samedi 30 octobre 2010

Deux choses nous éclairent...

Deux choses nous éclairent, qui sont toutes les deux imprévisibles: un amour et une mort. C'est par ces événements seuls qu'on peut devenir intelligents, parce qu'ils nous rendent ignorants. Ces moments, où il n'y a plus de social, plus de vie ordinaire, sont peut-être les seuls où on apprend vraiment, parce qu'ils amènent une question qui excède toutes les réponses.
(Christian Bobin)

mercredi 27 octobre 2010

The Last Waltz - Band & Emmylou Harris - Evangeline

La dernière valse (The Last Waltz) est le nom donné au « concert d'adieu » du groupe de rock canadien The Band, qui se déroula le jour de Thanksgiving de 1976 (le 25 novembre), au Winterland Ballroom de San Francisco. Outre le Band, de nombreux invités se produisirent ce soir-là, dont Paul Butterfield, Eric Clapton, Neil Diamond, Bob Dylan, Ronnie Hawkins, Dr. John, Joni Mitchell, Van Morrison, Ringo Starr, Muddy Waters, Ron Wood et Neil Young.
Le concert fut filmé par le réalisateur Martin Scorsese, qui en tira un documentaire, sorti en 1978. Le film inclut des performances du concert, des scènes tournées dans un studio d'enregistrement et des interviews des membres du groupe par Scorcese. Un triple album reprenant la bande originale du film sortit la même année. Le film est sorti en DVD en 2002, de même qu'un coffret de 4 CD incluant le concert et des enregistrements en studio liés.
La Dernière Valse est considéré comme l'un des meilleurs concerts jamais filmés.
(Source --> Wikipédia)

J'ai découvert ce groupe dimanche dernier en visionnant le DVD qui appartenait à mon frère. J'ai découvert et aimé, bien sûr... En voici un morceau trouvé sur Youtube. Si vous aimez, il y en a plein d'autres également.

mardi 26 octobre 2010

Les conventions...

Je suis toujours étonné de voir le peu de liberté que chacun s'autorise, cette manière de coller sa respiration à la vitre des conventions.
(Christian Bobin)

lundi 25 octobre 2010

Personne ne se donne sans résistance...

Personne ne se donne sans résistance. Le nuage lui-même, au moment de se répandre en eau bienfaisante, prend un air maussade. 
(Paul Masson)

jeudi 21 octobre 2010

Les adultes n'existent pas

Il nous faut devenir adultes pour comprendre que les adultes n'existent pas et que nous avons été élevés par des enfants que l'armure de nos rires rendaient faussement invulnérables.
(Christian Bobin)

mardi 19 octobre 2010

L'homme et l'enfant

Nouvelle rubrique où je mettrai des photos en noir et blanc de photographes célèbres, des photos qui me touchent particulièrement.

Photo : Edouard Boubat

Edouard Boubat : 
(…), en photographie nous employons des mots merveilleux, "ouverture", par exemple. Il y a celle du diaphragme, qui est une chose mécanique, mais il y a aussi notre ouverture à nous. Prends cette photo de l'homme au bord de la mer. C'était la première fois que j'allais au Portugal, je crois que c'était en 1956, dans ces années c'était merveilleux de voyager, il y avait très peu de touristes, nous avions fait deux ou trois jours de route, nous arrivons à l'hôtel au bord de la mer, Sophie était un peu fatiguée, je dis: "Je vais voir la plage", je prends juste mon petit Leica de l'époque, et cet homme était là, clac. J'étais arrivé depuis une demi-heure, il m'attendait avec son enfant, et j'ai fait ma première photo du Portugal, une photo qui restera. J'avais fait beaucoup de route, j'avais rêvé de ce Portugal, donc moi aussi je l'attendais, il y avait attente de part et d'autre. Finalement la photo est comme un baiser volé. Un baiser est toujours volé, même si la jeune femme est consentante. La photo est volée, mais un peu consentante.
Source : http://www.horvatland.com/

lundi 18 octobre 2010

Au cinéma ce soir : Oncle Boonmee


Je suis allée voir ce film ce soir au cinéma. Les critiques sont très partagées. J'ai choisi de vous en proposer une bonne, car, malgré la complexité de ce film, j'ai été assez séduite. Voir ici --> Film de Culte
J'ai aimé ce film, sa lenteur, son atmosphère, ses paysages, ses personnages, mais par contre, j'avoue bien sincèrement que je n'ai pas tout compris. Peut-être est-ce dû à la différence de culture ? J'ai compris, bien évidemment, le thème principal, mais plein d'autres choses se rajoutent, et je n'ai pas toujours saisi le lien qu'il y avait entre elles. Si quelqu'un de vous a vu ce film, ce serait gentil de me donner votre avis...

dimanche 17 octobre 2010

Littérature n'est pas écriture

Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil.
(Christian Bobin)

jeudi 14 octobre 2010

Beethoven - La Pastorale

Que j'aime ce morceau... Il m'émeut à un point que je ne saurais expliquer. Enfin, si, je sais...
Lorsque j'étais gamine, mon père aimait l'écouter, le soir, tandis que j'étais dans ma chambre. Je m'endormais avec cette musique.
Et puis, j'ai entendu ce morceau dans le film --> "Soleil vert". Un film terrible. A voir si vous le pouvez. C'était mon frère qui m'avait emmenée le voir au cinéma. Ce morceau de Beethoven est joué dans un moment particulièrement émouvant. --> extrait ici
Donc, oui, je sais pourquoi il m'émeut tant et que j'aime tant l'écouter...

mercredi 13 octobre 2010

Un jour, on prend une décision...

Un jour, on prend une décision, on ne sait pas comment, et cette décision a sa propre force d'inertie. Avec chaque année qui passe, il est un peu plus difficile de la changer.
(Milan Kundera)

lundi 11 octobre 2010

L'impossible, c'est...

Le difficile c'est ce qui peut être fait tout de suite. L'impossible, c'est ce qui prend un peu plus de temps.
(George Santayana)

jeudi 7 octobre 2010

Aujourd'hui, mon blog a 3 ans !

Il y a trois ans aujourd'hui, j'ouvrais mon blog "Un coeur qui bat". Je ne pensais pas alors que ce serait une si belle aventure, aventure dont je ne me lasse pas, puisque je suis encore là.
Cette aventure sur la toile m'a permis de faire de très belles et riches rencontres. Certaines sont là depuis le tout début, d'autres sont arrivées plus tard. Quelques-unes ont disparu; je ne les oublie pas, car nous avons fait un bout de chemin ensemble et cela ne peut s'effacer. 
Des liens se sont tissés, des liens qui se renforcent de jour en jour. J'espère avoir le plaisir de rencontrer certain(e)s d'entre vous, en dehors de la toile, afin que nous puissions discuter et échanger de vive voix, sans un écran qui nous sépare.

Je ne sais encore combien de temps je vais continuer cette aventure, mais tant qu'elle me permettra de partager ce que j'aime avec vous, tant qu'elle me permettra d'échanger avec vous, d'avoir du plaisir avec vous, et que vous aussi, vous trouviez du plaisir à venir me visiter, je la poursuivrai. Car c'est avant tout une rencontre humaine, faite d'émotion, de partage et d'amitié. Et de tout cela, on n'en a jamais de trop.

Je vous remercie infiniment, tous, amis blogueurs, amis du net, amis réels, de toutes vos visites et de votre présence, car c'est bien grâce à vous si mon blog existe encore. Sans vous, il ne serait rien. Je vous embrasse très fort.

Peinture de Anna Flores

mardi 5 octobre 2010

Mais essayons quand même...

Entre ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous comprenez...
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même...

(Bernard Werber)

lundi 4 octobre 2010

L'ARBRE, le film

Ce soir, je suis allée au cinéma, voir : "L'ARBRE" de Julie Bertuccelli. Un film sensible et délicat que j'ai beaucoup aimé.

Dawn (Charlotte Gainsbourg), une Française installée en Australie depuis une quinzaine d'années, perd soudainement son mari. Se retrouvant seule avec ses quatres enfants, elle va devoir surmonter le drame.(...)
Le personnage de Simone, la fille de Dawn, apporte beaucoup au film, qui épouse en partie son point de vue. Persuadée que son père lui parle à travers l'immense arbre auquel leur maison est accolée, la blondinette de 8 ans se confie à la plante, et fait de ce lieu privilégié un sanctuaire. Mais quand le figuier menace de faire vaciller la maison (...), la petite Simone se cabre, refusant d'abattre cette réincarnation de la figure paternelle.
 

Rarement on aura filmé un arbre avec tant de tendresse et d'onirisme. Véritable personnage du film, à la fois accueillant et redoutable, le figuier illustre le rapport à la mort de toute une famille : les fils font mine de l'ignorer tandis que Simone ne peut briser son lien fusionnel avec la plante. Dawn a du mal à s'en séparer, mais sait que c'est inévitable pour avancer, vivre un nouvel amour. Auprès de leur arbre, ils vivaient heureux... Mais leur bonheur est-il possible sans lui ?
 
Lire la totalité de l'article--> ici (fluctuat.net)

dimanche 3 octobre 2010

C'est l'indécence même

Aimer, c'est pouvoir penser tout haut avec un autre être humain. Confier ce qui passe par la tête, c'est comme arracher le voile sur sa nudité et ses états. L'intimité ne se discerne pas de l'extrême franchise. C'est l'indécence même.
(Pascal Quignard)

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne