mardi 6 décembre 2011

Le coeur ne peut tromper...

Votre ami revient d'un long voyage... Faut-il vous livrer à lui de prime abord ? Cela n'est guère prudent. S'il était changé ?... Tâtez-le donc près du coeur, au moins un instant. (Joseph Roux)

7 commentaires:

  1. Bonjour Françoise :)
    J'ai souvent perdu de vue des amis, je les ai retrouvés, perdus à nouveau. Je n'ai jamais pris le temps d'aller près du coeur, un seul regard m'a convaincu qu'il les portaient toujours...

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  2. Je proteste! (pas vraiment mais cela fait partie des choses que j'aime dire ou écrire sans même les penser :-))
    Pourquoi serait-il le seul à avoir changé?
    Pourquoi lui et pas nous?
    Celui qui part et pas celui qui reste?
    Sommes nous aussi immuables que le paysage qui nous entoure?
    Et si l'amie en question est petite -merveilleuse langue française qui aplanit un sentiment pour en faire croître un autre- au diable la prudence et vive l'abandon! :-)
    Rom, d'humeur badine.

    Bonne journée, Françoise.
    Bises.

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  3. - Bonjour Philippe :-)
    C'est vrai que le seul regard en dit long parfois et suffit.
    Belle journée à toi, et merci de ta visite.

    - Bonjour Rom :-)
    Eh bien, tu as l'air d'être en pleine forme, toi, ce matin ! (rire) et c'est communicatif ! :-)
    Oui, bien sûr que l'autre a pu changer lui (ou elle) aussi. Tout le monde a le droit de changer d'ailleurs, c'est même bien parfois, c'est signe d'évolution. Mais c'est vrai que si tu perds de vue un ami (ou une amie), et que tu le (la) retrouves des années plus tard, si tu lui parles le langage du coeur, tu verras tout de suite si son âme est restée la même.
    Belle journée à toi aussi, Rom d'humeur badine :-)
    Bises.

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  4. Je ne suis pas certain que l'on puisse attribuer à l'autre un changement qui n'est, peut-être, que le reflet du nôtre.
    En fait, peu importe que l'on ait changé ou pas.
    Seul le lien est important.
    Il est des amitiés qui se rompent sans raison et d'autres qui persistent, contre vents et marées, comme une soudure inoxydable du passé.
    PS: Promis, pour la petite amie, je tâterai près du coeur. Je badine... :-)
    Bon après-midi, Françoise.

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  5. Tu as raison, c'est vrai que le changement peut venir de nous, et nous ne retrouvons pas alors dans l'autre ce que nous aimions auparavant, ou bien alors nous le découvrons, car nous le voyons d'un autre oeil.
    Tu parles d'amitiés qui durent avec le temps. Je fréquente encore deux amies de longue date, puisque je les ai connues il y a... 43 ans !... oups, ça fout un sacré coup de vieux !... :-)
    Bon après-midi à toi aussi, Rom. Bises.
    PS : tu fais ce que tu veux avec ta petite amie :-)

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  6. Coucou Françoise

    Si c'est un ami, je pense qu'il faut se livrer.... si on commence à douter ce n'est pas très bon !!

    Moi j'ai gardé mon côté enfant, je m'émerveille toujours et j'y crois, je donne toujours l'importance aux sentiments ♥
    Je tâte toujours près du cœur ♥

    Je t'embrasse
    Claude

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  7. Coucou Claude :-)
    Oui, le doute n'est pas bon dans une relation, c'est vrai. Il faut avant tout la confiance.
    Moi aussi, je pense avoir gardé mon âme d'enfant :-)
    Je t'embrasse, Claude. Douce nuit à toi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne