mercredi 9 juin 2010

La peur du rejet

Un de ces soirs, en me baladant sur le net, je suis tombée sur ce texte écrit par Michèle Morgan et je l'ai trouvé intéressant. En voici quelques extraits, et les liens pour aller le lire en totalité :

La meilleure façon d’être déçu et de se sentir rejeté, c’est de demander aux autres de nous procurer quelque chose qui ne vient jamais. En se plaçant ainsi dans une position d’attente perpétuelle, on devient un petit peu plus frustré et aigri chaque jour.

Changer cette situation est aussi simple que dire bonjour. Il faut apprendre à donner, tout simplement. Lorsqu’on est toujours en attente de quelque chose, on n’a aucun contrôle sur les événements. De plus, on peut en arriver à penser que les personnes de qui on attend quelque chose n’ont pas d’estime et de considération pour nous.


(...)


En conclusion, pour se débarrasser de la peur du rejet, ou du moins l’amoindrir considérablement, il faut faire l’apprentissage de l’amour véritable, apprendre à écouter et comment se faire écouter, utiliser ses ressources pour être reconnu et, enfin, donner plutôt qu’attendre quelque chose des autres. La peur du rejet, c’est un poison mortel, incompatible avec le bonheur.


L'intégralité du texte est -------> Ici
.

11 commentaires:

  1. bonjour Françoise.Je suis désespérée par ce texte, car si Michèle Morgan qui est la beauté , la grace et le talent( dans tous les domaines) incarnés arrive a ecrire un texte tel que celui.Comment moi qui suis aux antipodes de cette femme sublime, je vais arrivé a survivre dans ce monde compliqué qu'est celui des rapports avec les autres.

    RépondreSupprimer
  2. Laure, il ne faut pas se comparer à Michèle Morgan, mais prendre dans ce texte ce qu'il y a de positif, et s'en aider, s'en imprégner, pour essayer de se débarrasser de ces frustrations et peurs que l'on a en nous. Et ainsi, arriver à améliorer ses rapports avec les autres. Et puis, je trouve qu'il explique plein de choses, enfin à moi. J'ai trouvé des réponses à des questions que je me posais.
    Mais il est vrai, comme tu le dis, que les rapports avec les autres sont souvent bien compliqués alors qu'ils pourraient être si simples si l'on savait écouter l'autre, et le respecter.
    Belle journée à toi, Laure.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour, Françoise.
    Ily a beaucoup de sagesse dans ces propos.
    La meilleure façon de ne pas être rejeté, c'est d'aller de l'avant.
    C'est tout.
    Bonne journée.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  4. J'ai bien aimé lire cette phrase " On peut en arriver à penser que les personnes de qui on attend quelque chose n'ont pas d'estime et de considération pour nous"
    Sachant cela, on rejette le sentiment de rejet. Pour moi cette phrase est essentielle.
    Merci FRANCOISE pour ce "sujet soleil" qui va égayer ma journée.
    BISOUS à TOI

    RépondreSupprimer
  5. C'est génial, car quand on fait défiler les sujets de ton blog, celui-ci est illuminé par les bougies allumées de ton gâteau. Ce sujet était fait pour être à cette place là.

    RépondreSupprimer
  6. Coucou Françoise ,

    C'est bien le problème , on attend et on est déçu ... je ne l'ai que trop vecu , je me reconnais très bien dans ce texte ...
    Maintenant , je n'attends plus rien ....
    bisou bisou

    RépondreSupprimer
  7. C'est ce premier paragraphe qui m'a donné un claque ce matin. On attend trop des autres qu'ils nous rendent ce qu'on leur donne mais c'est oublier que tout le monde est différent, que ce qui est essentiel pour toi, ne l'est pas forcément pour l'autre alors effectivement une grande frustration nous rend malheureux "je donne et voilà ce que je reçois, pas ce que j'attendais, pas de cette façon" et on se morfond. Chacun parle un language différent, et pourtant le sens est parfois le même.
    Il faut accepter que l'autre t'aime a sa façon et pas attendre comme une réponse du miroir.
    Ce sont des choses évidentes mais a force de les lire, de les entendre on fini par les assimiler.
    La preuve, ce matin j'ai enfin réalisé tout ça...
    Il faut que je t'ecrive mais je manque de temps.
    Je ne t'oublie pas
    de gros bisous

    infini

    RépondreSupprimer
  8. Je pense qu'on a tous la peur du rejet. Mais il ne faut surtout pas se laisser intimider. Au contraire cela devrait nous motiver à continuer de l'avant parce que rester dans la peur c'est triste, triste. Il faut donner oui, mais se donner du respect à soi-même avant tout.
    Merci Françoise pour cette réflection!

    RépondreSupprimer
  9. Bonjour Françoise,

    Ca fait bien longtemps que je ne suis pas passé par chez toi, et aujourd'hui je tombe sur ce texte. Il y a tant de vrai dans ces lignes qu'en le lisant j'étais parcouru de frissons. Oui, toujours attendre... Des autres, de la vie... Et bien évidemment tout s'écroule. Normal. Cela vient de me donner du courage paradoxalement. Quelque chose ne vient pas ou ne fonctionne pas comme je le souhaite? OK, alors je ne blâme personne, je passe à autre chose... Oui c'est ça, je passe à autre chose, tout simplement, et d'autre chose en autre chose, peut-être que je finirai par aimer la seule personne que je rejette et qui me rejette... Moi-même.

    Vision biaisée du monde qui m'entoure puisque ce monde en moi n'a pas su s'ouvrir et s'exprimer...

    Merci Françoise, sans le savoir tu m'as aidé ce soir ...

    PS : ne demande pas qui est l'anonyme cette fois, oui c'est bien ce "fou furieux" que tu connais si bien ;-)

    Je t'embrasse

    A

    RépondreSupprimer
  10. Un fou furieux, quel fou furieux ?... (sourire)
    Tiens, une citation, rien que pour toi :
    Méfie toi des doux,
    ils peuvent être très violents.
    Ne te méfie pas des violents,
    ils peuvent être très doux.
    ;-)
    C'est de Julos Beaucarne.

    Merci pour ton commentaire, très intéressant.
    Et tant mieux si ce texte t'a fait du bien. Je crois qu'il faudrait que tout le monde le lise, car il est très apaisant et redonne les justes valeurs.

    Bonne nuit, A. et merci à toi !
    Je t'embrasse aussi.

    RépondreSupprimer
  11. @Oui, Herbert, aller de l'avant, toujours...
    Merci à toi. Je t'embrasse.

    @Marie, tant mieux si ces paroles ont égayé ta journée ! :-)
    Je n'avais pas vu les bougies, c'est vrai ce que tu dis.
    C'est un signe, aussi, sûrement...
    Re-douce nuit à toi, Marie.
    Plein de gros bisous.

    @Barbie Girl, il faut toujours attendre de la vie, mais pas forcément attendre que cela vienne toujours des autres ;-)
    Bisous à toi aussi.

    @Merci Infini, j'ai bien reçu ton mail (sourire).
    Décidément, ce texte parle à beaucoup d'entre vous, d'entre nous. Je l'ai trouvé par hasard, et le hasard fait bien les choses parfois.
    Très gros bisous à toi, Infini.

    @Oui, Azuldelmar, se donner du respect à soi-même, c'est très important, aussi.
    Merci à toi pour cette jolie réflexion.
    Gros bisous.

    Et bonne nuit à tous !

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne