vendredi 7 novembre 2008

Les absents

Prisonniers des absents, mon ami, ainsi sommes-nous. Le regret du passé, la peur de l'avenir nous égarent sans cesse. Nous cherchons obstinément des chemins dans ces inexistences. Et pendant ce temps-là, la vie émerveille le monde et nous attend, infiniment patiente.
Henri Gougaud


Photo de Steven Mitchell

10 commentaires:

  1. Bonjour Françoise ... c'est vrai .... on ne voit pas la vie qui nous attend ....
    On voit juste notre vie présente qui déraille souvent .....
    Faudrait réussir à voir envoyer notre regard au delà .....

    bonne journée à toi .

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  2. Bonjour, Francoise.
    Je ne retiens que la dernière phrase et la si belle photo...de quoi rêver à des chemins inconnus...
    journée pour toi
    Je t'embrasse.

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  3. "Prisonniers des absents, mon ami, ainsi sommes-nous. Le regret du passé, la peur de l'avenir nous égarent sans cesse".... voilà ce qui me parle... heureuse que la vie est patiente....
    je t'embrasse!

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  4. Le portail est grand ouvert, mais pouvons-nous vraiment le franchir...

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  5. Un texte qui me rappelle celui d'hier, une invitation à aller de l'avant, vers cette belle lumière... il faudrait savoir se servir des leçons de notre passé pour "progresser" positivement !

    Ce portail ciselé est très joli...

    Pour répondre à ta question d'hier, oui je suis assez facilement gourmande, disons que j'aime bien les bons desserts ! hihihi

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  6. Bonjour Françoise,

    Le texte et la photo disent tout!

    Il ne nous reste qu'à nous aventurer dans cette porte invitante que tu laissent ouverte pour nous.

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  7. Merci pour vos réflexions qu'ont suscité ces quelques lignes et cette photo.
    Le regret du passé, la peur de l'avenir nous empêchent bien souvent de vivre les moments présents, mais la vie nous attend, infiniment patiente, alors ne perdons pas trop de temps...

    Belle fin de soirée à vous, douce nuit et très bon week-end. Je vais m'absenter jusqu'à dimanche soir.
    Je vous embrasse fort.

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  8. Une bien jolie invitation cette porte ouverte sur le mystère d'un ciel ambré, envie de s'y aventurer.
    Mais comme le dit Webradio, pouvons-nous réellement le franchir ?
    Heureusement pour nous, la vie est infiniment patiente, et peu à peu, pas à pas, l'absence du passé se fait plus légère, et ne restent que ces merveilles à découvrir.
    Merci ma Françoise de cette belle alliance texte photo.
    Je t'embrasse très fort
    Belle nuit et bon week-end

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  9. Qui va surgir du coeur de cet aurore ?
    Est-ce la pluie, est-ce la fleur ou le frisson...?
    Traverssons ensemble, avec confiance, ce portail magnifique...
    On verra bien !
    Merci Françoise jolie. Tendresse

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  10. @Fanzesca : Pouvons-nous vraiment franchir le portail ? C'est à nous seuls de le décider... mais s'il est entrouvert, pourquoi pas ? Que risquons nous ? d'être déçu(e) peut-être, c'est tout.

    @Jaca : Oui, pourquoi si souvent tant de peurs ? Traversons ensemble, avec confiance. Comme je le dis à Fanzesca, bien souvent, nous seul(e)s pouvons décider de la suite à donner à notre histoire et ce peut être une suite agréable, alors arrêtons de nous trouver de faux prétextes avec le regret du passé ou la peur de l'avenir.

    Bonne nuit à vous deux.
    Je vous embrasse très fort.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne