lundi 26 juillet 2010

Aimer, selon Sacha Guitry


Aimer, c'est faire constamment l'amour, à tout propos - jusqu'en paroles.
Et c'est le faire où que ce soit, n'importe quand - parce qu'on est heureux, parce qu'on est morose, parce qu'on se sent bien, parce qu'on est malade - et parfois même aussi parce qu'on n'en a pas le temps.
(Sacha Guitry)


Aimer, selon moi...
Aimer quelqu'un, ce n'est pas seulement l'aimer dans les moments de joie, dans les moments où tout va bien, mais c'est aussi l'aimer dans les moments de peine, dans les moments difficiles.
Aimer, ce n'est pas s'imposer, mais c'est être là lorsque la personne a besoin de notre présence, a besoin d'une oreille attentive, c'est être là lorsque la personne a besoin de tendresse, de douceur, de réconfort.
Aimer, ce n'est pas compter, ce n'est pas comptabiliser, mais c'est donner sans réfléchir, sans se poser de questions, sans conditions.


Et pour vous, c'est quoi la définition du verbe "aimer" ?

vendredi 23 juillet 2010

Marc Vella : Le pianiste nomade

Marc Vella : une très belle découverte, ce soir, chez Yog‘ la vie
Prenez le temps de regarder la vidéo entièrement.
Ecoutez-le. Il parle si bien de l'amour...
Magnifique, oui ! Et à faire circuler !...



*Du coup, je rouvre mon blog pour cette vidéo... :-)

mardi 13 juillet 2010

Blog en repos

Beaucoup de travail, un peu de fatigue aussi (je dois pourtant attendre mi août pour être en vacances), je mets ce blog en repos pendant quelques semaines.
Si vous voulez me retrouver, je continuerai à poster de temps à autre sur mon blog Photos ainsi que sur mes blogs d'écriture.
Mais je viendrai vous rendre visite, et vous faire des petits coucous.
Je vous embrasse toutes et tous bien fort.
Passez un bel été et prenez soin de vous.

Apprends à freiner ta course, à rassembler tes forces, à maîtriser ta confusion, à calmer ta dissipation. L'oiseau arrête son vol en un lieu pour faire son nid, et en un autre pour se reposer dans son parcours.
(Jean-Paul Bourre)

lundi 12 juillet 2010

Dépêchons. La vie n'attend pas...

(...)

Dépêchons !
La vie n'attend pas

Même innocents du sang de notre prochain
il nous arrive de tuer la vie en nous
Plusieurs fois plutôt qu'une

Le voile
qui nous recouvre les yeux et le coeur
Les barricades que nous dressons
autour du corps suspect
La lame froide
que nous opposons au désir

Les mots que nous achetons et vendons
au marché florissant du mensonge
Les visions
que nous étouffons dans le berceau
La sainte folie
que nous enfermons derrière les barreaux

La panique que nous inspirent les hérésies
La surdité élevée au rang d'art consommé
La religion largement partagée
de l'indifférence

Bien des messagers
frapperont encore à notre porte
Y aura-t-il quelqu'un
dans la maison ?

Dites-moi
vers quel néant
coule le fleuve de la vie
C'est quand la dernière fois
que vous vous y êtes baignés ?

Abdellatif Laâbi

jeudi 8 juillet 2010

Soirée ciné : "Dans ses yeux"

Ce soir, je suis allée au cinéma voir "Dans ses yeux", un très bon film argentin en VO de Juan José Campanella. Je vous le recommande si vous ne l'avez pas encore vu.



Le résumé :
1974, Buenos Aires. Benjamin Espósito enquête sur le meurtre violent d'une jeune femme. Vingt-cinq ans plus tard, il décide d'écrire un roman basé sur cette affaire 'classée' dont il a été témoin et protagoniste. Ce travail d'écriture le ramène à ce meurtre qui l'obsède depuis tant d'années mais également à l'amour qu'il portait alors à sa collègue de travail. Benjamin replonge ainsi dans cette période sombre de l'Argentine où l'ambiance était étouffante et les apparences trompeuses...

Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur ce lien : Evene/cinema/film

La bande annonce :

Clore des cycles...

Une amie à moi (elle se reconnaîtra) a laissé une citation de Paulo Coelho sur l'un de mes blogs. J'ai envie de la partager ici avec vous.

Clore des cycles, fermer des portes, finir des chapitres - peu importe comment nous appelons cela, l'important est de laisser dans le passé les moments de la vie qui sont achevés.
(Paulo Coelho)

mardi 6 juillet 2010

L'amour naissant...

L'amour naissant, comme tout état naissant, est une exploration du possible à partir de l'impossible, une tentative de l'imaginaire pour s'imposer à l'existant. Plus la tâche est grande, plus long est le voyage, moins probable est l'arrivée. Son histoire se réduit alors à l'histoire de ce voyage et de ses mésaventures, des luttes soutenues, sans qu'il y ait jamais une rive où aborder, un port où festoyer.
(Francesco Alberoni)

lundi 5 juillet 2010

Une idée du monde...

Nous sommes trop inattentifs ou trop occupés de nous-mêmes pour nous approfondir les uns les autres. Quiconque a vu des masques dans un bal, danser amicalement ensemble, et se tenir par la main sans se connaître pour se quitter le moment d'après, et ne plus se voir ni se regretter, peut se faire une idée du monde.
(Vauvenargues)

Mais heureusement, tout le monde n'est pas ainsi... (sourire)

vendredi 2 juillet 2010

La raison et la passion


Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme qui navigue de port en port. Si votre gouvernail ou vos voiles se brisent vous ne pouvez qu’être ballotté et aller à la dérive ou rester ancré au milieu de la mer. Car la raison régnant seule est une force qui brise tout élan. Et la passion livrée à elle-même est une flamme qui se consume jusqu’à sa propre extinction.
(Khalil Gibran)

(La peinture est de Ivan Aivazovsky)

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne