lundi 4 août 2008

Seuls les vrais solitaires

Seuls les vrais solitaires, quand ils se rencontrent, peuvent s'aimer sans s'abîmer parce qu'ils n'ont pas besoin de se fuir, d'exercer un pouvoir sur l'autre ou de considérer la durée comme une fin en soi.
Didier van Cauwelaert

7 commentaires:

  1. Bonjour, Francoise
    Il est vrai que deux solitudes, losqu'elles se cotoient, ne peuvent pas se faire de mal, puisque, même à deux, elles restent seules...
    A moins que...Allons savoir.
    Bonne journée.
    Bisous pour toi

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  2. Plutôt d'accord avec Herbert
    Si par solitaire on parle d'une personne qui recherche la solitude, qui l'apprécie plus que tout, alors deux solitaires ne risquent pas d'abimer leur "amour" puisque, amha, ce ne sera pas de l'amour, tout juste une compagnie...
    Bisous, Françoise

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  3. Quand deux solitaires se rencontrent, je pense qu'ils sont capables de comprendre les moments et le besoin de solitude et d'isolement dont tout être a besoin, sans forcément sentir la relation en danger.
    Voilà comment je comprends ces quelques lignes...

    Merci à vous deux de vos visites et commentaires, Herbert et Rom.
    Belle soirée et douce nuit à vous.
    Gros bisous.

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  4. Je comprends comme toi, Francoise, cet écris de D.V.Cauwelaert. Absolument d'accord!
    Ici, je veux te souhaiter du fond du coeur, d'excellentes vacances dans ta '' petite maison bleu '' Tu va nous manquer, mais mes pensées affectueuses t'accompagneront...
    A Bientôt !
    Gros bisous...encore...bisous!

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  5. Merci Jaca ! merci beaucoup pour tes mots si chaleureux et si gentils.
    A bientôt, et de très gros bisous affectueux !

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  6. as-tu lu "l'esprit de solitude" de jacqueline Kelen ? je suis sûre que tu aimerais...

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  7. Non, je ne l'ai pas lu, mousie/paisible, mais je prends note. Merci à toi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne