vendredi 17 septembre 2010

Je m'en fous...

"Quand on dit qu'on se fout de quelque chose, c'est qu'on ne s'en fout pas."
C'est Toulouse-Lautrec
qui l'a dit...

Peinture de Toulouse-Lautrec

8 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise.
    En effet, c'est une originale façon de s'exprimer...que je partage. La rage de ne pouvoir faire ce que l'on veut faire...

    Bonne journée.

    Je t'embrasse.

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  2. Oui, Herbert, c'est une certaine façon de s'exprimer, que l'on connaît tous, je pense.
    Bonne journée à toi aussi, et bon week-end.
    Je t'embrasse.

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  3. Plutôt d'accord avec cette citation, qui corrobore ce que j'ai constaté...

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  4. C'est aussi une façon de se sauver la face, mais non de se la voiler...

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  5. Zarbi tout ça... faut y réfléchir !! Ahahaha !

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  6. Zarbi ? Tu as dit zarbi ?...
    Comme c'est bizarre... ;-)

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  7. rebonjour
    je me promène sur ton blog
    c'est quanq ,je suis en colère queje dis cela ,en fait je ne m'en fout,pas mais comme ça ma fierté est sauve!!! et comme me disait ma grand mère ,qui avait un bon sens à tout épreuve
    t'as raison et j'ai pas tort!!
    bonne journée

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  8. Re-bonsoir Maguy
    C'est gentil de te promener sur mon blog :-)
    Oui, c'est souvent par colère, ou par dépit, que nous le disons, alors qu'en fait, nous ne nous en foutons pas du tout.
    Ta grand-mère avait une réflexion tout à fait juste :-)
    Bonne soirée à toi, Maguy, et bisous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne