de toi
Tu vas être une maman merveilleuse,
je le sais, je te connais
Félicitation, mon Benoit chéri
Te voilà à ton tour, papa
Comme c'est étrange
Il ne me semble pas loin le temps
où tu étais toi aussi un petit bébé
si mignon, si adorable
que je promenais dans les couloirs
de la maternité
et dont j'étais si fière

Je vous souhaite
plein de bonheur et de joie
et vous fais de tendres bisous
A très vite, vous trois...

F.A.

Ma tendresse

Ma tendresse est ce chemin
Que je ne savais prendre
Découvert bien après les peurs
Bien après les doutes
Plus loin que les demandes
Plus profond que les désirs.
Ma tendresse
Est dans ce regard qui agrandit les possibles
Et accueille l'imprévu
Elle est dans cette qualité de l'attention qui se transforme
Un objet, un événement ou un être
Et le prolonge plus loin,
Plus beau, bien au-delà de l'instant.
Ma tendresse est un sourire
Porte ouverte sur l'incertitude du fugitif,
Sur le trop-plein de l'éphémère.
Ma tendresse est un geste entier
Avec lequel je crée le présent
Pour en faire un cadeau.
Elle est ce mouvement invisible et précieux
De mon corps vers le tien
Brise-chagrin silencieux
Où s'efface la détresse d'un jour malheureux.
Ma tendresse est respiration
Au rythme de ton écoute,
Elle est émotion au secret de nos dires
Elle est confiance à l'abandon de nos corps
Elle abolit le temps pour en faire une durée
Inscrite dans l'espace d'un territoire protégé.
Avec ma tendresse je te dis le verbe aimer
Qui se conjugue ainsi toujours au Présent.

Jacques Salomé
Apprivoiser la tendresse

lundi 15 décembre 2008

Le temps d'une pause

Oui, le temps d'une pause. Cette fin d'année est chargée en événements présents et à venir que je ne veux pas négliger, et je n'ai pas suffisamment le temps de m'occuper de tous mes blogs. Alors, une petite pause s'impose. Vous pouvez toujours me retrouver sur mon blog Photos si le coeur vous le dit. Et je continuerai de toute façon à venir vous lire.
Bonne semaine à vous tous. Je vous embrasse.

Une petite citation, tout de même... sourire.

On n'est jamais sûr de rien, mais il y a tout de même un principe qui peut être utile. C'est de n'agir que d'après ce que nous croyons être la vérité. On peut se tromper, on peut faire un geste malheureux : à ce moment-là, il faut s'arrêter.
Bertrand Russell

vendredi 12 décembre 2008

Le vol de la colombe

Sur chaque espoir déçu
Sur chaque vie brisée
Sur la colère tue
Sur la rage rentrée

Sur le baiser reçu
Sur le baiser donné
Sur chaque enfant conçu
Sur l'amour menacé

Sur le voile de deuil
Sur la joue de l'enfant
Sur la clarté de l'oeil
Sur le ventre vivant

S'inquiète une colombe...

Armando Monjo

jeudi 11 décembre 2008

Suzanne

Graeme Allwright et Maurane interprètent "Suzanne", chanson de Leonard Cohen.
Un pur moment d'émotion... C'est pour vous.

lundi 8 décembre 2008

Ma liberté, c'est l'amour

À vingt ans, on exige la liberté d'être avec tous.
À cinquante, on se contente de la liberté d'être avec soi-même.
À vingt ans, on exige la liberté de voyager à travers le monde pour tenter d'y découvrir la vérité des autres.
À cinquante, on n'en finit plus de voyager chez soi à la recherche de sa propre vérité.
À vingt ans, on voudrait tout faire en même temps et tout obtenir d'un seul coup.
À cinquante, on cherche le temps de ne faire qu'une chose à la fois et on rêve de n'obtenir que ce qu'on a découvert d'essentiel.
L'essentiel c'est l'amour.

Pierre Bourgault

jeudi 4 décembre 2008

La dernière douane

Depuis que le silence
n'est plus le père de la musique
depuis que la parole a fini d'avouer
qu'elle ne nous conduit qu'au silence
les gouttières pleurent
il fait noir et il pleut

Dans l'oubli des noms et des souvenirs
il reste quelque chose à dire
entre cette pluie et Celle qu'on attend
entre le sarcasme et le testament
entre les trois coups de l'horloge
et les deux battements du sang

Mais par où commencer
depuis que le midi du pré
refuse de dire pourquoi
nous ne comprenons la simplicité
que quand le coeur se brise.

Nicolas Bouvier
In "Le dehors et le dedans"


Très beau poème, déposé lundi soir dans les commentaires par Photoeil, et que j'ai envie de partager avec vous.

lundi 1 décembre 2008

Le silence n'est pas l'oubli


Même en musique où tout est harmonie, il y a des pauses, des silences. Acceptons donc aussi ces arrêts du coeur dont nous souffrons parfois de la part de ceux qui nous aiment.
Augusta Amiel-Lapeyre


Et je rajouterais :
Qu'ils acceptent aussi les nôtres... Silence ne veut pas dire oubli...

Bon début de semaine à vous ! Pour moi, elle sera encore bien chargée, et je ne serai peut-être pas encore bien présente ces jours à venir. Mais je pense à vous et je ne vous oublie pas. Gros bisous.

jeudi 27 novembre 2008

Souvenirs ou rêves ?

Billet et musique un peu nostalgiques... mais je vais bien, je vous assure... sourire

Qu'est-ce qui différencie un souvenir unique d'un rêve ? Je ne puis trancher, puisque certains rêves, par leur cohérence, leur relief, leur logique interne et la richesse de leurs détails, donnent une impression de réalité qui même au réveil, ne se dissipe pas tout à fait. Inversement, n'a-t-on pas le sentiment, dans certains moments amers de solitude et d'échec, que les souvenirs qui vous assaillent - par exemple, un "grand amour" que vous avez cru, pendant quelques mois ou quelques années, partagé - ont été davantage rêvés que vécus?
Robert Merle


A propos de souvenirs, il y a du nouveau par ici... :
Des mots pour le dire

lundi 24 novembre 2008

Le Tai chi chuan

Bonjour !
Et c'est parti pour une nouvelle semaine...
J'espère que votre week-end s'est bien passé.
Il y a quelques temps, je vous avais dit que j'allais à des cours de Tai chi chuan. Et hier matin, de 9h à 12h, je suis allée à un stage. Je ne vous dis pas comme j'étais bien lorsque je suis rentrée : zen, cool, détendue... Tellement détendue que l'après-midi, je me suis allongée un moment et que j'ai dormi deux heures !... mais chut, il ne faut pas le dire... sourire.
Si vous avez l'occasion de pouvoir en faire, essayez, c'est vraiment bien. Et le Tai chi chuan fait travailler en même temps le corps et l'esprit. C'est simple, je n'ai pas vu passer ces trois heures, et je n'ai pensé à rien d'autre. Les mouvements, postures, enchainements demandent beaucoup de concentration, donc on n'a pas le temps de penser à autre chose, et croyez moi, qu'est-ce que ça fait du bien !...
Enfin bref, au cas où vous ne l'auriez pas compris, j'aime faire du Tai chi chuan !... rires
Bonne journée à vous ! et de gros bisous.

Photo trouvée sur Google



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samedi 22 novembre 2008

Bon week-end

Mon ami Francis m'a fait passer un lien pour aller visiter un site animalier. Allez voir, il vaut vraiment le détour. Les amateurs de photos, vous allez vous régaler ! C'est ici :

Bon week-end à vous, et à très vite !
Je vous embrasse fort.

mardi 18 novembre 2008

Petite pause

En raison d'un surplus de travail et d'un emploi du temps un peu chargé, et pour privilégier mes visites chez vous et vous lire, je vous laisse quelques jours en compagnie de cette très belle chanson de Claude Nougaro : "Ami chemin".
Belle journée à vous ! Je vous embrasse fort.




Bel ami, quel bonheur de te voir devant moi
Quelle joie, bel ami, te voilà
Justement ces jours-ci je ne pensais qu'à toi
Laisse-moi te serrer dans mes bras

Que de fois sur mes routes quand il faisait froid
Quand le doute et la peur m'étreignaient
J'ai senti ta présence et le son de ta voix
Me redire encore que tu m'aimais

Ami, quelles que soient nos vies
Dans les lignes de nos mains
Et l'étoile qui nous lie
A nos destins
Ami, je viens de la nuit
Tu arrives du matin
Et nous voici réunis
A mi-chemin

On a tous dans le coeur le désir de trouver
Un écho, un semblable, l'âme soeur
Un sourire, une phrase, une complicité
Une rencontre venue d'ailleurs

J'étais mal dans ma tête et je me détestais
D'être gris, malheureux et soudain
Avec toi, bel ami, la lumière est entrée
Me voici redevenu jardin

Ami, quelles que soient nos vies
Dans les lignes de nos mains
Et l'étoile qui nous lie
A nos destins
Ami, je viens de la nuit
Tu arrives du matin
Et nous voici réunis
A mi-chemin

Pas besoin de refaire le monde, il est fait
Il est fait par chacun d'entre nous
Nous serons des enfants dans un conte de fées
Que nous raconteront nos nounous

Ami, quelles que soient nos vies
Dans les lignes de nos mains
Et l'étoile qui nous lie
A nos destins
Ami, je viens de la nuit
Tu arrives du matin
Et nous voici réunis
A mi-chemin...

Claude Nougaro

lundi 17 novembre 2008

Effleurer

Je vous dépose ce matin ces quelques lignes de Pierre Sansot sur le bon usage de la lenteur...
Bon début de semaine à vous ! et gros bisous.

Effleurer et non s'affairer.
Faisons le serment d'effleurer et non point d'empoigner - et alors les êtres nous livreront ce qu'ils sont, ce qu'ils consentent à être, progressant vers nous à l'allure qui est la leur, parfois sur un mode vivace, parfois sur un mode lent.
Pierre Sansot

vendredi 14 novembre 2008

Cet impossible

Je me tourne vers toi,
au lit ou dans la vie,
et je découvre que tu es faite d'impossible.

Je me retourne alors vers moi
et je vois la même chose.

C'est pour cela
que bien qu'aimant le possible,
nous finirons par l'enfermer,
pour qu'il n'empêche plus cet impossible
sans lequel nous ne pouvons vivre ensemble.

Roberto Juarroz
Poésie verticale

jeudi 13 novembre 2008

Gone gone gone

Un peu de rythme et de bonne humeur pour bien commencer la journée : "Gone gone gone", Robert Plant et Allison Kraus.
Et bien oui, j'aime le rock aussi ! et j'aime le danser. Allez !!!...

mercredi 12 novembre 2008

Trop ou trop peu...

Donnez peu à un être. Il trouvera que c'est trop. Mettez-vous à lui donner beaucoup : il trouvera que ce n'est pas assez. Ainsi s'expliquent la naissance et la mort de toutes les affections. L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout.
Gustave Thibon

lundi 10 novembre 2008

La tendresse

Chanson des années 70 que j'ai écoutée et réécoutée, chanson d'une autre époque, un peu démodée peut-être, mais peu importe, j'ai envie de la réécouter encore une fois avec vous, et de partager avec vous ce moment de tendresse, car la tendresse, il n'y en a jamais de trop.



La tendresse
C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu
Avec le cœur au bord des yeux
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse
C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire
C'est quand on peut se séparer sans se maudire
Sans rien casser, sans rien détruire
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse
C'est un geste, un mot, un sourire quand on oublie
Que tous les deux on a grandi
C'est quand je veux te dire je t'aime et que j'oublie
Qu'un jour ou l'autre l'amour finit
La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

La tendresse, la tendresse, la tendresse,
La tendresse.

Allez viens...

Daniel Guichard

vendredi 7 novembre 2008

Les absents

Prisonniers des absents, mon ami, ainsi sommes-nous. Le regret du passé, la peur de l'avenir nous égarent sans cesse. Nous cherchons obstinément des chemins dans ces inexistences. Et pendant ce temps-là, la vie émerveille le monde et nous attend, infiniment patiente.
Henri Gougaud


Photo de Steven Mitchell

mercredi 5 novembre 2008

Avis

Voyageurs du soir qui suivez la rumeur
Des vagues et l'étoile bleue des baies,
Gardez-vous de trop songer à vos songes
Et d'héberger pour longtemps les chagrins
Qui saccagèrent votre vie passée.
Il est au bout de la nuit une terre tout ensemble
Proche et lointaine que le jour naissant
Exalte d'hirondelles et de senteurs de goyave.
Un pays à portée de coeur et de sourire
Où le désir de vivre et le bonheur d'aimer
Brûlent du même vert ardent que les filaos.
Craignez de le traverser à votre insu :
Les saisons sur vos talons brouillent le paysage ;
Mais chaque pas est la chance d'un rêve.

Fatho Amoy

Chaque aurore est une chance,
Ceda, Abidjan, 1980 (Côte d'Ivoire)

lundi 3 novembre 2008

Bonsoir à vous !

Non, je ne suis pas sous les eaux de la Loire (il y a eu de très grosses inondations tout près de chez moi, hier ; je vous mettrai des photos prochainement, dès que je le pourrai), mais depuis samedi, j'ai un nouveau serveur internet, et pour l'instant, je ne peux pas me connecter sur mon PC. Je peux juste me servir de mon ordinateur dont je me sers pour travailler, et il est assez limité pour les blogs (logique, il est fait pour travailler... rires).
J'espère que d'ici demain soir, j'aurai l'adaptateur qui me permettra de me connecter sur le PC et ainsi, je pourrai poster normalement (images, photos, couleurs, etc.)
En attendant, je m'en vais aller faire un petit tour chez vous, car cela, cet ordinateur me permet tout de même de le faire... sourire.
Je vous embrasse très fort. Belle soirée à vous.

Et de gros bisous supplémentaires à toi, Jaca, mon amie de l'espace, et à toi, Barbara, ma petite scorpionne !
Un très joyeux anniversaire à vous deux !

jeudi 30 octobre 2008

L'amour existe

Ceux qui aiment et qui sont séparés peuvent vivre dans la douleur, mais ce n'est pas le désespoir : ils savent que l'amour existe.
Albert Camus

mardi 28 octobre 2008

Le destin

Il y a dans la vie deux sortes de destins. Ceux qui ouvrent les pistes dans la grande brousse de la vie et ceux qui suivent ces pistes ouvertes de la vie. Les premiers affrontent les obstacles, l'inconnu. Ils sont toujours le matin trempés par la rosée parce qu'ils sont les premiers à écarter les herbes qui étaient entremêlées.
Les seconds suivent des pistes tracées, suivent des pistes banalisées, suivent des initiateurs, des maîtres. Ils ne connaissent pas les rosées matinales qui trempent, les obstacles qui défient, l'inconnu des nuits noires, l'inconnu des espaces infinis. Leur problème dans la vie c'est de trouver leur homme de destin. Leur homme de destin est celui qu'ils doivent suivre pour se réaliser pleinement, pour être définitivement heureux. Ce n'est jamais facile de trouver son homme de destin, on n'est jamais sûr de l'avoir rencontré.
Ahmadou Kourouma

lundi 27 octobre 2008

La musique

Quelques notes de musique,
un peu de fatigue,

et vlan ! la nostalgie qui rapplique !...

Cela vous arrive-t-il parfois ?

La musique n'a-t-elle pas cet effet là sur vous,
certains jours, certains soirs ?...
Ses notes, sa mélodie, ses paroles
ne vous ramènent-elles pas
à un événement de votre vie ?
Qu'il soit triste ou joyeux ?
Moi... si.

Je suis très réceptive à la musique.
Et vous, dites moi...


La musique me remue jusqu'en mes dernières profondeurs. Les regrets, les douleurs, les tristesses, qui s'y étaient déposés en couches tranquilles par le simple effet de la raison et du temps, s'agitent et remontent à la surface. Cette vase précieuse une fois remuée, je vois reparaître au jour tous les débris de mon coeur.
Louise Ackermann



La musique que vous pouvez écouter est "Adagio for Strings" de Samuel Barber. Cette musique fait partie de la bande-son du film "Elephant man", très beau film, mais combien triste, réalisé par David Lynch. Ce film m'a particulièrement marquée. Vous l'avez peut-être vu ?

vendredi 24 octobre 2008

Bon week-end

Les paroles appellent, les visages fascinent, les gestes aimantent et soudain tout ce complot du visible échoue, soudain nous devenons rêveurs c'est-à-dire ramenés à l'essentiel par la vue d'une fleur si pauvre, si proche de la terre qu'il faut presque s'agenouiller pour bien la voir et méditer sa leçon de silence.
Christian Bobin

jeudi 23 octobre 2008

Plutôt la vie

Plutôt que des trous dans la chair
L’acier peut percer des charpentes
Et tisser vos chemins de fer
Eclatantes étoiles filantes
Qui portez la vie aux déserts.

Plutôt que douleur et que mort
L’homme qui règne sur l’atome
Peut dire à ses états-majors
De créer de nouvelles pommes
Douces et belles plus que l’or.

Plutôt qu’à la haine assouvie
Le cœur peut user à l’amour
Son sang fort comme une eau-de-vie
Plutôt périssent les vautours
Plutôt l’amour plutôt la vie !

Armando Monjo
Le Printemps des poètes, p. 158
Anthologie, Seghers, Paris 2004

Peinture d'Alfred Gockel

mercredi 22 octobre 2008

Joseph d'Anvers

J'ai découvert Joseph d'Anvers il y a juste quelques mois. J'ai aimé. J'ai acheté son album Les jours sauvages et franchement, j'aime vraiment beaucoup.
Pour ceux qui ne le connaitraient pas encore, voici une vidéo de l'une de ses chansons : Kids (Feat, Money Mark).

mardi 21 octobre 2008

L'inconnu

Une fois pris dans l'événement, les hommes ne s'en effraient plus. Seul l'inconnu épouvante les hommes. Mais, pour quiconque l'affronte, il n'est déjà plus l'inconnu.
Antoine de Saint-Exupéry

lundi 20 octobre 2008

Je veux être libre

Le droit d'être libre, ça comprend aussi bien le droit de se tromper que le droit de réussir. L'un ne va pas sans l'autre. On ne peut être aussi exact que l'heure de tombée. On ne peut forcer quelqu'un à toujours faire preuve d'intelligence. Tout comme on ne peut être forcé de toujours réussir.
La liberté, c'est pour les êtres humains. Les forts comme les faibles, les heureux comme les tristes, les généreux comme les égoïstes, les humbles comme les fiers, les durs comme les faibles, les exaltés comme les dépressifs.
La liberté, c'est le lieu où s'affrontent le paradoxe et la contradiction. C'est le droit d'être le meilleur, mais aussi le droit d'être le pire. Le droit de parler doit inclure le droit de se taire. Le droit de participer doit inclure le droit de s'abstenir lorsqu'on en ressent le besoin. Le droit de chanter doit inclure le droit de se déclarer muet.
On peut avoir les meilleures intentions et produire du vent. La vie, c'est ça, aussi.
Pierre Bourgault

samedi 18 octobre 2008

Bon week-end

Je vous souhaite un très bon week-end, ensoleillé et rempli de joie et de rires.
Gros bisous à vous tous.

Est-ce dans le bouquet que la fleur est plus belle, ou bien dans le pré où elle pousse, quand nous nous sommes mouillé les pieds pour aller la chercher ?
Henry David Thoreau

vendredi 17 octobre 2008

Le temps qui passe



Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus...


Barbara
Dis, quand reviendras-tu

jeudi 16 octobre 2008

A la cime du ciel

Entre oubli et enfance
j'ai engrangé ma vie
Entre étoiles et désastres
j'ai navigué longtemps
Entre cris et silences
je me suis égaré
Entre peurs et espoirs
je me suis entendu
Entre neige et printemps
j'ai laissé mes écorces

Puis tu m'as accosté
la cime du ciel
météorite d'azur
et je suis devenu
cette saison de toi
aux couleurs du jasmin.

Jacques Salomé
(Apprivoiser la tendresse)

mercredi 15 octobre 2008

Quand vous serez père

Quand vous serez père, quand vous vous direz, en oyant gazouiller vos enfants : c'est sorti de moi ! que vous sentirez ces petites créatures tenir à chaque goutte de votre sang, dont elles ont été la fine fleur, car c'est ça ! vous vous croirez attaché à leur peau, vous croirez être agité vous-même par leur marche. Leur voix me répond partout. Un regard d'elles quand il est triste me fige le sang. Un jour vous saurez que l'on est bien plus heureux de leur bonheur que du sien propre.
Honoré de Balzac

mardi 14 octobre 2008

Mon week-end

Je viens enfin vous raconter un peu mon week-end à Besançon.
Trois jours chargés en joie et en émotion.
Tout d'abord, bien sûr, j'ai retrouvé mon petit-fils Timothé. Il est trop mignon. C'est le plus beau des bébés... ce ne peut être autrement...

Et puis, lundi matin, le papa de Timothé soutenait sa thèse, et il l'a brillamment soutenue, puisqu'il a eu la mention "très honorable" (le must) + les félicitations du jury. Et voilà ! Qui aurait cru, il y a 29 ans, que ce tout petit bébé prématuré de 7 mois, pesant guère plus de 2 kgs, allait devenir un jour... médecin...


Voilou... Belle journée à vous tous, et de GROS BISOUS !

vendredi 10 octobre 2008

Week-end à Besançon

Demain matin, départ pour Besançon jusqu'à lundi soir.
Je vais aller voir si le petit Timothé a bien grandi. Il paraît que oui, et qu'il se tient assis presque tout seul. J'ai hâte !...
Et lundi matin, mon fils aîné (le papa de Timothé) soutient sa thèse et nous allons y assister. Moment très important aussi, et certainement émouvant.
Enfin, voilà, un week-end bien rempli, et que de bonnes choses.
Je vous dis donc à lundi soir.
Passez toutes et tous un très bon week-end.
Je vous embrasse très fort.

mercredi 8 octobre 2008

Quelle tristesse...

Quelle tristesse pourtant que d'être soi, de coïncider avec son être ! Alors que la beauté de l'existence, c'est de s'échapper, de s'ouvrir à la multitude des destins possibles que nous portons en nous-mêmes. Plutôt que d'être quelqu'un, pourquoi ne pas vouloir être plusieurs ? Se connaître n'est utile que pour mieux s'oublier, n'être plus encombré de soi, se rendre disponible à la splendeur du monde.
Pascal Bruckner

mardi 7 octobre 2008

1 an déjà

1 an déjà que j'ai créé mon blog ! C'était le 7 octobre 2007. Il me semble que c'était hier...

1 an et rien que du bonheur avec vous !

Je vous remercie infiniment pour votre fidélité et votre gentillesse durant toute cette année écoulée. C'est grâce à vous si je peux fêter le premier anniversaire de mon blog, c'est grâce à vos encouragements, à vos mots, à votre amitié si précieuse.

Belle journée à vous. Je vous embrasse TRES FORT. Et encore :

un gros MERCI !!!

dimanche 5 octobre 2008

Je voudrais vous revoir

Belle fin de soirée à vous. Passez une douce nuit.
Je vous laisse sur cette magnifique chanson de J.-J. Goldman :
Je voudrais vous revoir...

vendredi 3 octobre 2008

Bon week-end

Passez toutes et tous un bon week-end. Qu'il soit doux et tendre, en famille, en amoureux ou entre amis.
Pour moi, ce sera en famille ; mes jeunes lyonnais arrivent ce soir.
Je vous embrasse très fort.

Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes.
(Jacques Laurent)

jeudi 2 octobre 2008

Les amours imaginaires

Les personnages imaginaires possèdent plus de relief et de vérité que les personnages réels.
Mon univers imaginaire a toujours été pour moi le seul monde véritable. Je n'ai jamais vécu d'amours aussi réelles, aussi pleines de fougue, de sang et de vie que celles que j'avais connues avec des personnages créés de toutes pièces. Quelle folie ! Et j'en ai gardé la nostalgie parce que, comme les autres, ces amours-là passent...

Fernando Pessoa - Le livre de l'intranquillité

Peinture : Maria Amaral

mardi 30 septembre 2008

La contradiction

Il y a des jours, je ne sens que contradictions en moi... Pas vous ?
A ce propos, voici quelques citations sur la contradiction :


On ne peut rien prévoir. Personne ne peut expliquer pourquoi les choses se produisent ainsi et pas autrement. Le hasard et la contradiction sont plus forts que toute prévision. (Sten Nadoln)

C'est facile, c'est tellement plus facile de mourir de ses contradictions que de les vivre. (Albert Camus)

[...] une pensée qui ne renferme pas une légère contradiction n'est pas tout à fait convaincante. (Carl Gustav Jun)

On n'en finirait pas de dresser la liste des illusions et des absurdités qui sont tenues pour vraies par les hommes les plus sensés, chaque fois que l'esprit ne peut venir à bout d'une contradiction qui le tourmente. (Giacomo Leopardi)

La contradiction doit éveiller l'attention, et non pas la colère. Il faut écouter, et non fuir celui qui contredit. Notre cause doit toujours être celle de la vérité, de quelque façon qu'elle nous soit montrée. (Marquise de Sablé)

dimanche 28 septembre 2008

C'est une maison bleue...

Ah ! le merveilleux d'une maison n'est point qu'elle vous abrite ou vous réchauffe, ni qu'on en possède les murs. Mais bien qu'elle ait lentement déposé en nous ces provisions de douceur. Qu'elle forme, dans le fond du coeur, ce massif obscur dont naissent, comme des eaux de source, les songes...
Antoine de Saint-Exupéry

jeudi 25 septembre 2008

Hallelujah

Ces jours, j'aime écouter cette chanson : Hallelujah. On l'entend assez souvent en ce moment à la radio, mais chantée par Jeff Buckley ; pourtant, c'est une chanson de Léonard Cohen (composée en 1984).
Je vous mets donc la version chantée par ce dernier. De plus, j'aime beaucoup Léonard Cohen, sa voix et l'homme qu'il est (c'est dommage, la fin de la vidéo est un peu "escamotée"...)


Et je vous souhaite une bonne nuit, et un très bon week-end. Demain après-midi, je pars dans ma petite maison bleue...
Je vous embrasse tous très fort.

mardi 23 septembre 2008

Si tu m'oublies

Je veux que tu saches
une chose,


Tu sais fort bien ce qu'il en est ;
si je regarde
la lune de cristal, la branche rouge
du lent automne à ma fenêtre,
si je touche
près du feu
la cendre impalpable
ou le corps ridé du bois,
tout me conduit à toi,
comme si tout ce qui existe
- parfums, clarté, métaux -
était de petits bateaux naviguant
vers les îles, tes îles qui m'attendent.

Oui, mais voilà :
si peu à peu tu cesses de m'aimer
je cesserai de t'aimer peu à peu
Si, brusquement,
tu m'oubliais,
inutile de me chercher :
je t'aurai déjà oubliée.

Si par trop long, si par trop fou
te semble le vent de drapeaux
qui souffle dans ma vie,
si tu décides
de me laisser sur le rivage
du coeur où plongent mes racines,
pense
que ce jour-là
au même instant
mes bras se dresseront
et mes racines partiront
chercher une autre terre.

Pourtant,
si chaque jour,
chaque heure,
tu sens que tu m'es destinée
avec une douceur inexorable.
Si chaque jour une fleur monte
sur tes lèvres pour me chercher,
ah ! mon amour, ah ! mienne, mienne,
en moi tout ce feu se répète,
en moi rien ne s'éteint ni ne s'oublie,
mon amour, aimée, se nourrit du tien
et tant que tu vivras il sera dans tes bras
sans pour autant quitter les miens.

Pablo Neruda

Faire au moins une fois...

Faire au moins une fois ce qu'on ne fait jamais. Suivre, ne serait-ce qu'un jour, une heure, un autre chemin que celui où le caractère nous a mis.
Christian Bobin

dimanche 21 septembre 2008

Un ami

Un ami est toujours un extra-terrestre qui nous permet de dévier de notre parcours quotidien à la découverte d'un ailleurs inaccessible. Être l'ami de quelqu'un signifie qu'on le comprend au-delà des apparences. Il nous rend justice en toute occasion. Il nous aide à aller, au risque de se perdre, où notre destin nous appelle.
Francesco Alberoni

jeudi 18 septembre 2008

Panne

Ce soir, j'ai eu un gros gros problème avec mon PC... Il a fallu que je réinstalle tout le système, et du coup, j'ai perdu tout ce que j'avais en mémoire : textes, photos, mes favoris, etc. Je ne vous dis pas dans quel état d'énervement je suis... grrrr...
Et je n'ai pas fini, je me retrouve sur un ordi qui n'avance pas, qui ne me répond pas...
Je ne sais pas ce que cela va donner ces jours à venir. Si vous ne me voyez pas, c'est que j'ai encore de gros problèmes techniques...
Je vais essayer d'en régler encore ce soir, mais... je suis passablement énervée...
Bonne soirée à vous, et à très vite, le plus vite possible...

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Vendredi soir
Bon, ce soir, j'ai pratiquement tout réinstallé, sauf msn, qui me fait encore des siennes...
Mais évidemment, je n'ai pas pu récupérer tout ce que j'avais dans mon disque dur, entre autres des jolis textes, des jolies photos... Enfin... tant pis.
Je passerai vous voir demain, et en attendant, je vous souhaite un TRES BON WEEK-END.
Je vous embrasse fort.

mardi 16 septembre 2008

Tai chi chuan

Je me suis inscrite la semaine dernière à des cours de Tai chi chuan, et ce soir, je suis allée au premier cours. J'en reviens tout à fait séduite et j'y retournerai avec enthousiasme.

Connaissez-vous le Tai chi chuan ? Voici quelques explications pour ceux ou celles qui ne connaîtraient pas.


Le Tai-chi-chuan est un savant mélange de gestes et de postures à réaliser en les enchaînant. Il évoque à la fois une danse lente et un combat au ralenti. Le principe est simple. Il s’agit d’effectuer des gestes lents et souples. Ceux-ci doivent impérativement être faits de manière continue, afin d’éviter les saccades et les arrêts brutaux. Les enchaînements peuvent parfois comporter jusqu’à 100 mouvements différents ! La respiration est également au centre des exercices. Celle-ci doit être lente et profonde
(...)
Le Tai-chi-chuan est connu comme une discipline de la santé et de la longévité. Il est notamment employé dans les hôpitaux en Chine. Mais qu’en est-il réellement ? La théorie à la base de ses bienfaits prend appui sur le "Chi". Car le Tai-chi-chuan faciliterait la circulation de cette énergie corporelle au sein de notre organisme. Or toujours selon ces préceptes, c’est lorsque le Chi se retrouve bloqué à un endroit précis que nous tombons malade. Cette activité jouerait donc un rôle préventif.

Source : http://www.doctissimo.fr/

Pour en savoir plus, vous pouvez aller lire la suite ici :
tai_chi_chuan.htm

Voici une petite vidéo de démonstration trouvée sur Youtube :


Enfin, voilà c'est parti ! Je vous raconterai la suite et si cette pratique du Tai chi chuan arrive à me débloquer tous... mes blocages... car normalement, c'est aussi le but !... A suivre, donc...

lundi 15 septembre 2008

Cet amour

Cet amour
Si violent, si fragile
Si tendre, si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux, si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au millieu de la nuit
Cet amour qui faisait peur aux autres
Qui les faisait parler, qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C’est le tien
C’est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n’a pas changé
Aussi vrai qu’une plante
Aussi tremblante qu’un oiseau
Aussi chaude aussi vivant que l’été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l’écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Là où tu es
Là où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t’en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t’avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n’avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n’importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d’un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.

Jacques Prévert


Peinture : Alfred Gockel

dimanche 14 septembre 2008

Et voilà...

Et voilà le week-end est terminé. Tout mon petit monde est reparti. Les uns à Besançon, les autres à Lyon. La maison paraît bien vide, d'un coup...
Mais nous avons bien profité du petit Timothé. Il a encore drôlement changé en trois semaines. Il est trop mignon, trop adorable.
Je lui ai donné son biberon, je l'ai porté, j'ai assisté à son bain, et alors qu'il était au sol sur son tapis d'éveil, et qu'il redressait sa petite tête, je me suis même mise à son niveau (la mamie à plat ventre par terre, oui, oui...) et nous avons échangé des sourires et des petits mots... il m'a fait des petits... areu areu... Trop mignon, trop attendrissant... Ah la la, c'est chouette d'être grands-parents. Et le papy en a bien profité lui aussi. C'est lui qui lui donnait le premier biberon du matin.
Enfin, voilà, un peu fatiguée ce soir, mais ravie d'avoir eu tout ce petit monde à la maison.
Pour changer des petits menottes ou des petits pieds de Timothé, je vous mets la photo de ses petites chaussures...

Bonne fin de soirée à vous, et merci encore des gentils commentaires que vous avez déposés dans le week-end. Je vous embrasse très fort.

vendredi 12 septembre 2008

Les premiers pas

Ce soir, tous mes jeunes arrivent à la maison, et GRAND événement : Timothé va faire ses premiers pas (enfin, façon de parler) chez nous !...
Aujourd'hui, je ne travaille pas, car je vais préparer la venue de tout ce petit monde, et je ne serai pas très présente sur l'ordinateur. Je vous souhaite donc un peu à l'avance un très bon week-end. Je vous embrasse très fort.

(photo : source inconnue)

mardi 9 septembre 2008

Ecouter

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un... C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là... Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c'est d'être écoutée par une autre !

Écouter, c'est commencer par se taire... Avez-vous remarqué comment les "dialogues" sont remplis d'expressions de ce genre : "c'est comme moi quand..." ou bien "çà me rappelle ce qui m'est arrivé..." Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi.

Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser transformer par l'autre. C'est accepter que l'autre entre en nous-mêmes comme il entrerait dans notre maison et s'y installerait un instant, s'asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises.

Écouter, c'est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l'autre. C'est comme pour une promenade avec un ami : marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui...

Écouter, c'est ne pas chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.

Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même sans se substituer à lui pour lui dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.

Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.

Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être encore jamais donné : de l'attention, du temps, une présence affectueuse.

Apprendre à écouter quelqu'un, c'est l'exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos propres détresses... C'est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, notre corps et toutes nos émotions, c'est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie, c'est devenir poète, c'est-à-dire sentir le coeur et voir l'âme des choses.

A celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure de tout vivant.

André Gromolard

lundi 8 septembre 2008

Juste un sourire

Lorsque, dans votre course, vous rencontrez un homme trop las pour vous donner un sourire, laissez-lui le vôtre. Car nul n'a plus besoin d'un sourire que celui qui n'en a plus à offrir.
(Dale Carnegie)

dimanche 7 septembre 2008

J'aurais dû comprendre


Découvrez Yannick Noah!


J'aurais dû comprendre au son de ta voix
J'aurais dû sentir ce qui ne se dit pas
J'aurais dû savoir au moins cette fois
J'aurais dû comprendre ce qui n'allait pas

Mais toutes ces choses que les hommes ne savent pas
Ces gestes simples mais qu'ils ne font pas
Qu'ils oublient chaque fois,
Ces silences si forts mais qu'ils n'entendent pas

Mais pourquoi les mères ne le disent-elles pas
Les secrets des femmes, leurs doutes et leurs joies
Elles ont pourtant souffert au moins une fois
Dans les bras d'un homme, sourd à leur voix

Là tant de choses que les hommes ne savent pas
Ces gestes simples mais qu'ils ne font pas
Qu'ils oublient chaque fois,
Ces silences si forts mais qu'ils n'entendent pas

Là tant de choses que les hommes ne savent pas
Ces gestes simples mais qu'ils ne font pas
Qu'ils oublient chaque fois,
Ces silences si forts mais qu'ils n'entendent pas

Yannick Noah

vendredi 5 septembre 2008

Bon week-end !

Pour le week-end, je vous propose une petite sortie en Champagne-Ardennes, près de Troyes ; ça vous dit ?
Mon ami Francis habite dans cette région et vous propose un petit circuit à faire en vélo. Allez, c'est parti, je te donne la parole, Francis !

Cliquez sur la fiche pour la voir en grand :

et quelques photos fournies aussi par Francis :





Passez un très bon week-end !!! Je vous embrasse... (et là, c'est moi... )

jeudi 4 septembre 2008

Le chaos ou la stabilité ?

Chaque homme a éternellement à choisir, au cours de sa vie brève, entre l'espoir infatigable et la sage absence d'espérance, entre les délices du chaos et celles de la stabilité, entre le Titan et l'Olympien. À choisir entre eux, ou à réussir à les accorder un jour l'un à l'autre.
Marguerite Yourcenar

Perte d'identité

Etait-ce possible de se perdre ainsi
A trop vouloir plaire aux autres...

(suite ici :
des mots pour le dire)

mardi 2 septembre 2008

Un morceau de rêve

Je me suis réveillé,
un morceau de rêve entre les mains,
et n'ai su que faire de lui.
J'ai cherché alors un morceau de veille
pour habiller le morceau de rêve,
mais il n'était plus là.
J'ai maintenant un morceau de veille entre les mains
et ne sais que faire de lui.

A moins de trouver d'autres mains
qui puissent entrer avec lui dans le rêve.

Roberto Juarroz

lundi 1 septembre 2008

Vallée de la Loue

Ce soir, je vous emmène dans la vallée de la Loue (département du Doubs). Nous avons fait un peu de tourisme pendant que Timothé dormait...

Voici tout d'abord des photos prises à la source de la Loue.





Puis, en rentrant, sur la route de Besançon, nous nous sommes arrêtés vers cette petite chapelle, juchée sur cette colline : Notre-Dame des anges.


Cette photo a été faite par inadvertance, mais je l'aime bien...


Puis, nous sommes passés par Ornans, très jolie petite ville du Doubs.



J'ai mis deux autres photos faites à Ornans sur mon blog Photos. Si vous avez envie d'aller les voir, c'est ici.

dimanche 31 août 2008

Timothé

Comme promis, je viens vous raconter mes vacances.
Je vous parle tout d'abord de ma semaine à Besançon, semaine importante, car retrouvailles avec Timothé que nous n'avions pas revu depuis sa naissance.
Il a beaucoup changé. C'est fou ce qu'un bébé de deux mois peut déjà être éveillé. Il regarde droit dans les yeux la personne qui le tient, esquisse des petits sourires, redresse sa petite tête. Bref, il est adorable. J'ai pu le porter, le changer, lui donner son biberon. Je me suis régalée dans mon rôle de grand-mère.
Merci Elodie et Rémi de votre accueil, nous avons passé une semaine vraiment merveilleuse.

Je ne peux pas mettre le visage de Timothé sur mon blog, vous le comprendrez je pense. Alors voici quelques photos de sa petite menotte et de son petit pied. C'est pour vous :

La petite menotte de Timothé dans ma main.



Le petit pied de Timothé dans la main de Rémi, son papa.

samedi 30 août 2008

De retour

Bonjour à vous ! Me voilà de retour.
Merci pour toutes vos visites et vos si gentils commentaires.
Mes vacances se sont bien passées, je vous raconterai... avec des photos. Ce soir, je n'aurai pas le temps, mais demain, promis !
Je suis contente de rentrer à la maison aussi. Les vacances, c'est fait un peu pour cela aussi : partir ailleurs se dépayser un peu, puis revenir et éprouver du plaisir à retrouver son petit chez soi.

Quant à vous, j'espère que vous avez passé un bon mois d'août. Je passerai vous faire un petit coucou dès que possible.
A très vite ! Je vous embrasse TRES FORT !!!

vendredi 8 août 2008

Vacances

Enfin, voici les vacances tant attendues ! Je vous retrouverai à la fin du mois, fraîche et dispose !...
Je vous embrasse très fort
et vous remercie encore pour votre fidélité.
Bonnes vacances aux aoûtiens
et bon courage à ceux qui ont repris le travail.
A très bientôt !

jeudi 7 août 2008

Instant magique

Cet après-midi, chez moi, il y a eu un très gros orage...
Venez lire la suite et voir les photos ici :

un instant une photo

mercredi 6 août 2008

Renoncer

Renoncer n'est ni abandonner ni abdiquer, c'est simplement choisir autre chose.
Daniel Desbiens

mardi 5 août 2008

Etre en relation

Je veux t'aimer sans m'agripper,
t'apprécier sans te juger,
te rejoindre sans t'envahir,
t'inviter sans insistance,
te laisser sans culpabilité,
te critiquer sans te blâmer,
t'aider sans te diminuer.

Si tu veux bien m'accorder la même chose,
alors nous pourrons vraiment nous rencontrer
et nous enrichir l'un l'autre.

Virginia Satir

lundi 4 août 2008

Seuls les vrais solitaires

Seuls les vrais solitaires, quand ils se rencontrent, peuvent s'aimer sans s'abîmer parce qu'ils n'ont pas besoin de se fuir, d'exercer un pouvoir sur l'autre ou de considérer la durée comme une fin en soi.
Didier van Cauwelaert

dimanche 3 août 2008

Bonsoir

Bonsoir vous qui passez par chez moi !

J'espère que votre week-end s'est bien passé. Pour moi, il a été plutôt sympa. Visite imprévue, hier soir, de très bons amis. Et ce matin, petit tour dans une brocante. J'ai trouvé ces deux charmants lutteurs sumo... au repos... Pour 1 euro, ma foi, je me suis laissée tenter...

Plus que cinq jours de travail, et je serai en vacances vendredi soir. Je vous laisserai ainsi pendant trois semaines, le temps de faire un petit tour dans ma petite maison bleue, et d'aller voir mon petit Timothé que je n'ai pas revu depuis sa naissance.

Voilà. J'ai écrit un nouveau petit texte sur mon blog "textes". Si vous avez envie d'aller le lire, c'est par ici : Des mots pour le dire

Bonne fin de soirée à vous, et bon début de semaine.

Et plein de très gros bisous affectueux.

vendredi 1 août 2008

Bon week-end !

Je vous laisse avec ces quelques mots si beaux et si pleins d'espoir de Christian Bobin.
Passez un très bon week-end. Gros bisous à tous.

Le bien, l'espéré, on ne sait pas comment le faire tenir dans nos vies, heureusement. On ne trouvera jamais de méthode pour cela. La confiance ? La confiance de fond est là, même quand je crois l'avoir perdue. C'est donc comme si rien ne pouvait durablement m'enlever le coeur. Il y a des choses tragiques et épuisantes, mais si je continue avec parfois la poitrine trouée, tôt ou tard un rosier vient de l'intérieur.

C'est une expérience que j'ai faite mille fois : rien n'est noué qui ne puisse être dénoué. Je le crois d'autant plus que c'est souvent, nous mêmes, avec notre intelligence confondante qui avons fait des noeuds à nos lacets de chaussures. Mais, comme une mère bienveillante, la vie revient et elle a des doigts si fins qu'elle sait défaire les noeuds les plus serrés. Je pourrais dire tout simplement qu'on est jamais abandonné.

Christian Bobin

jeudi 31 juillet 2008

Peindre, c'est se remettre à aimer


Peindre, c'est se remettre à aimer. Pour voir comme le peintre voit, il faut regarder avec les yeux de l'amour. Son amour à lui n'a rien de possessif: le peintre est obligé de partager ce qu'il voit. Le plus souvent, il nous fait voir et sentir ce que nous ignorons ou ce contre quoi nous sommes immunisés. Sa manière d'approcher le monde vise à nous dire que rien n'est vil ou hideux, que rien n'est banal, plat ou indigeste si ce n'est notre propre puissance de vision. Voir n'est pas seulement regarder; ce qu'il faut, c'est regarder-voir; c'est pénétrer du regard et observer.
Henry Miller

lundi 28 juillet 2008

Bonne semaine

Si tu ne veux pas que meurent les fleurs de ton jardin, ouvre ton jardin.
A. Porchia.

samedi 26 juillet 2008

Bon week-end

Nous sommes faits de cela,
nous ne sommes faits que de ceux que nous aimons
et de rien d'autre.
Si retranchée soit notre vie,
perdues sur les hauteurs brûlées de vent,
elle n'est jamais si proche que dans une poignée de visages aimés,
que dans cette pensée qui va vers eux,
dans ce souffle d'eux à nous,
de nous à eux.

Christian Bobin


Sur ces belles paroles, je vous souhaite un très bon week-end.
Gros bisous à tous.

mercredi 23 juillet 2008

Souviens-toi

.

ainsi pour avancer sur la terre
nous suivons un rayon de lune
jusqu'aux heures à peine éveillées de l'aube
nous revenons pour partir encore

souviens-toi de la toute première rencontre

longeant des chemins infinis nous croyons
lire dans la terre à livre ouvert et elle
nous abandonne un reflet du visible

souviens-toi de ce que tu as oublié de voir

ainsi au fond de nos yeux
aucun mirage ne meurt aucun nuage
nul oiseau mémoire des êtres lieux choses

souviens-toi comme je frappais des pieds la terre

ainsi au fond de nos coeurs
nul deuil ne se fait nulle flamme
ne s'éteint nulle passion

souviens-toi quand j'ai tourné la lame contre moi

ainsi du bout de nos doigts naissent
des galaxies des sentiers étoilés de caresses
des points de suture pour nos âmes

souviens-toi de mon corps dans l'éclair du plaisir

ainsi sur les lèvres de chacun
pas un silence ne meurt pas une parole
et chacun contemple ce qu'il a oublié de vivre

alors souviens-toi
souviens-toi de ce qui eut lieu sans toi sans moi
souviens-toi du dernier et du premier poème
souviens-toi de ce que jamais je n'ai dit
des rêves que je ne raconterai pas
souviens-toi de mes colères quand réduite
en cendres je renaissais arbre femme oiseau
souviens-toi de mes vies vécues avant toi
des jours où je disparaissais
des jours où je reparaissais
souviens-toi de ton antique patience
des moments où la nuit nous tissait un suaire de nuit
souviens-toi de mes envols de mes chutes
de nos alarmes de nos rires de nos larmes
de ma part d'ombre et de lumière
souviens-toi de la faille oblique des regards
qui brillent dans les ténèbres

souviens-toi de l'absence à venir

Amina Saïd
La douleur des seuils,
Ed. la Différence, p. 119-120
La photo est de Jose A Gallego

mardi 22 juillet 2008

Martyn Bates



Découvrez Martyn Bates!


Vous avez peut-être remarqué que, déjà, en plusieurs fois, j'ai mis (et je remets) la chanson
Shorepoem de Martyn Bates, en musique de fond.
J'ai découvert
Martyn Bates il y a quelques semaines, sur le site de Télérama. Et depuis, je pourrais passer cette chanson en boucle, que je ne m'en lasserais pas. Je ne peux vous expliquer ce que je ressens quand je l'écoute. En même temps, elle me rend triste et en même temps je ressens un immense bonheur en l'écoutant.
Et vous, comment la trouvez-vous ? Dites moi...
Vous avez sûrement des chansons qui vous émeuvent plus que d'autres ? Lesquelles ? Je vous écoute...

lundi 21 juillet 2008

Si j'étais moi

.
Si j'étais moi,
Ni la montagne à gravir
Au bord du vide, la neige à venir
Ne me feraient peur

Si j'étais moi
Ni les pages à écrire
Ni de trouver les mots pour le dire
Ne me feraient peur

Mais je me lâche la main
Je m'éloigne de moi
Je me retrouve au matin
Sur la mauvaise voie
Quand on se perd en chemin
Comment venir à bout
De ces efforts inhumains
Qui nous mènent à nous

Si j’étais moi
Ni la femme que je suis
Ni l’homme même qui dort dans mon lit
Ne me feraient peur

Si j'étais moi
Ni les démons que je cache
Les idées noires, les flammes que je crache
Ne me feraient peur

Mais je me lâche la main
Je m'éloigne de moi
Je me retrouve au matin
Sur la mauvaise voie
Quand on se perd en chemin
Comment venir à bout
De ces efforts inhumains
Qui nous mènent à nous
Qui nous mènent à nous

Si j'étais moi
Tout ce que j'ai sur le coeur
Ce que je fais de pire et de meilleur
Ne me feraient peur

Si j'étais moi
Ce que je fais de pire et de meilleur
Ferait mon bonheur
Si j’étais moi

Zazie - 2001 - La Zizanie


Cliquez ici pour écouter :

Découvrez Zazie!

.

dimanche 20 juillet 2008

Bonne soirée

Bonsoir mes ami(e)s,
J'espère que votre week-end s'est bien passé.
Pour le finir en douceur, voici un poème très léger.

C'est pour vous.
Bonne soirée et bon début de semaine.
Je vous embrasse.


Une branche

Une branche sur un bout de ciel
Effaçant le même nuage,
La même vague revenue
Depuis le fond des âges
Frapper le sable du rivage,

Ecoute, regarde, tais-toi :
Le monde a des millions d’années,
Pourtant il vient de commencer,
Rien que pour toi.

Pierre Gabriel
Le printemps des poètes,
Seghers, Paris 2004, p. 89

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne