dimanche 31 août 2008

Timothé

Comme promis, je viens vous raconter mes vacances.
Je vous parle tout d'abord de ma semaine à Besançon, semaine importante, car retrouvailles avec Timothé que nous n'avions pas revu depuis sa naissance.
Il a beaucoup changé. C'est fou ce qu'un bébé de deux mois peut déjà être éveillé. Il regarde droit dans les yeux la personne qui le tient, esquisse des petits sourires, redresse sa petite tête. Bref, il est adorable. J'ai pu le porter, le changer, lui donner son biberon. Je me suis régalée dans mon rôle de grand-mère.
Merci Elodie et Rémi de votre accueil, nous avons passé une semaine vraiment merveilleuse.

Je ne peux pas mettre le visage de Timothé sur mon blog, vous le comprendrez je pense. Alors voici quelques photos de sa petite menotte et de son petit pied. C'est pour vous :

La petite menotte de Timothé dans ma main.



Le petit pied de Timothé dans la main de Rémi, son papa.

samedi 30 août 2008

De retour

Bonjour à vous ! Me voilà de retour.
Merci pour toutes vos visites et vos si gentils commentaires.
Mes vacances se sont bien passées, je vous raconterai... avec des photos. Ce soir, je n'aurai pas le temps, mais demain, promis !
Je suis contente de rentrer à la maison aussi. Les vacances, c'est fait un peu pour cela aussi : partir ailleurs se dépayser un peu, puis revenir et éprouver du plaisir à retrouver son petit chez soi.

Quant à vous, j'espère que vous avez passé un bon mois d'août. Je passerai vous faire un petit coucou dès que possible.
A très vite ! Je vous embrasse TRES FORT !!!

vendredi 8 août 2008

Vacances

Enfin, voici les vacances tant attendues ! Je vous retrouverai à la fin du mois, fraîche et dispose !...
Je vous embrasse très fort
et vous remercie encore pour votre fidélité.
Bonnes vacances aux aoûtiens
et bon courage à ceux qui ont repris le travail.
A très bientôt !

jeudi 7 août 2008

Instant magique

Cet après-midi, chez moi, il y a eu un très gros orage...
Venez lire la suite et voir les photos ici :

un instant une photo

mercredi 6 août 2008

Renoncer

Renoncer n'est ni abandonner ni abdiquer, c'est simplement choisir autre chose.
Daniel Desbiens

mardi 5 août 2008

Etre en relation

Je veux t'aimer sans m'agripper,
t'apprécier sans te juger,
te rejoindre sans t'envahir,
t'inviter sans insistance,
te laisser sans culpabilité,
te critiquer sans te blâmer,
t'aider sans te diminuer.

Si tu veux bien m'accorder la même chose,
alors nous pourrons vraiment nous rencontrer
et nous enrichir l'un l'autre.

Virginia Satir

lundi 4 août 2008

Seuls les vrais solitaires

Seuls les vrais solitaires, quand ils se rencontrent, peuvent s'aimer sans s'abîmer parce qu'ils n'ont pas besoin de se fuir, d'exercer un pouvoir sur l'autre ou de considérer la durée comme une fin en soi.
Didier van Cauwelaert

dimanche 3 août 2008

Bonsoir

Bonsoir vous qui passez par chez moi !

J'espère que votre week-end s'est bien passé. Pour moi, il a été plutôt sympa. Visite imprévue, hier soir, de très bons amis. Et ce matin, petit tour dans une brocante. J'ai trouvé ces deux charmants lutteurs sumo... au repos... Pour 1 euro, ma foi, je me suis laissée tenter...

Plus que cinq jours de travail, et je serai en vacances vendredi soir. Je vous laisserai ainsi pendant trois semaines, le temps de faire un petit tour dans ma petite maison bleue, et d'aller voir mon petit Timothé que je n'ai pas revu depuis sa naissance.

Voilà. J'ai écrit un nouveau petit texte sur mon blog "textes". Si vous avez envie d'aller le lire, c'est par ici : Des mots pour le dire

Bonne fin de soirée à vous, et bon début de semaine.

Et plein de très gros bisous affectueux.

vendredi 1 août 2008

Bon week-end !

Je vous laisse avec ces quelques mots si beaux et si pleins d'espoir de Christian Bobin.
Passez un très bon week-end. Gros bisous à tous.

Le bien, l'espéré, on ne sait pas comment le faire tenir dans nos vies, heureusement. On ne trouvera jamais de méthode pour cela. La confiance ? La confiance de fond est là, même quand je crois l'avoir perdue. C'est donc comme si rien ne pouvait durablement m'enlever le coeur. Il y a des choses tragiques et épuisantes, mais si je continue avec parfois la poitrine trouée, tôt ou tard un rosier vient de l'intérieur.

C'est une expérience que j'ai faite mille fois : rien n'est noué qui ne puisse être dénoué. Je le crois d'autant plus que c'est souvent, nous mêmes, avec notre intelligence confondante qui avons fait des noeuds à nos lacets de chaussures. Mais, comme une mère bienveillante, la vie revient et elle a des doigts si fins qu'elle sait défaire les noeuds les plus serrés. Je pourrais dire tout simplement qu'on est jamais abandonné.

Christian Bobin

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne