Le visage change, l'identité est fragile, l'amour se transforme, la maison peut se craqueler, l'éternité est un rêve, la durée un idéal. (Alice Ferney)
À quoi la musique fait appel en nous, il est difficile de le savoir ; ce qui est certain, c'est qu'elle touche une zone si profonde que la folie elle-même n'y saurait pénétrer. (Emil Michel Cioran)
Cette citation parce que, tout en travaillant, je suis en train d'écouter de la musique qui me bouleverse... Est-ce la musique elle-même ? Est-ce ce qu'elle m'évoque ? ce qu'elle me rappelle ? Est-ce ce mélange de sons musicaux, ce mélange de voix grave et claire (il s'agit d'un duo) ? En tous cas, une douce nostalgie m'étreint en l'écoutant...
Il n’existe rien qui ne vous fasse plus prendre conscience des aléas de la vie qu’une chanson incomplète. Ou qu’un vieux carnet d’adresses. (Carson McCullers)
L’homme n’est pas qu’un corps. L’amour n’est pas qu’une rencontre de deux corps. Aimer c’est en
même temps partager des mots, des regards, des espoirs et des craintes. Ceux
qui mutilent l’amour l’ignoreront toujours. Il est, indestructiblement, fait de
la joie des corps et de l’union des espérances. Indestructiblement liés, comme
les branches d’un arbre qui n’existent que par ses racines. (Martin Gray)
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents, Ne vous laissez pas attacher, ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles... On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous, alors le fleuve Amour coule tranquille, les jours sont heureux sous les marronniers mauves, Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve, alors soufflent les vents contraires, le bateau tangue, la voile se déchire, on met les canots à la mer, les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur. La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui; La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire ne peut plus supporter le son de votre voix. Plus rien n'est négociable On a jeté votre valise par la fenêtre, Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir, Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage? Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre. Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent, Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie, alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs, Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie et tant de temps à attendre des autres des signes, des baisers, de la reconnaissance Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie, Tout nous serait cadeau Nous ne serions jamais déçus On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin Chacun est dans sa vie et dans sa peau... A chacun sa texture son message et ses mots