vendredi 20 février 2009

Changer de lieu

.

Changer de lieu, c'est changer en même temps les perspectives de notre âme. Certains souvenirs tristes qui étaient au premier plan reculent dans le lointain de la mémoire, et, lorsque plus tard ils reprennent leur place accoutumée, c'est avec des contours moins arrêtés et des teintes adoucies.
Louise Ackermann

13 commentaires:

  1. Bonsoir François:
    C'est l'effet du temps alors...
    Le temps qui adoucit en faissant que les choses reprennent leur place :)
    Bisous.

    RépondreSupprimer
  2. Oui Françoise, c'est juste ce qu'avance L.Ackerman...
    Changer de lieu peut nous aider à changer de vie.- Certains souvenirs s'estompent même s'ils sont là, profondément ancrés en nous...mais leurs teintes s'adoucissent.
    L'homme peut être errant mais s'attache, et parfois en chemin perd ses repères. Alors il s'arrête avec mélancolie pour écouter son coeur au rithme des saisons.
    Je t'embrasse ! Bon Week-end !

    RépondreSupprimer
  3. "Changer de lieu" décrit exactement ce que je viens de vivre ! En tous points.
    Combien donc est-il très important de lire les autres, se les approprier.
    Je me permets de citer un extrait de l'endos d'un recueil de poèmes que j'ai écrit en 1993:
    "Si toutefois se poser des questions ne vous agace pas
    et que tout remettre en question ne vous trouble point,
    alors peut-être serez-vous de ceux qui allongeront la main
    et liront chez eux à voix haute, ces
    VERS DE TERRE À CIEL
    pour faire leurs, ces mots qui dorénavant leur appartiendront."

    Françoise, tu as fait un excellent choix d'une réalité profonde. Merci

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour Françoise,

    Je dirais plutôt comme la première personne qui t'as répondu. Changer de lieu ne change pas forcément les choses. On traîne ses entraves en soi, avec soi, et si on a pas fait la paix avec ses démons du passé, on les emporte dans nos bagages ou notre camion de déménagement. Je sais de quoi je parle.
    A un moment il faut s'arrêter et se retourner pour combattre, faire face, et enfin faire la paix avec soi-même. Ensuite peu importe le lieu où l'on pourra se trouver car l'esprit sera apaisé. Et puis, oui, le temps fait/fera le reste.

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour,Francoise.

    Avec le temps et d'autres horizons, tout s'apprivoise, même les souvenirs tristes...
    Bonne journée et merci.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  6. Avec le temps les souvenirs tristes sont enfouis aux plus profond de la mémoire et laissent la place à des souvenirs plus doux pour continuer à avancer dans la vie.
    Bonne journée, amitié, Yves

    RépondreSupprimer
  7. Comme tu dis Herbert... avec les km et le temps....
    Pour ma part, je pensais que les temps faisait tout, mais je réalise que les kilomètres y sont aussi pour quelque chose dans le détachement...
    Bon Week end à tous

    Barbara

    RépondreSupprimer
  8. Changer de lieu est parfois la seule réponse aux déchirures de l'âme. Je l'ai expérimenté il y a maintenant un peu plus d'un an et je t'assure que les souvenirs sont vécus d'une manière très adoucie.
    Le passé ne s'efface pas, mais ne plus passer devant un lieu teinté de noir évite bien des tremblements et laisse un large passage à la paix.
    Tout dépend du contenu de son bagage sans doute.
    Françoise, je te souhaite un bon week-end, teinté de rose et de bleu célestes et aériens.
    Gros bisous

    RépondreSupprimer
  9. Ma chère Françoise.. et moi je dirais encore heureux .... quoi que certaine douleur ont beau prnedre du recul ... la douleur est touours aussi vive et les arrêtes bien pointues ......
    passe un bon .. week end ma tendre Fanfan ..

    RépondreSupprimer
  10. Bonsoir Françoise
    Je t'ai laissé un petit commentaire sur ton rêve (ta Maman)mais je crois qu'il n'a pas été pris. Merci d'avoir partagé ce rêve avec nous, c'est si intime!Une douce soirée à toi Françoise et un gros bisou
    Chantal

    RépondreSupprimer
  11. Changer de lieu! Une bonne tactique pour ne pas tomber dans le non-lieu permanent!

    RépondreSupprimer
  12. Très belle citation et j'aime beaucoup l'illustration, la composition de cette photo.
    L'auteur?

    Bon dimanche.

    RépondreSupprimer
  13. Comme beaucoup d'entre vous, je pense que le fait de changer de lieu, peut aider fortement à oublier ou du moins à estomper certains souvenirs tristes ou désagréables. Je ne pense pas que cela soit une fuite, mais une façon de se protéger, et parfois d'avancer.
    Mais on n'a pas toujours la possibilité de partir. On apprend alors à vivre avec ces souvenirs. Soit on les met dans un coin de notre tête, en espérant les oublier, soit on fait la paix avec soi, comme dit le pierrot lunaire, et le temps fera le reste, oui.

    Merci pour tous vos commentaires. J'aime vous lire.

    Louis-Paul : je ne peux pas te répondre. J'ai trouvé cette photo sur le net, mais il n'y avait pas l'auteur. Moi aussi, je l'aime.

    Belle fin de soirée à vous, et douce nuit. Je vous embrasse.

    RépondreSupprimer

Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne