jeudi 8 décembre 2011

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…
 
l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…
 l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
 la Maturité.

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
 
le Respect.

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
 
l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…
 la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert…
 l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle…
 
la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé(e) pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est…
 le Savoir vivre.

Texte de Kim Mc Millen ou de Charlie Chaplin, "paternité" controversée... :-)

8 commentaires:

  1. que rajouter chère Françoise puisque ce texte , je l'avais choisi aussi il y a des mois...
    le lâcher prise, dont on m'a encore parlé aujourd'hui à l'hopital...

    donc je ne peux qu'adorer ce texte que je emt chaque jour davantage en pratique

    merci pour ton soutien.. pour tout
    j'ai échappé de près à l'hospi avant noel, mais le 9 janvier , j'y ai le droit...et rebelote, les années se suivent et se ressemblent... enfin non, car depuis 2011, j'ai lâché prise et que du bonheur :-)
    tendresses ma jolie

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  2. Joli texte à lire et relire, plein de valeurs, ni sonnantes ni trébuchantes, mais si précieuses. J'aime bien aussi l'expression "pour de vrai", elle tinte aussi de l'enfance, merci pour ce partage Françoise, je t'embrasse fort.

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  3. - Bonsoir Nanou :-)
    Oui, j'ai lu ici et sur FB que tu avais mis ce texte chez toi aussi. Un texte à lire et à relire, oui, comme le dit Kat. Il y a des textes comme celui-ci que j'imprime et que j'affiche à mon mur de bureau, et lorsque j'ai besoin, je les relis :-)
    Tendresses à toi aussi, ma belle. Avant le 9 janvier, il y a toutes les belles fêtes de fin d'année et tes petits-enfants (sourire).
    Je t'embrasse très fort, Nanou.

    - Bonsoir mon amie Kat :-)
    Cela ne m'étonne pas que tu aimes ce texte (sourire).
    Oui, il y a des textes ainsi qui nous font du bien, et qu'il est bon d'avoir sous la main lorsqu'on en a besoin. Et même quand tout va bien d'ailleurs, il est bon de les lire :-)
    Belle fin de soirée à toi, ma douce.
    Je t'embrasse fort.

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  4. Bonjour Françoise
    Une petite visite pour te souhaiter un très agréable weekend.
    ça fait du bien de lire ce texte à lire et relire sans modération.
    je t'embrasse
    ♥♥bisous♥♥

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  5. Belle journée et merci pour ce beau texte.

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  6. - Bonsoir Yves
    Je te souhaite à toi aussi un très agréable week-end.
    Oui, à lire et à relire.
    Je t'embrasse, bonne fin de soirée à toi.

    - Belle fin de soirée, Josiane, et bon dimanche.
    Gros bisous.

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  7. Bonjour Françoise, un petit coucou comme d'habitude.
    En lisant ce texte il faut se rendre compte du boulot qu'il reste à faire !!
    à très bientôt

    Doume

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  8. Bonsoir Doume
    Merci pour ton petit coucou ! c'est gentil :-)
    sourire... Oui, je pense, en effet, qu'il y a pas mal de boulot... :-)
    A bientôt, merci de ta visite.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne