mercredi 22 décembre 2010

Joyeuses fêtes

Les fêtes de Noël et de fin d'année approchent, et je vais être en vacances. Mon blog va donc être en pause pendant quelques jours.

Je vous souhaite pour ces fêtes plein de doux moments, tendres et agréables, entouré(e)s des gens que vous aimez et qui vous sont chers. Et je vous donne rendez-vous en janvier 2011. A bientôt. Je vous embrasse.

. :-)

mardi 21 décembre 2010

La relation virtuelle...

La relation virtuelle n'est ni réelle ni imaginaire. Elle est une troisième forme de relation appelée à prendre de plus en plus d'importance dans nos vies. (...)
Nous comprenons pourquoi la nouvelle forme de relation créée par les nouvelles technologies du virtuel passe encore si souvent inaperçue : elle est confondue tantôt avec une relation réelle et tantôt avec une relation imaginaire, alors qu'elle constitue justement une porte d'entrée entre les deux. Une porte qu'il appartient à chacun de pousser d'un côté ou de l'autre, car c'est chacun qui décide !
(Serge Tisseron)

(trouvée chez Pierre --> Alter Ego)

lundi 20 décembre 2010

L'évidence

Rien n'est plus trompeur que l'évidence. C'est un principe de logique qui s'applique aux échecs: ce qui paraît évident n'est pas toujours ce qui s'est produit en réalité, ou ce qui est sur le point de se produire...
(Arturo Perez-Reverte)

dimanche 19 décembre 2010

L'escalier de verre - Chantal Dubois

Ce soir, j'ai envie de vous parler des recueils de poésie de Chantal.
Chantal écrit de très jolis poèmes, des textes tendres et touchants, et elle crée elle-même ses recueils de A à Z (je suis admirative :-)). 
J'ai fait récemment l'acquisition de son dernier recueil, intitulé "L'escalier de verre". J'ai été séduite et enchantée par ses mots et par la mise en page et présentation du recueil.
Je vous donne le chemin pour aller visiter son blog --> La plume de Chantal Dubois. Allez-y, c'est frais, c'est tendre, c'est délicat, tout comme Chantal...

vendredi 17 décembre 2010

Quand on prend la peine...

Quand on prend la peine de découvrir les ficelles, on se sent moins marionnette...
(Robert Blondin)

jeudi 16 décembre 2010

Ne pas regretter...

Même si elle s'est trompée d'adresse, une bonne action ne doit pas donner de regrets.
(Anne Barratin)

mardi 14 décembre 2010

Garder la confiance en les autres

Il ne faut à aucun prix qu'un être, par sa trahison, nous décourage d'avoir plus jamais confiance en d'autres êtres. Il aurait trop gagné, s'il avait tué en nous la confiance faite à notre prochain.
(Henry de Montherlant)

Aucune difficulté n'est en soi insurmontable...

Aucune difficulté n'est en soi insurmontable, seul est dangereux d'apporter des réponses anciennes à des situations nouvelles, de perdre le sens des proportions, de traduire les moindres désagréments dans les termes de l'Apocalypse. C'est pourquoi l'optimisme comme le pessimisme sont impropres en ce qu'ils manquent la vérité contrastée de notre univers, celui d'un funambulisme entre deux extrêmes. Ni désespoir ni béatitude, un éternel inconfort qui nous demande de nous battre alternativement sur plusieurs fronts sans jamais croire détenir la solution ou le repos.
(Pascal Bruckner)

lundi 13 décembre 2010

Nos relations avec les autres

Un peu ardu, mais pourtant, cela me parle...  :-)

Si nous admettons que rien de nous n'existe en soi, ni physiquement ni spirituellement, que personne ne peut se définir autrement qu'en relation avec l'extérieur et que nous sommes l'ensemble de toutes nos relations avec les autres et le monde, il devient évident que si nous abîmons nos relations, nous nous abîmons nous-mêmes... Donc, nous n'avons pas le choix : toute action négative par rapport à ce que nous considérons ordinairement comme extérieur à nous-mêmes nous abîme, non pas par contrecoup mais immédiatement parce que... c'est nous ! Nous sommes auto-constitués par nos relations avec l'extérieur. Ce n'est pas de la morale, c'est un fait brut.
(Laurent Nottale)

dimanche 12 décembre 2010

De retour du Jura

Photo prise ce matin dans le Jura, après une bonne ascension à pieds...
mais cela en valait vraiment la peine ! :-)

Je vous souhaite un bon début de semaine ! :-)

vendredi 10 décembre 2010

La jeune fille à la fleur

Photo de Marc Riboud (1967)
Analyse et explication très intéressantes de la photographie --> ici

Faites l'Amour, pas la guerre...

Si la tolérance et le respect dominaient la bêtise et la méfiance, 
si l'Amour primait sur la haine et la méchanceté, 
le monde ne serait-il pas plus beau et agréable à vivre ?

Le mot PAIX n'est-il pas plus doux à entendre et à prononcer que le mot GUERRE !...


Je m'absente encore cette fin de semaine. Petite virée dans le Jura.
A dimanche soir ! Gros bisous à tous.

jeudi 9 décembre 2010

Sa propre rive...

La même façon ne sert pas à tout le monde, chacun invente sa propre façon, certains passent toute leur vie à lire sans jamais réussir à dépasser le stade de la lecture, ils restent collés à la page, ils ne comprennent pas que les mots sont comme des pierres placées en travers d'une rivière pour en faciliter la traversée, elles sont là pour que nous puissions parvenir sur l'autre rive, c'est l'autre rive qui importe, Sauf si, Sauf si quoi, Sauf si ces fameuses rivières ont plus de deux rives, sauf si chaque personne qui lit est elle-même sa propre rive et si la rive qu'elle doit atteindre lui appartient en propre.
(José Saramago)

mercredi 8 décembre 2010

Voir un ami pleurer...

Encore une très belle chanson de Jacques Brel...


Les paroles --> ici

En donnant la liberté, nous nous libérons aussi

Une autre découverte: nous ne sommes pas libérés tant que nous n'avons pas libéré les autres. Aussi longtemps que nous éprouvons le besoin d'avoir une influence sur d'autres individus, même par bienveillance, nous serons prisonniers de ce besoin. En leur donnant la liberté, nous nous libérons nous-mêmes.
(Marylin Ferguson)

lundi 6 décembre 2010

Ne pas comparer...

Ne se sentir heureux que par comparaison, c'est se condamner à n'être jamais vraiment heureux, car il faut toujours se démener pour rejoindre ou pour dépasser quelqu'un.
(Gustave Thibon)

dimanche 5 décembre 2010

Savoir risquer...

Rire, c'est risquer de paraître idiot
Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental
Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager
Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond
Présenter ses idées, ses rêves à la foule, c'est risquer de les perdre
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour
Vivre, c'est risquer de mourir
Espérer, c'est risquer de désespérer
Essayer, c'est risquer d'échouer
Mais il faut prendre des risques car le plus grand danger dans la vie, c'est de ne rien risquer du tout
Celui qui ne risque rien ne fait rien, n'a rien, n'est rien. Il peut éviter la souffrance et la tristesse mais il n'apprend rien, ne ressent rien, ne peut ni changer ni se développer, ne peut ni aimer ni vivre.
Enchaîné par sa certitude, il devient esclave, il abandonne sa liberté.
Seuls ceux qui risquent d'aimer sont libres.

(Auteur inconnu)

dimanche 28 novembre 2010

La fuite...

On fuit de deux façons : devant quelque chose et vers quelque chose ; devant le mal qu'on ne veut pas faire, et vers le bien qu'on veut retrouver. Dans le premier cas, on s'échappe ; dans le second, on se réfugie.
(Victor Hugo)


Non, je ne fuis pas, mais la semaine qui arrive sera entrecoupée de petits départs et de petits retours. Je ne serai donc pas bien présente. Bises à vous tous. A bientôt.

vendredi 26 novembre 2010

Pour une amourette - Leny Escudero

Leny Escudero, un chanteur que j'aime depuis que je suis toute jeune.
Voici une version très belle et très émouvante de "Pour une amourette".
Leny Escudero est accompagné par ses deux petits-fils et Clarisse Catarino est à l'accordéon
Leny Escudero a gardé sa voix intacte et son allure de jeune homme.
Un MAGNIFIQUE MOMENT, vraiment !

Femme résistance

Femme tant que les étoiles brilleront, il va falloir lutter
Prendre sur soi pour briser cette solitude qui nous fait perdre espoir
Se lever, marcher pour gagner notre liberté
S’armer de courage, de connaissances pour exprimer nos revendications.

Oui femme, comme la fleur a besoin d’eau
Tu as besoin de vivre, d’aimer, de rire de reconnaissance
Tenace, réaliste patiente tu revendiques le droit à l’égalité
Volontaire et combative sans relâche, tu continues à te battre

Femme, ta patience t’a permis de gagner des batailles
Tolérante, tu as su comprendre autrui sans préjugé
Car intelligente, responsable, solide, tu ne cesses d’avancer
Pour vaincre la maladie, l’exclusion et la méchanceté

Oui femme du monde, ta sensibilité apportera la paix
Ta parole, ton endurance face aux difficultés
Montrent ta résistance et ton envie d’exister
Envers et contre tous en développant ta confiance en toi

Béatrice Coman

Une très jolie découverte, aujourd'hui, sur le net.
Allez voir son site :
--> Les Caraïbes, Recueil de poèmes.

jeudi 25 novembre 2010

Lorsque tout s'emmêle...

Lorsque tout s'emmêle (et s'en mêle...), rien de tel qu'un mandala pour se recentrer...

mardi 23 novembre 2010

Quelqu'un d'autre - La grande Sophie



Les paroles --> ici

La vie d'un homme devrait être...

La vie d'un homme devrait être une marche solennelle au son d'une musique exquise, mais secrète. Quand elle semble aux autres désordonnée et discordante, c'est qu'il marche d'un rythme plus rapide ou que son oreille plus délicate l'entraîne en mille symphonies et variations. Pas de halte jamais, sinon à la fin de l'étape, ou bien une de ces pauses qui sont plus riches que tous les sons, quand la mélodie plonge à des profondeurs si étranges qu'elle n'est plus perceptible, plus qu'un simple abandon au seuil de l'être et de la vie. Ne jamais faire un pas à contretemps, même aux moments les plus difficiles, car c'est alors que la musique ne manquera pas d'accroître son volume et sa douceur, mesurant elle-même le mouvement qu'elle a inspiré.
(Henry David Thoreau)

dimanche 21 novembre 2010

Nos amis...

Nous ne sentons le prix de nos amis qu'au moment où nous sommes menacés de les perdre. Nous sommes même assez insensés quand tout va bien, pour croire que nous pouvons impunément nous éloigner d'eux.
(Chateaubriand)

vendredi 19 novembre 2010

Mon p'tit loup...

Cet après-midi, à la radio, j'ai entendu la très belle chanson de Pierre Perret: "Mon p'tit loup". Et, comme à chaque fois, elle m'a très émue.
Pour vous...

lundi 15 novembre 2010

Dire n'importe quoi

Il n'est rien de plus sain que de dire n'importe quoi au beau milieu d'un monde où trop de gens sérieux ne se le permettent plus.
(Bernard Arcand)

dimanche 14 novembre 2010

Pourquoi pas

Il y a ceux qui voient la réalité et qui disent : Pourquoi ?
Et il y a ceux qui rêvent de l'impossible et qui disent : Pourquoi pas ?
(George Bernard Shaw)

vendredi 12 novembre 2010

Danser, c'est...

Danser, c'est comme parler en silence. 
C'est dire plein de choses sans dire un mot. 
(Yuri Buenaventura)

Détail d'une peinture de Jack Vettriano

mercredi 10 novembre 2010

Beauté perdue - Luc de Larochellière

Je ne connais pas vraiment le répertoire de Luc de Larochellière, mais j'ai entendu, par hasard, cette chanson, et je l'ai trouvée si belle que j'ai eu envie de la partager avec vous.

mercredi 3 novembre 2010

Ainsi que des faucons s'accouplant en plein vol, ...

Ainsi que des faucons s’accouplant en plein vol,
arrimés à l’amour,
quelques fois à la haine
Perdus dans les hauteurs
et refusant d’un geste vaste
la pesanteur et ses limites
Ainsi que des rêveurs en quête de réel,
explorateurs d’espace
et de franchissement
dans tous les lieux du dire,
par le rythme et le souffle
Passagers clandestins,
cachant nos désirs d’absolu par peur des dieux jaloux
nous errons et planons
ballotés d’amours en refus
d’espoirs fugaces en douleurs provisoires
cherchant des points d’ancrage
dans les sables mouvants
Ainsi que de grands fauves
En manque de tendresse

Colette Gibelin


Magnifique  ! Je re-découvre, ce soir, la poésie de Colette Gibelin...
Je la remercie infiniment de m'avoir donné son accord pour que je puisse ainsi déposer sur mon blog quelques-uns de ses poèmes.
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mardi 2 novembre 2010

Et si c'était ça...

Et si c'était ça, le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
(Delphine de Vigan)

samedi 30 octobre 2010

Deux choses nous éclairent...

Deux choses nous éclairent, qui sont toutes les deux imprévisibles: un amour et une mort. C'est par ces événements seuls qu'on peut devenir intelligents, parce qu'ils nous rendent ignorants. Ces moments, où il n'y a plus de social, plus de vie ordinaire, sont peut-être les seuls où on apprend vraiment, parce qu'ils amènent une question qui excède toutes les réponses.
(Christian Bobin)

mercredi 27 octobre 2010

The Last Waltz - Band & Emmylou Harris - Evangeline

La dernière valse (The Last Waltz) est le nom donné au « concert d'adieu » du groupe de rock canadien The Band, qui se déroula le jour de Thanksgiving de 1976 (le 25 novembre), au Winterland Ballroom de San Francisco. Outre le Band, de nombreux invités se produisirent ce soir-là, dont Paul Butterfield, Eric Clapton, Neil Diamond, Bob Dylan, Ronnie Hawkins, Dr. John, Joni Mitchell, Van Morrison, Ringo Starr, Muddy Waters, Ron Wood et Neil Young.
Le concert fut filmé par le réalisateur Martin Scorsese, qui en tira un documentaire, sorti en 1978. Le film inclut des performances du concert, des scènes tournées dans un studio d'enregistrement et des interviews des membres du groupe par Scorcese. Un triple album reprenant la bande originale du film sortit la même année. Le film est sorti en DVD en 2002, de même qu'un coffret de 4 CD incluant le concert et des enregistrements en studio liés.
La Dernière Valse est considéré comme l'un des meilleurs concerts jamais filmés.
(Source --> Wikipédia)

J'ai découvert ce groupe dimanche dernier en visionnant le DVD qui appartenait à mon frère. J'ai découvert et aimé, bien sûr... En voici un morceau trouvé sur Youtube. Si vous aimez, il y en a plein d'autres également.

mardi 26 octobre 2010

Les conventions...

Je suis toujours étonné de voir le peu de liberté que chacun s'autorise, cette manière de coller sa respiration à la vitre des conventions.
(Christian Bobin)

lundi 25 octobre 2010

Personne ne se donne sans résistance...

Personne ne se donne sans résistance. Le nuage lui-même, au moment de se répandre en eau bienfaisante, prend un air maussade. 
(Paul Masson)

jeudi 21 octobre 2010

Les adultes n'existent pas

Il nous faut devenir adultes pour comprendre que les adultes n'existent pas et que nous avons été élevés par des enfants que l'armure de nos rires rendaient faussement invulnérables.
(Christian Bobin)

mardi 19 octobre 2010

L'homme et l'enfant

Nouvelle rubrique où je mettrai des photos en noir et blanc de photographes célèbres, des photos qui me touchent particulièrement.

Photo : Edouard Boubat

Edouard Boubat : 
(…), en photographie nous employons des mots merveilleux, "ouverture", par exemple. Il y a celle du diaphragme, qui est une chose mécanique, mais il y a aussi notre ouverture à nous. Prends cette photo de l'homme au bord de la mer. C'était la première fois que j'allais au Portugal, je crois que c'était en 1956, dans ces années c'était merveilleux de voyager, il y avait très peu de touristes, nous avions fait deux ou trois jours de route, nous arrivons à l'hôtel au bord de la mer, Sophie était un peu fatiguée, je dis: "Je vais voir la plage", je prends juste mon petit Leica de l'époque, et cet homme était là, clac. J'étais arrivé depuis une demi-heure, il m'attendait avec son enfant, et j'ai fait ma première photo du Portugal, une photo qui restera. J'avais fait beaucoup de route, j'avais rêvé de ce Portugal, donc moi aussi je l'attendais, il y avait attente de part et d'autre. Finalement la photo est comme un baiser volé. Un baiser est toujours volé, même si la jeune femme est consentante. La photo est volée, mais un peu consentante.
Source : http://www.horvatland.com/

lundi 18 octobre 2010

Au cinéma ce soir : Oncle Boonmee


Je suis allée voir ce film ce soir au cinéma. Les critiques sont très partagées. J'ai choisi de vous en proposer une bonne, car, malgré la complexité de ce film, j'ai été assez séduite. Voir ici --> Film de Culte
J'ai aimé ce film, sa lenteur, son atmosphère, ses paysages, ses personnages, mais par contre, j'avoue bien sincèrement que je n'ai pas tout compris. Peut-être est-ce dû à la différence de culture ? J'ai compris, bien évidemment, le thème principal, mais plein d'autres choses se rajoutent, et je n'ai pas toujours saisi le lien qu'il y avait entre elles. Si quelqu'un de vous a vu ce film, ce serait gentil de me donner votre avis...

dimanche 17 octobre 2010

Littérature n'est pas écriture

Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil.
(Christian Bobin)

jeudi 14 octobre 2010

Beethoven - La Pastorale

Que j'aime ce morceau... Il m'émeut à un point que je ne saurais expliquer. Enfin, si, je sais...
Lorsque j'étais gamine, mon père aimait l'écouter, le soir, tandis que j'étais dans ma chambre. Je m'endormais avec cette musique.
Et puis, j'ai entendu ce morceau dans le film --> "Soleil vert". Un film terrible. A voir si vous le pouvez. C'était mon frère qui m'avait emmenée le voir au cinéma. Ce morceau de Beethoven est joué dans un moment particulièrement émouvant. --> extrait ici
Donc, oui, je sais pourquoi il m'émeut tant et que j'aime tant l'écouter...

mercredi 13 octobre 2010

Un jour, on prend une décision...

Un jour, on prend une décision, on ne sait pas comment, et cette décision a sa propre force d'inertie. Avec chaque année qui passe, il est un peu plus difficile de la changer.
(Milan Kundera)

lundi 11 octobre 2010

L'impossible, c'est...

Le difficile c'est ce qui peut être fait tout de suite. L'impossible, c'est ce qui prend un peu plus de temps.
(George Santayana)

jeudi 7 octobre 2010

Aujourd'hui, mon blog a 3 ans !

Il y a trois ans aujourd'hui, j'ouvrais mon blog "Un coeur qui bat". Je ne pensais pas alors que ce serait une si belle aventure, aventure dont je ne me lasse pas, puisque je suis encore là.
Cette aventure sur la toile m'a permis de faire de très belles et riches rencontres. Certaines sont là depuis le tout début, d'autres sont arrivées plus tard. Quelques-unes ont disparu; je ne les oublie pas, car nous avons fait un bout de chemin ensemble et cela ne peut s'effacer. 
Des liens se sont tissés, des liens qui se renforcent de jour en jour. J'espère avoir le plaisir de rencontrer certain(e)s d'entre vous, en dehors de la toile, afin que nous puissions discuter et échanger de vive voix, sans un écran qui nous sépare.

Je ne sais encore combien de temps je vais continuer cette aventure, mais tant qu'elle me permettra de partager ce que j'aime avec vous, tant qu'elle me permettra d'échanger avec vous, d'avoir du plaisir avec vous, et que vous aussi, vous trouviez du plaisir à venir me visiter, je la poursuivrai. Car c'est avant tout une rencontre humaine, faite d'émotion, de partage et d'amitié. Et de tout cela, on n'en a jamais de trop.

Je vous remercie infiniment, tous, amis blogueurs, amis du net, amis réels, de toutes vos visites et de votre présence, car c'est bien grâce à vous si mon blog existe encore. Sans vous, il ne serait rien. Je vous embrasse très fort.

Peinture de Anna Flores

mardi 5 octobre 2010

Mais essayons quand même...

Entre ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous comprenez...
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même...

(Bernard Werber)

lundi 4 octobre 2010

L'ARBRE, le film

Ce soir, je suis allée au cinéma, voir : "L'ARBRE" de Julie Bertuccelli. Un film sensible et délicat que j'ai beaucoup aimé.

Dawn (Charlotte Gainsbourg), une Française installée en Australie depuis une quinzaine d'années, perd soudainement son mari. Se retrouvant seule avec ses quatres enfants, elle va devoir surmonter le drame.(...)
Le personnage de Simone, la fille de Dawn, apporte beaucoup au film, qui épouse en partie son point de vue. Persuadée que son père lui parle à travers l'immense arbre auquel leur maison est accolée, la blondinette de 8 ans se confie à la plante, et fait de ce lieu privilégié un sanctuaire. Mais quand le figuier menace de faire vaciller la maison (...), la petite Simone se cabre, refusant d'abattre cette réincarnation de la figure paternelle.
 

Rarement on aura filmé un arbre avec tant de tendresse et d'onirisme. Véritable personnage du film, à la fois accueillant et redoutable, le figuier illustre le rapport à la mort de toute une famille : les fils font mine de l'ignorer tandis que Simone ne peut briser son lien fusionnel avec la plante. Dawn a du mal à s'en séparer, mais sait que c'est inévitable pour avancer, vivre un nouvel amour. Auprès de leur arbre, ils vivaient heureux... Mais leur bonheur est-il possible sans lui ?
 
Lire la totalité de l'article--> ici (fluctuat.net)

dimanche 3 octobre 2010

C'est l'indécence même

Aimer, c'est pouvoir penser tout haut avec un autre être humain. Confier ce qui passe par la tête, c'est comme arracher le voile sur sa nudité et ses états. L'intimité ne se discerne pas de l'extrême franchise. C'est l'indécence même.
(Pascal Quignard)

mardi 28 septembre 2010

Le destin

On ne peut goûter la saveur des jours que si l'on se dérobe à l'obligation d'avoir un destin.
(Cioran)

dimanche 26 septembre 2010

Une note bleue

Sur une idée de Louis-Paul, plusieurs blogs vont se colorer d'une touche "bleue" ces prochains jours. J'aime cette idée, car le bleu est ma couleur préférée. La liste de ces blogs se trouve chez Louis-Paul.

L'infiniment bleu invitant au rêve...

Photos faites en Haute-Loire (cet été) et en Bretagne (en avril de cette année).
Un petit clic dessus et vous verrez mieux...

Et si le coeur vous en dit, pourquoi ne pas apporter cette touche bleue, vous aussi, sur votre blog, l'espace d'un instant, d'un jour, voire plus...

vendredi 24 septembre 2010

Pourquoi ne revient-il pas !

Il murmura : Mon amour lève les yeux
Je le grondai et lui dis : Va ! Mais il ne bougea pas.
Il resta devant moi et garda mes deux mains dans les siennes.
Je dis : Laisse-moi ! Mais il ne s'en alla pas.

Il approcha son visage près du mien.
Je le regardai et lui dis : Quelle honte ! Mais il ne fit pas un mouvement.
Ses lèvres frôlèrent ma joue.
Je tremblai et je dis : Tu oses trop ! Mais il n'eut pas honte.

Il mit une fleur dans mes cheveux. 
Je dis : C'est inutile ! Mais il ne se troubla pas.
Il prit la guirlande de mon cou et s'en alla.
Je pleure et je demande à mon coeur : Pourquoi ne revient-il pas !

Rabindranath Tagore (Le jardinier d'amour)

Peinture de John William Waterhouse

mardi 21 septembre 2010

L'orage - Georges Brassens

Pour le plaisir d'une chanson,
parlons de la pluie et non pas du beau temps...


Poème : Sans l'oublier

Voici bien longtemps que je n'ai pas déposé de poème.
En voici un très beau de Marceline Desbordes-Valmore :

Sans l'oublier

Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime.
On peut bannir son nom de ses discours,
Et, de l'absence implorant le secours,
Se dérober à ce maître suprême,
Sans l'oublier !

Sans l'oublier, j'ai vu l'eau, dans sa course,
Porter au loin la vie à d'autres fleurs ;
Fuyant alors le gazon sans couleurs,
J'imitai l'eau fuyant loin de la source,
Sans l'oublier !

Sans oublier une voix triste et tendre,
Oh ! que de jours j'ai vus naître et finir !
Je la redoute encor dans l'avenir :
C'est une voix que l'on cesse d'entendre,
Sans l'oublier !

Marceline Desbordes-Valmore

samedi 18 septembre 2010

Un peu de silence y suffit...

Il nous appartient - quand tout nous fait défaut et que tout s'éloigne - de donner à notre vie la patience d'une oeuvre d'art, la souplesse des roseaux que la main du vent froisse, en hommage à l'hiver. Un peu de silence y suffit.
(Christian Bobin)



Photo faite cet après-midi près de chez moi.
(un petit clic dessus vous permettra de la voir en grand format)

vendredi 17 septembre 2010

Je m'en fous...

"Quand on dit qu'on se fout de quelque chose, c'est qu'on ne s'en fout pas."
C'est Toulouse-Lautrec
qui l'a dit...

Peinture de Toulouse-Lautrec

mercredi 15 septembre 2010

La beauté, source de joie

La beauté d'un paysage n'est-elle pas source de joie ?...
Pour moi, si... :-)



Photo faite aux alentours de ma petite maison bleue vendredi dernier.
Vous pouvez cliquer sur la photo pour la voir en grand.

mercredi 8 septembre 2010

"Absence" - Carrie Rodriguez

Je ne connaissais pas Carrie Rodriguez jusqu'à hier soir...
Ecoutez, c'est très beau...

Et en parlant d'absence, et pour info, je serai moi-même absente de la toile du vendredi 10 au lundi ou mardi 14 septembre. Le travail étant très calme, j'en profite pour repartir quelques jours dans ma petite maison bleue. A bientôt donc ! Bises à vous.



mardi 7 septembre 2010

Les ailes des libellules

Je suis un jour entré dans un lien où chaque parole de l'un était recueillie sans faute par l'autre. Il en allait de même pour chaque silence. Ce n'était pas cette fusion que connaissent les amants à leurs débuts et qui est un état irréel et destructeur. Il y avait dans l'amplitude de ce lien quelque chose de musical et nous y étions tout à la fois ensemble et séparés, comme les deux ailes diaphanes d'une libellule. Pour avoir connu cette plénitude, je sais que l'amour n'a rien à voir avec la sentimentalité qui traîne dans les chansons et qu'il n'est pas non plus du côté de la sexualité dont le monde fait sa marchandise première - celle qui permet de vendre toutes les autres. L'amour est le miracle d'être un jour entendu jusque dans nos silences, et d'entendre en retour avec la même délicatesse: la vie à l'état pur, aussi fine que l'air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse.
(Christian Bobin)

dimanche 5 septembre 2010

Clarté

Quand on regarde hâtivement une chose belle - et toutes les choses vivantes sont belles parce qu'elles portent en elles le secret de leur prochaine disparition - on a envie de la prendre pour soi. Quand on la contemple avec la lenteur qu'elle mérite, qu'elle appelle et qui la protège un instant de sa fin, alors elle s'illumine et on n'a plus envie de la posséder : la gratitude est le seul sentiment qui réponde à cette clarté qui entre en nous.
(Christian Bobin)



Photo faite le 26 juin au Col des Supeyres (Puy-de-Dôme)

vendredi 3 septembre 2010

Aimer, souffrir (?)

Aimer, c'est donner à quelqu'un le droit - sinon le devoir - de nous faire souffrir.
(Georges Perros)

Je ne suis pas de son avis, et pourtant, c'est bien souvent que cela se passe.
Aimons-nous donc...
(cela vaudrait mieux...) à ce point souffrir ?...

Débat ?... ;-)

jeudi 2 septembre 2010

Guérir l'âme

On se donne bien de la peine et on s'impose bien des privations pour guérir le corps; on peut bien, je pense, en faire autant pour guérir l'âme.
(George Sand)

mardi 31 août 2010

lundi 30 août 2010

De retour de vacances

Me voici de retour de vacances.
Et c'est reparti !... ;-)

Croire à l'espace plus qu'à l'aile. Ainsi, sans courir après rien, on possède tout. Les choses fuient celui qui les cherche, elles viennent à celui qui ne bouge pas.
(Gustave Thibon)

dimanche 8 août 2010

Pause vacances

La pause, elle aussi, fait partie de la musique.
(Stefan Zweig)



C'est bientôt les vacances pour moi. Enfin !... :-)
Samedi prochain, je vais rejoindre ma petite maison bleue pour une quinzaine de jours, entrecoupés de quelques petites escapades, par ci, par là.
Je commence donc à vous dire "au revoir", car cette semaine, je n'aurai pas bien le temps de venir sur la toile.
Bonnes vacances à ceux qui le sont encore, et à ceux qui ne vont pas tarder à l'être. Et bon courage à ceux qui vont reprendre ou qui ont déjà repris.
Je vous dis à bientôt et vous embrasse bien fort.

vendredi 6 août 2010

Garder en mémoire nos rêves

Il faut garder en mémoire nos rêves, avec la rigueur du marin qui garde l'oeil rivé sur les étoiles. Ensuite, il faut consacrer chaque heure de sa vie à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour s'en approcher, car rien n'est pire que la résignation.
(Gilbert Sinoué)

jeudi 5 août 2010

Il y a dans toute trajectoire...

... un passage à vide qui retient le cœur de battre et écartèle le temps…
(Julien Gracq)

lundi 2 août 2010

Le mal d'incertitude

Pour dire à quelqu'un qu'on ne l'aime pas, il faut énormément l'aimer, lui faire confiance ! Car, lorsque nous disons à quelqu'un que nous ne l'aimons pas, nous craignons terriblement qu'il ne nous aime plus...
(Marie de Solemne, Le mal d'incertitude)


Marie de Solemne (auteur de ces quelques lignes) a eu la gentillesse de déposer le commentaire que voici, et je l'en remercie.

"Bonjour Françoise. (et tous les autres)
Je suis Marie de Solemne, philosophe et auteur des quelques lignes sur lesquelles vous avez discuté. C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu vos remarques, vos commentaires. Un petit indice: si j'ai écrit "aime pas" et non "aime plus", c'est que la problématique est de pouvoir dire à un être qu'on aime, que ce jour là, où à un certain moment, on ne l'aime pas… C'est à cet instant que l'on prend le risque d'être incompris(e), de perdre cet amour que pourtant, tous les autres jours, nous partageons. Voilà pourquoi, avant d'oser dire à celui ou celle que l'on aime : "je ne t'aime pas", sous entendu, là, en ce moment, aujourd'hui..., nous devons être sûr de l'amour de l'autre, avoir en lui (elle) une confiance totale. Mais est-ce possible ? Cette assurance en l'amour de l'autre ne sera t-elle pas toujours voilée d'une fine brume ? Et n'est-ce pas justement ce que nous aimons tant dans l'amour, bien que cela nous effraie : son imprévisibilité ?
Quoi qu'il en soit, vos analyses sont très pertinentes et je suis humblement heureuse de me retrouver parmi vous.
Marie de Solemne"

Lettre ouverte de Julos Beaucarne, extrait lu par Claude Nougaro

Je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers, écrit Julos Beaucarne, dans une lettre ouverte, alors que sa compagne vient d'être assassinée en 1975 par un déséquilibré.
Un texte magnifique. Ecoutez...

Si vous voulez en savoir plus, allez lire --> ici
Vous trouverez les paroles de cette lettre là -->
paroles

lundi 26 juillet 2010

Aimer, selon Sacha Guitry


Aimer, c'est faire constamment l'amour, à tout propos - jusqu'en paroles.
Et c'est le faire où que ce soit, n'importe quand - parce qu'on est heureux, parce qu'on est morose, parce qu'on se sent bien, parce qu'on est malade - et parfois même aussi parce qu'on n'en a pas le temps.
(Sacha Guitry)


Aimer, selon moi...
Aimer quelqu'un, ce n'est pas seulement l'aimer dans les moments de joie, dans les moments où tout va bien, mais c'est aussi l'aimer dans les moments de peine, dans les moments difficiles.
Aimer, ce n'est pas s'imposer, mais c'est être là lorsque la personne a besoin de notre présence, a besoin d'une oreille attentive, c'est être là lorsque la personne a besoin de tendresse, de douceur, de réconfort.
Aimer, ce n'est pas compter, ce n'est pas comptabiliser, mais c'est donner sans réfléchir, sans se poser de questions, sans conditions.


Et pour vous, c'est quoi la définition du verbe "aimer" ?

vendredi 23 juillet 2010

Marc Vella : Le pianiste nomade

Marc Vella : une très belle découverte, ce soir, chez Yog‘ la vie
Prenez le temps de regarder la vidéo entièrement.
Ecoutez-le. Il parle si bien de l'amour...
Magnifique, oui ! Et à faire circuler !...



*Du coup, je rouvre mon blog pour cette vidéo... :-)

mardi 13 juillet 2010

Blog en repos

Beaucoup de travail, un peu de fatigue aussi (je dois pourtant attendre mi août pour être en vacances), je mets ce blog en repos pendant quelques semaines.
Si vous voulez me retrouver, je continuerai à poster de temps à autre sur mon blog Photos ainsi que sur mes blogs d'écriture.
Mais je viendrai vous rendre visite, et vous faire des petits coucous.
Je vous embrasse toutes et tous bien fort.
Passez un bel été et prenez soin de vous.

Apprends à freiner ta course, à rassembler tes forces, à maîtriser ta confusion, à calmer ta dissipation. L'oiseau arrête son vol en un lieu pour faire son nid, et en un autre pour se reposer dans son parcours.
(Jean-Paul Bourre)

lundi 12 juillet 2010

Dépêchons. La vie n'attend pas...

(...)

Dépêchons !
La vie n'attend pas

Même innocents du sang de notre prochain
il nous arrive de tuer la vie en nous
Plusieurs fois plutôt qu'une

Le voile
qui nous recouvre les yeux et le coeur
Les barricades que nous dressons
autour du corps suspect
La lame froide
que nous opposons au désir

Les mots que nous achetons et vendons
au marché florissant du mensonge
Les visions
que nous étouffons dans le berceau
La sainte folie
que nous enfermons derrière les barreaux

La panique que nous inspirent les hérésies
La surdité élevée au rang d'art consommé
La religion largement partagée
de l'indifférence

Bien des messagers
frapperont encore à notre porte
Y aura-t-il quelqu'un
dans la maison ?

Dites-moi
vers quel néant
coule le fleuve de la vie
C'est quand la dernière fois
que vous vous y êtes baignés ?

Abdellatif Laâbi

jeudi 8 juillet 2010

Soirée ciné : "Dans ses yeux"

Ce soir, je suis allée au cinéma voir "Dans ses yeux", un très bon film argentin en VO de Juan José Campanella. Je vous le recommande si vous ne l'avez pas encore vu.



Le résumé :
1974, Buenos Aires. Benjamin Espósito enquête sur le meurtre violent d'une jeune femme. Vingt-cinq ans plus tard, il décide d'écrire un roman basé sur cette affaire 'classée' dont il a été témoin et protagoniste. Ce travail d'écriture le ramène à ce meurtre qui l'obsède depuis tant d'années mais également à l'amour qu'il portait alors à sa collègue de travail. Benjamin replonge ainsi dans cette période sombre de l'Argentine où l'ambiance était étouffante et les apparences trompeuses...

Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur ce lien : Evene/cinema/film

La bande annonce :

Clore des cycles...

Une amie à moi (elle se reconnaîtra) a laissé une citation de Paulo Coelho sur l'un de mes blogs. J'ai envie de la partager ici avec vous.

Clore des cycles, fermer des portes, finir des chapitres - peu importe comment nous appelons cela, l'important est de laisser dans le passé les moments de la vie qui sont achevés.
(Paulo Coelho)

mardi 6 juillet 2010

L'amour naissant...

L'amour naissant, comme tout état naissant, est une exploration du possible à partir de l'impossible, une tentative de l'imaginaire pour s'imposer à l'existant. Plus la tâche est grande, plus long est le voyage, moins probable est l'arrivée. Son histoire se réduit alors à l'histoire de ce voyage et de ses mésaventures, des luttes soutenues, sans qu'il y ait jamais une rive où aborder, un port où festoyer.
(Francesco Alberoni)

lundi 5 juillet 2010

Une idée du monde...

Nous sommes trop inattentifs ou trop occupés de nous-mêmes pour nous approfondir les uns les autres. Quiconque a vu des masques dans un bal, danser amicalement ensemble, et se tenir par la main sans se connaître pour se quitter le moment d'après, et ne plus se voir ni se regretter, peut se faire une idée du monde.
(Vauvenargues)

Mais heureusement, tout le monde n'est pas ainsi... (sourire)

vendredi 2 juillet 2010

La raison et la passion


Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme qui navigue de port en port. Si votre gouvernail ou vos voiles se brisent vous ne pouvez qu’être ballotté et aller à la dérive ou rester ancré au milieu de la mer. Car la raison régnant seule est une force qui brise tout élan. Et la passion livrée à elle-même est une flamme qui se consume jusqu’à sa propre extinction.
(Khalil Gibran)

(La peinture est de Ivan Aivazovsky)

mercredi 30 juin 2010

Donner des explications... ou pas... ?

Si les raisons d'autrui vous paraissent obscures, dites-vous que les vôtres ne le sont pas moins à ses yeux. Que cela ne vous oblige pas à accabler le monde d'explications : expliquer revient souvent à délayer dans l'insignifiance ce qu'une croyance avait de plus ferme ; c'est ouvrir le poing pour libérer du vide. Si l'on insiste en vous sommant de vous expliquer quand même, prenez l'air profond et parlez d'autre chose.
(Georges Picard)

C'est vrai que, très souvent, en voulant nous justifier de certaines de nos réactions, en voulant donner des explications, nous nous enfermons dedans et nous nous enlisons encore plus.
Ne pas donner d'explications, finalement, empêcherait parfois d'aggraver la situation.
Non ?...

lundi 28 juin 2010

Quand on aime...

Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps.
(Christian Bobin)

vendredi 25 juin 2010

Une parole juste

Il est parfois nécessaire de se taire pour délivrer une parole juste.
(Christian Bobin)


Nous échouons à traduire entièrement ce que notre âme ressent: la pensée demeure incommensurable avec le langage.
(Henri Bergson)

D'où la nécessité, parfois, de ne rien dire, de se taire. Car les mots ne reflètent pas toujours ce que l'on a voulu dire, et risquent d'être mal interprétés. Les mots ne sont pas toujours le reflet de notre âme. Il n'est pas donné à tout le monde de savoir exprimer par les mots ses émotions et ses ressentis les plus intimes. Combien de malentendus par des mots non compris ou mal compris...
Alors qu'un silence peut être beaucoup plus parlant... ou pas...

jeudi 24 juin 2010

Comfortably Numb (Pink Floyd)

Nous sommes le 24 juin, le jour de sa Fête...
Pour lui....
parce qu'il adorait ce morceau...
et que je l'aime moi aussi...
9 mns 35 de pur bonheur...


mercredi 23 juin 2010

Changement

Il faut être bien sage ou bien borné pour ne rien changer à ses pensées.
(Proverbe chinois)


Moi, ce ne sont pas mes pensées que j'ai changées,
mais le look de mon blog !...
Vous aimez ?... :-)

Quant à la citation, je la trouve tout à fait pertinente et intéressante...
A méditer... ;-)

lundi 21 juin 2010

L'air est plein du frisson...



L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient.
(Baudelaire)


(Photo faite en janvier 2010)

dimanche 20 juin 2010

Ma jolie, ma tendre verte

Pour vous, pour moi, cette jolie chanson de Julos Beaucarne, interprétée par lui, tout en douceur et en tendresse :
"Ma jolie, ma tendre verte".

mercredi 16 juin 2010

Espérer

Si espérer c'est attendre, alors l'espoir fait mourir.
Espérer, c'est persévérer.


Paul Carvel

mardi 15 juin 2010

Donnez peu à un être...

Donnez peu à un être. Il trouvera que c'est trop.
Mettez-vous à lui
donner beaucoup : il trouvera que ce n'est pas assez.
Ainsi
s'expliquent la naissance et la mort de toutes les affections.
L'amour
commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout.

Gustave Thibon

lundi 14 juin 2010

Les invités de mon père

Dernièrement, je suis allée au cinéma voir : "Les invités de mon père". Si vous voulez passer un succulent moment, allez-y ! Il s'agit d'une comédie pleine d'humour, tendre et caustique en même temps.

"Lucien Paumelle a toujours eu des convictions fortes. Médecin retraité, il reste un homme d'action, réputé pour son implication dans de nombreuses causes humanitaires. Son engagement le conduit jusqu'au mariage blanc avec une jeune femme moldave, Tatiana, pour lui éviter l'expulsion. Mais ses enfants, Babette et Arnaud, s'aperçoivent rapidement que le comportement de leur père n'a plus grand-chose à voir avec les principes qu'il a toujours prônés : malgré ses 80 ans, Lucien aurait-il succombé au charme de sa flamboyante épouse ? Tandis que Tatiana et sa fille prennent leurs marques chez les Paumelle, le chaos s'installe dans le quotidien de Babette et Arnaud. Bientôt, ce sont toutes les relations familiales qui sont à redéfinir..."
--> Source : Télérama.

Lire la critique --->
Ici.

vendredi 11 juin 2010

Si je partais pour oublier

Un joli poème pour le week-end.
De Julos Beaucarne, bien sûr...


Si je partais pour oublier
Il est des feuilles dans le silence

Qui voudraient bien ne pas tomber

À l'automne de ma conscience


Mais sur les sables démoulés

Le bonheur ne s'arrêterait

Que l'instant qu'il faut pour rêver

À l'impalpable que l'on cherchait


Marée d'une âme qui revient

Sur l'aile grise des mouettes

À l'heure où l'on ne sait plus bien

De quoi parlaient les alouettes


Si je partais pour oublier

Il est des feuilles dans le silence

Qui voudraient bien ne pas tomber

À l'automne de ma conscience


Julos Beaucarne

jeudi 10 juin 2010

Créatures imparfaites

Je trouve cette citation pleine de bon sens... et d'humour... ;-)

Ne ferme pas ton coeur aux créatures imparfaites ;
tu risquerais alors
de le fermer à tous...
et aussi à toi-même...


Augusta Amiel-Lapeyre

Cela me fait penser que je suis en train de lire le livre :
"Imparfaits, libres et heureux" de Christophe André.
Mais je vous en reparlerai... ;-)

Ballade en novembre

Je ne sais pas pourquoi, toute la journée d'hier, j'ai eu cette chanson dans la tête. Une chanson qui date un peu. Mon père avait le disque et l'écoutait souvent.
"Ballade en novembre", chantée par Anne Vanderlove.

Nous l'écoutons ensemble ?... :-)




Paroles de la chanson --> ici

mercredi 9 juin 2010

La peur du rejet

Un de ces soirs, en me baladant sur le net, je suis tombée sur ce texte écrit par Michèle Morgan et je l'ai trouvé intéressant. En voici quelques extraits, et les liens pour aller le lire en totalité :

La meilleure façon d’être déçu et de se sentir rejeté, c’est de demander aux autres de nous procurer quelque chose qui ne vient jamais. En se plaçant ainsi dans une position d’attente perpétuelle, on devient un petit peu plus frustré et aigri chaque jour.

Changer cette situation est aussi simple que dire bonjour. Il faut apprendre à donner, tout simplement. Lorsqu’on est toujours en attente de quelque chose, on n’a aucun contrôle sur les événements. De plus, on peut en arriver à penser que les personnes de qui on attend quelque chose n’ont pas d’estime et de considération pour nous.


(...)


En conclusion, pour se débarrasser de la peur du rejet, ou du moins l’amoindrir considérablement, il faut faire l’apprentissage de l’amour véritable, apprendre à écouter et comment se faire écouter, utiliser ses ressources pour être reconnu et, enfin, donner plutôt qu’attendre quelque chose des autres. La peur du rejet, c’est un poison mortel, incompatible avec le bonheur.


L'intégralité du texte est -------> Ici
.

vendredi 4 juin 2010

Dance me to the end of love

Une voix magnifique, une chanson sublime !...
De l'émotion à l'état pur :
c'est monsieur LEONARD COHEN !

C'est pour vous... et aussi pour moi... :-)

jeudi 3 juin 2010

Caresses

N'écrit-on pas plus de mots avec des caresses
qu'avec son stylo ?

Julos Beaucarne

Mon frère qui aimait tant Julos Beaucarne...
Je viens de me rendre compte qu'ils avaient tous deux les mêmes initiales : J.B.

mardi 1 juin 2010

Comment puis-je te dire mon amour

(Un autre magnifique texte de Julos Beaucarne)

Personne n'est à moi que je sache,
Je m'appartiens à certains jours
quand nul, ni rien ne m'attache.

je voudrais te laisser couler
sans jamais faire de barrage,
sans t'empêcher de traverser
tout le beau pays de ton âge.

Comment puis-je te dire mon amour
l'oiseau qui vole est-il volage ?
Quelle est sa route et vers quel jour,
Vers quel nid court-il, vers quelle cage ?

J'ai l'espérance de libérance,
d'aurore de corps, de coeur et d'âme,
j'ai souhaitance d'envolance
au travers de l'air diaphane.

Comment puis-je te dire mon amour
Comment frôler ta transparence
et te le dire comme en plein jour
à la lueur de l'innocence.

comment savoir ce qui est bien,
pour toi, pour moi, pour tout le monde.

Comment faire pour que nos liens
ne deviennent noeuds à la longue ?

Comment puis-je te dire mon amour
sans être parfois questionneuse
Pourquoi ceci, pourquoi cela ?
qui était cette voyageuse ?

Je voudrais te laisser le droit
de marcher tes secrètes routes,
à l'abri de tous mes pourquoi
sans faire peser sur toi mes doutes.

Comment puis-je te dire mon amour :
sans jeter cette passerelle entre toi et moi
tous les jours qu'il pleuve, qu'il vente ou bien qu'il grêle ;

Je voudrais juste être à l'écoute
des paroles que tu ne dis pas
pour garder fort coûte que coûte
tout en fleur, le désir de toi !

Julos Beaucarne

jeudi 27 mai 2010

Le troisième homme

Le billet de ce soir ne vous parlera peut-être pas, j'en suis désolée, mais... il me parle tellement à moi... et je me fais plaisir en le mettant...

Lorsque j'avais 16 ans environ, Jean, mon frère (qui en avait 19), m'emmenait parfois au cinéma avec lui (j'étais fière de sortir avec mon grand frère). Et entre autres, il m'avait emmenée voir "Le troisième homme", un film policier de 1949 qui repassait dans un CNP de Lyon. Si vous voulez lire l'intrigue, c'est ici -->
Le troisième homme

Le film repose beaucoup sur la présence d'Orson Welles (je crois bien que j'en étais amoureuse à l'époque... ;-))
"En un plan et un regard (le formidable plan du porche), il s’accapare le film et le laisse pantelant une fois les talons tournés" et sur un air de cithare
"L'histoire d'amour entre le film et son public naît de quelques notes de musique" (que vous entendez sur l'extrait).

Avant-hier, à la télévision, pendant un tout autre film, j'ai entendu cet air de cithare et j'ai tout de suite repensé à ce film et au temps où j'étais allée le voir avec mon frère...
Ce film m'avait beaucoup marquée, et je crois bien que si je le revoyais maintenant, je serais tout autant émue, même sûrement davantage...

Je vous mets donc cet extrait, Orson Welles apparaissant sous le porche, et cette musique...
Souvenir et émotion...



Pour écouter la musique en entier :

mardi 25 mai 2010

L'Ardèche

Quelques photos de mon petit séjour en Ardèche
où il a fait un temps magnifique pendant les trois jours :

Tout d'abord, le joli petit gîte dans lequel nous avons logé :


Nous sommes descendus dans l'Aven d'Orgnac à 120 m sous terre ("L'Aven d'Orgnac est une grotte souterraine qui se trouve au sud du plateau calcaire des gorges de l'Ardèche, sur la commune d'Orgnac-l'Aven) (si vous voulez en savoir plus, cliquez --> ici :


Puis nous sommes allés à l'incontournable "Pont" de Vallon-Pont-d'Arc. Il faisait très chaud, mais l'eau était trop froide pour se baigner, sauf pour certains téméraires...


Une jolie balade passant sur la rivière "Ibis" où les grenouilles nous ont donné un superbe récital... (c'est la voix de mon amie Gigi que l'on entend commenter ;-))




Je mettrai d'autres photos sur mon blog Photos pour ceux que cela intéresse. Bonne soirée à vous.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne