lundi 28 février 2011

Mourir d'aimer, avec Annie Girardot

Je l'aimais bien Annie Girardot. Elle m'avait profondément émue dans le film "Mourir d'aimer", le film y était sûrement aussi pour quelque chose.
Elle nous a quittés aujourd'hui, discrètement, sans faire de bruit. Alors j'ai envie de lui rendre un petit hommage avec un extrait de ce film, quand tout allait bien...


En savoir plus sur ce film --> Mourir d‘aimer

dimanche 27 février 2011

Ensemble

Je chemine vers les fonds de toi
Où le regard est en repos
Où l'ombre se replie
Où les murs se descellent

Quand j'ai appris
Que ton geste et ton mot
N'étaient que tes saisons
J'ai pris sur moi ce pèlerinage
Pour te franchir porte à porte
O toi qui me conteras notre histoire.

Andrée Chedid
(Au coeur du coeur, Ed. Librio, p. 18)

vendredi 25 février 2011

L'amour et les mots

Pour finir la semaine en douceur, cette jolie chanson (et clip) de Romain Dudek. Je viens juste de la découvrir et je la trouve belle.

mercredi 23 février 2011

Parle-leur le langage des rêves...

N'attache aucune importance aux critiques et au jugement des autres. Ils traduisent leur souffrance, leur inquiétude, leurs hésitations, derrière des attitudes violentes, de fausse affirmation de soi. Parle-leur le langage des rêves, celui des émotions simples qu'ils ont perdues, si tu veux te rapprocher d'eux.
(Jean-Paul Bourre)

lundi 21 février 2011

En s'égarant ainsi, on fait plus d'une découverte...

Ce qui fait qu'on cherche longtemps, c'est qu'on ne cherche pas où il faut et qu'on cherche où il ne faut pas. Mais comment chercher où il faut quand on ignore même ce qu'on cherche? et c'est ce qui arrive toujours quand on compose et quand on crée. Heureusement, en s'égarant ainsi, on fait plus d'une découverte, on a des rencontres heureuses et on est souvent dédommagé de ce qu'on cherche sans le trouver par ce qu'on trouve sans le chercher.
(Joseph Joubert)

vendredi 18 février 2011

Seul le hasard est parlant

Seul le hasard peut nous apparaître comme un message. Ce qui arrive par nécessité, ce qui est attendu et se répète quotidiennement n'est que chose muette. Seul le hasard est parlant. On tente d'y lire comme les gitanes lisent au fond d'une tasse dans les figures qu'a dessinées le marc du café.
(Milan Kundera)

mercredi 16 février 2011

Jules et Jim - Le tourbillon

Le présent est la seule chose qui n'ait pas de fin

Tout passe, les heures, les nuages dans le ciel, la vie des hommes, emportés de la naissance vers la mort. Ne t'attache pas à la chronologie affective des choses. C'est une très mauvaise manière de voir le monde. Fais de chaque seconde une expérience enrichissante, sans t'inquiéter du temps qui fuit et des matins qui ne reviennent plus. Le présent est la seule chose qui n'ait pas de fin.
(Jean-Paul Bourre)

mardi 15 février 2011

C'était loin et pourtant c'était hier...

C'était loin et pourtant c'était hier. Il n'existe pas de forme verbale qui corresponde à ce genre d'indication dans le temps. Le souvenir est ballotté sans cesse entre le parfait et l'imparfait, de même que la mémoire, pour peu qu'on lui laisse libre cours, préfère le plus souvent le chaos au tableau chronologique.
(Cees Nooteboom)

lundi 14 février 2011

C'est une chose bien étrange que les pensées...

C'est une chose bien étrange que les pensées. Elles ne sont souvent rien de plus que des accidents qui disparaissent sans laisser de traces, elles ont leurs temps morts et leurs saisons florissantes. On peut faire une découverte géniale et la voir néanmoins se faner lentement dans vos mains, telle une fleur. La forme en demeure, mais elle n'a plus ni couleur, ni parfum. C'est-à-dire que l'on a beau s'en souvenir mot pour mot, que sa valeur logique peut bien être intacte, elle ne rôde plus qu'à la surface de notre être, au hasard, et sans nous enrichir. Jusqu'à ce que revienne soudain - quelques années plus tard peut-être - un moment où nous prenons conscience que dans l'intervalle, même si notre logique a paru en tenir compte, nous avons complètement négligé sa présence.
(Robert Musil)

dimanche 13 février 2011

Patience, le printemps se prépare...

Bourgeons encore timides, mais patience, le printemps se prépare, 
et avec lui, la Renaissance de la nature.

Photo faite cet après-midi : 
premiers bourgeons de mon cognassier du Japon.
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir.)

vendredi 11 février 2011

Je voudrais en parler, mais je me tais


Dans ma jeunesse, je n'avais jamais connu le goût du chagrin
Mais je me plaisais à hanter de hauts balcons
Du haut desquels, pour écrire des poèmes nouveaux,
je me forçais à chanter d'imaginaires chagrins.

Aujourd'hui que j'ai bu le chagrin jusqu'à la lie
Je voudrais en parler, mais je me tais
Et si j'ouvre la bouche, c'est seulement pour dire:
« L'air est frais, quel bel automne ! »

Xin Qiji

jeudi 10 février 2011

Même si l'amour prend l'expression d'un jeu...

Ne jouez ni avec vos sentiments ni avec ceux de l'autre. Même si l'amour prend l'expression d'un jeu, il mérite, ô combien, d'être pris au sérieux.
(Catherine Bensaïd)

mercredi 9 février 2011

Faut oublier - Mathieu Chedid

Je n'ai pas l'habitude d'écouter Mathieu Chedid, je connais même très mal ses chansons, mais là, ce soir, j'ai eu envie d'aller le découvrir un peu plus, peut-être par rapport à sa grand-mère, Andrée Chedid, qui vient de disparaître.
J'ai beaucoup aimé certaines de ses chansons, dont celle-ci "Faut oublier" que voici :


Les paroles --> ici

L'instabilité des sentiments et des choses

«Fais comme moi: donne un miroir à la vie. Donne une heure à l'enregistrement de tes impressions, à l'examen silencieux de ta conscience... Il est doux de fixer ces joies qui nous échappent ou ces larmes qui tombent de nos yeux, pour les retrouver quelques années après et pour se dire: Voilà donc de quoi j'ai été heureux! Voilà donc de quoi j'ai pleuré! Cela apprend l'instabilité des sentiments et des choses...» (Lamartine)

mardi 8 février 2011

L'énigme qu'est l'Autre...

L'énigme qu'est l'Autre recule comme l'horizon à chaque pas que tu fais vers lui. (Christiane Singer)

lundi 7 février 2011

samedi 5 février

Samedi 5 février : d'où je me trouvais, je n'ai pas pu poster de billet, mais je le fais aujourd'hui, j'y tiens...
Samedi 5 février : malgré une journée très chargée, j'ai eu une pensée très forte et très douce pour deux femmes.
Samedi 5 février : un anniversaire, et une date anniversaire...

Peinture de Modigliani

jeudi 3 février 2011

Il n'y aura jamais assez

Il n’y aura jamais assez
De caresses et de baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager
Que douceur tendresse et paix
Ma vie entière
Ni toi ni moi ne sommes faits
Pour la guerre
Nous sommes faits pour marcher
Résolument vers la lumière
Je ne veux plus entre toi et moi
Une quelconque intifada
Je ne veux plus te parler sabre
Je veux la grande paix sous les arbres
J’veux respirer l’air du matin
Tout frais, tout neuf qui fait du bien
Je veux remplir mes poumons d’air pur
J’veux de l’amour et pas des murs
De janvier jusqu’en décembre
Je ne veux naviguer que tendre
Je ne veux plus la moindre fusée
De longue ou de moyenne portée
Je veux un ciel bleu dégagé
Que le soleil puisse y jouer.

Julos Beaucarne


Allez visiter son blog, il y a de si belles choses. 
C'est ici --> ; Julosland

mardi 1 février 2011

Le calme et le silence

Que l'on fasse l'amour ou du bricolage, le calme et le silence améliorent la réflexion et la qualité de l'expérience. Il faut sérieusement haïr quelqu'un pour le tuer en silence, il faut aimer profondément pour faire l'amour sans mot dire ni dire un mot. Il faut être bien sûr de soi et de ses convictions pour agir dans le calme, loin de la spontanéité apparente du vacarme.
(Bernard Arcand)

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne