jeudi 7 mai 2009

Vivre...



Vivre, c'est se réveiller la nuit dans l'impatience du jour à venir, c'est s'émerveiller de ce que le miracle quotidien se reproduise pour nous une fois encore, c'est avoir des insomnies de joie.

Paul-Emile Victor
.

15 commentaires:

  1. Merci Françoise car après avoir lu cette citation je me sens bien vivant.
    Bonne journée, bisous

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  2. Bonjour, Françoise.
    Mais lui était bien placé pour ressentir ainsi...Nous, un peu moins.

    Merci beaucoup.
    Bon courage
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

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  3. Alors je vis vraiment...

    ;-)


    Dis, ma chère Françoise... je ne t'oublie pas! J'ai juste un agenda full mais lorsque j'aurai le temps de créer un nouveau blog... je te ferai signe!

    J'ai peur de perdre le lien...

    Bisous
    Julie

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  4. J'aime ces définitions du mot vivre; on peut en trouver bien d'autres mais celles ci me vont bien.J'aime son impatience de mordre dans le jour à naître. Bonne journée Françoise.

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  5. Il faut que ce soit un Paul Emile Victor pour aimer les insomnies... ces moments sombres où la nuit ne se déchire pas et où tout prend des proportions dramatiques intenses. Vivre dans l'impatience du jour à venir, oui !

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  6. Douce nuit à vous qui êtes passés par ici, et merci.

    @Julie, j'y compte bien que tu me fasses signe... ;-))

    A demain, tous ! Bisous.

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  7. Est-ce que tu t'es réveillée cette nuit, impatiente du jour à venir? Si non, que rêvais donc tu?

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  8. bonjour Françoise....je n'arriverai pas à me réveiller la nuit dans l'impatience du jour à venir... je serais trop embuée !!!et des insomnies de joie !!! je n'en ai jamais eues !!
    bises à toi Françoise en ce jour venteux

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  9. Quelle belle réflexion ! Elle trouverai aisément sa place dans mon "Carpe Diem"...
    Ceci dit... très agréable blog, Françoise (prénom que j'affectionne tout particulièrement !) :-)

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  10. Trouverait avec un "t"... mon doigt n'a pas été assez autoritaire ! ;-)

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  11. @Jean-Claude : je ne me réveille pas la nuit, ou bien si je me réveille, c'est pour rêver... mais à quoi, ou à qui ? c'est mon secret...;-)

    @Gros bisous ma Loula. Je vais aller faire un petit tour chez toi avant d'aller dormir.

    @Merci de ta visite, Bérénice. Tu aimes le prénom "Françoise" ? Peux-tu m'en donner la raison ?... :-)

    Douce nuit à vous tous, et de gros bisous.

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  12. C'est bien vrai et c'est ça aimer à plein coeur la vie !!

    Merci pour cette bouffée de fraicheur !!

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  13. Bonjour Françoise
    Très belle citation de Paul Émile Victor, mais que nous réserve les jours à venir.."vivre ou survivre"..
    Bon dimanche
    Amitiés Yves

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  14. Ma grand mère, cette femme exceptionnelle, un des amours de ma vie, s'appelait Françoise !
    Il n'y a pas de mots pour dire combien je l'aimais !

    Et puis, une de mes amies et marraine de mon fils, s'appelle aussi Françoise !

    Alors, tu vois !

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  15. @Je suis heureuse que ces mots te plaisent, Chess !

    @Yves : il faut garder l'espoir, et être optimiste ! malgré tout...

    @Bérénice : Alors, je vois !... sourire

    Douce nuit à vous, et à demain.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne