mercredi 12 novembre 2008

Trop ou trop peu...

Donnez peu à un être. Il trouvera que c'est trop. Mettez-vous à lui donner beaucoup : il trouvera que ce n'est pas assez. Ainsi s'expliquent la naissance et la mort de toutes les affections. L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout.
Gustave Thibon

12 commentaires:

  1. Prendre l'autre tel(le) qu'il(elle) est, tout simplement, sans rien en attendre...

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  2. Bonjour, Francoise.
    C'est un peu excessif...
    Toutes choses se mesurent-elles ?
    Bonne journée pour toi.
    Je t'embrasse fort?

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  3. Coucou Françoise,
    Excessif peut-être .. mais bien réel dans certains cas.
    Bonne journée ..

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  4. C'est pas faux ....
    cela dit je suis un peu d'accord avec Emiliane .. c'est peut-être excessif .. cela dit tout le monde réagit différemment .......
    Moi je donne trop et parfois je suis certiane que ça doit saouler ;-))) ......

    je t'embrasse affectueusement .

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  5. Peu ou trop, mais donnez de l'amour! De toutes façons ce ne sera jamais comme il faut! Autant le savoir, et sans faire une raison, non?

    Gros bisous
    Bon début de semaine

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  6. Françoise,
    Malheureusement, jetrouve que ce mot de Gustave Thibon traduit une réalité bien triste et trop réelle. Ceux qui se débrouillent et ne demandent rien trouvent presque toujours que ce qu'on leur donne, c'est trop. Ce sont souvent ceux qui en ont le plus besoin.

    D'autres sont organisés en groupe de pressions. Ils revendiquent, réclament ce qu'ils considèrent comme leur dû, un droit. Ils obtiennent beaucoup et crient à l'injustice à la vue de ce qu'ils recoivent.

    Ça ne se voit peut-être pas partout, mais ici au Canada, ça se produit. Si on organise des cueillette de dons pour le temps des Fêtes, on dit que ce n'est pas assez, qu'on devrait faire de tels dons toutes l'année. Au Canada, bien sûr :-)

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  7. Il est toujours vérifié ce texte...

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  8. @Chipie : J'aime ta réflexion : Prendre l'autre tel(le) qu'il(elle) est, tout simplement, sans rien en attendre.... C'est ce qu'on devrait toujours faire dans une relation, ainsi on ne serait jamais déçu(e)...

    @Herbert : Tu as raison, doit-on mesurer toute chose. Laisser faire les choses, ne rien attendre, rien espérer, mais juste recevoir ce qu'on nous donne. Pas toujours facile, mais ce serait pourtant idéal.

    @Emiliane : Et oui, bien réel dans certains cas, aussi bien dans le domaine de l'amour que celui de l'amitié...

    @Jalhouse : Je ne pense pas que tu saoules en donnant trop. On ne donne jamais trop. Regarde, lis la citation que j'ai mise sur le côté : Ne jamais oublier d'aimer exagérément : c'est la seule bonne mesure.. Tu vois...

    @Barbara : C'est tout à fait que je viens de dire ci-dessus, ma puce... sourire

    @Jackss : une réalité bien triste et trop réelle..., peut-être, tu as certainement raison dans les exemples que tu donnes.

    @Webradio : Oui, il est toujours vérifié ce texte.

    Pourquoi devient-on parfois si exigeant dans une relation dont on n'attendait rien au départ ? Pourquoi en voulons-nous toujours plus ?
    Je reviens sur ce qu'a dit Chipie, et je pense que c'est ce qu'il faudrait faire : ne rien attendre, ne rien demander, mais prendre, recevoir ce qu'on nous donne, comme cela pas de frustration et pas de peine...

    Belle soirée à vous, et douce nuit.
    Je vous embrasse très fort.

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  9. "Ne rien attendre en retour, ne rien faire qu'apprendre, apprendre à aimer".
    Voici la chanson que tu auras reconnue et que m'inspirent ce texte et les commentaires.
    Je crois qu'on peut donner trop. Je donne trop, et donc mal.
    Bonne nuit Françoise
    Je t'embrasse

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  10. je reprends ce que tu dis Françoise, effectivement, ne rien attendre, mais le coeur dans ce cas là n'est plus dirigé par la raison, alors, va lui faire comprendre.....!
    Chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il ressent!

    Gros bisous du vendredi!

    Barbara

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  11. "je reprends ce que tu dis Françoise, "

    Euh c'est pas Gustave Thibon qui avait écrit ça ? c'est Françoise ? alors là, je ne comprends plus rien! ;-)))

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  12. @Fanzesca : Lorsqu'on donne trop, je ne pense pas que l'on donne mal, mais parfois on s'oublie, et alors, on se fait mal...

    @Barbara : Oui, tout est question de ressentis. Et de savoir aussi si l'on peut faire rimer raison avec passion...

    @Anonyme : ??? Euh... Es-tu l'anonyme auquel je pense ?... (c.a.d. A ?...)

    Gros bisous à vous tous.
    Et bon dimanche !

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne