dimanche 17 mai 2009

L'enfant...


(Photo : les petites mains de Noé)


Il brise toutes les épaisseurs grises.

Il a le sang scintillant
De l'étoile.

Il est le peintre et le poète officiels du monde.

Il fait fondre les crocs.

Il est le petit cheval libre des matins du monde.

Les soleils se rassemblent sur son visage.

Il fait déborder le coeur du corps.

Il est le petit écureuil de nos tendresseraies.

Son insouciance rééquilibre le monde.

Il dort sur le toit des sentiments
Contre le ventre d'une étoile.

(Extraits de L'enfant sur le coeur,
paru aux éditions Encres vives, 1998)


14 commentaires:

  1. Ô ! Combien j'aimerais être cet enfant.
    Il n'a ni horizon, ni déraison,
    ni ne sait s'il a raison.

    Combien j'aurais aimé avoir ne serait-ce qu'un enfant pour avoir découvert cet univers...

    Un jour j'en aurai de nouveau,
    dans un monde nouveau.

    Merci Françoise pour m'avoir fait
    goûter ce portrait merveilleux.

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Françoise
    Notre coeur n'est pas assez grand lorsque l'on se trouve devant un enfant;ce texte le met en pleine lumière. Qu'il y reste longtemps !!!
    Gros bisous Françoise et bonne semaine
    Chantal

    RépondreSupprimer
  3. Ce poème est une palette de couleurs qui dessine et peint l'enfance avec bonheur.

    Oui l'enfant reéquilibre le monde, sa petite main soigne nos blessures de la vie

    Nous fait renaître aux matins du monde
    Un de leur sourire...et fondent les murs de glace autour du coeur

    Un grand merci Françoise pour ce merveilleux poème

    Plein de bisous

    Il est potelé ton p'tit bouchon ..et même si on en voit qu'un petit morceau , envie de le croquer
    C'est ton petit fils ?

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour, Francoise.
    Bref, c'est un enfant qui a l'âme qui vibre comme celle d'un enfant...
    Et c'est très beau.
    Merci beaucoup.
    Bonne semaine...
    Jet'embrasse.

    RépondreSupprimer
  5. @Lyse : oui, c'est mon petit Noé... ;-)

    RépondreSupprimer
  6. "Les soleils se rassemblent sur son visage..."
    C'est si doux un visage d'enfant!
    Ton Noé est adorable, et tu sais que j'adore ses petites mains...
    Je t'embrasse fort.

    RépondreSupprimer
  7. Quid d'un petit jeu dont la règle , très simple est indiquée sur mon blog?(Six choses qui me rendent heureux)
    J'ai du mal à employer le mot "tag"
    Aucune obligation, bien sûr !

    RépondreSupprimer
  8. @Merci à toi Karl. Je suis ravie que ce portrait t'ait plu.

    @Chantal : Il y restera longtemps, sois en sûre.
    Gros bisous.

    @Lyse : Merci de tes mots à toi, Lyse. Gros bisous à toi aussi.

    @Herbert : Oui, c'est un enfant qui a l'âme qui vibre. Bonne semaine à toi aussi, et merci. Bisous.

    @Oui ma Jaca, et il faut avouer que ses petites mains sont à croquer ! Je t'embrasse.

    @Jean-Claude : J'irai lire la règle de ce petit jeu, mais je ne te garantis rien... ;-)

    Belle fin de soirée à vous tous !

    RépondreSupprimer
  9. Je n'ai pas d'autres mots que ces mots si beaux pour parler de l'enfant, l'enfant est tout ça et bien plus encore... en grandissant il est beaucoup beaucoup plus.... casse pieds! Ouffff!!!!

    De gros bisous pour toi et merci pour les mains et le petit bout de menton de Noé!

    Barbara

    RépondreSupprimer
  10. Moi aussi je fais un poutou sur le petit peton de Noé ..le matin pour partir d'un bon PIED
    Et bisou à toi aussi .Bonne journée Françoise

    RépondreSupprimer
  11. Mes enfants m'ont sauvé.
    Leur naissance fut la mienne.
    Bonne journée, Françoise.
    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
  12. Merci à vous tous.
    Passez une douce nuit.
    Le marchand de sable est passé, et moi, je ne suis pas encore couchée... Il est trop tard pour que je change, je resterai une couche-tard... sourire
    Gros bisous.

    RépondreSupprimer
  13. En donnant la vie à mon fils, j'ai épargné la mienne et sans lui, aujourd'hui, je ne serais pas ici.

    Noé est à croquer. Son petit bras bien potelé, sa petite joue toute ronde et toute douce ...

    Qu'il est beau de célébrer ainsi la vie d'un enfant. Ce sont eux qui nous portent, leurs sourires qui nous font avancer, et leurs câlins qui nous réchauffent.

    Demain, nous serons tous réunis pour fêter le premier anniversaire d'un petit Léon. C'est aussi cela un enfant.

    Gros bisous ma Françoise
    Ne veille pas trop ...

    RépondreSupprimer
  14. Passe une belle journée de fête, alors, ma Fanzesca. Fais un gros bisou de ma part au petit Léon. Tu as vu, il y a les lettres de Noé dans Léon... sourire.

    Douce nuit à toi.
    Je t'embrasse fort.

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne