Ce soir, avec une amie, je suis allée au cinéma voir "Mademoiselle Chambon".
Une histoire d'amour, traitée avec beaucoup de délicatesse, de pudeur, une histoire d'amour sentimentale et mélancolique. J'ai beaucoup aimé.
Voici la bande annonce.
Le Monde : "Si on a vu "Partir" de Catherine Corsini (...), (je l'ai vu, je n'ai pas aimé) on se fera la réflexion, à la vision de Mademoiselle Chambon, que le maçon est décidément émotif. Après Sergi Lopez emporté par la passion de Kristin Scott Thomas, voici Vincent Lindon troublé par Sandrine Kiberlain. Ce maçon-là vient de loin, d'un roman d'Eric Holder paru en 1996 (J'ai lu). De toute façon, l'effet dramatique est intemporel, qui oppose la solidité des maisons à la fragilité des vies qui les habitent. Sur cette idée tout ordinaire, Stéphane Brizé et ses interprètes ont construit un film d'une grande délicatesse, qui assume parfaitement sa condition de spectacle tout en s'approchant au plus près de la vérité des sentiments."
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Je pense que j'aurais aimé car j'adore voir jouer Vincent LINDON. Il transmet beaucoup d'émotion dans ses rôles.
RépondreSupprimerDommage que je n'ai pas pu me libérer. grosses bises - Gigi
Oui, Gigi, tu aurais aimé, j'en suis sûre. Rien à voir avec "Partir".
RépondreSupprimerGros bisous à toi, et bonne nuit.
Comme j'aimerais vivre dans votre pays pour une multitude de raisons, dont celle de voir un film dès sa parution et pas un an plus tard, quand on se décide à le diffuser au Canada...
RépondreSupprimerPar exemple, "Entre les murs", ce petit bijou réalisé en 2008 par Laurent Cantet d'après le roman de François Bégaudeau, et qui reçu la Palme d'Or au festival de Cannes, n'a été disponible que la semaine dernière, en Ontario... Nous sommes donc toujours très en retard, ici, quant à la culture française... Cependant, on devrait peut-être se consoler puisque Charles Les Oreilles et Camilla, La Rotweiller, viennent nous rendre visite... Beurk! :-(
Pour en revenir à Mademoiselle Chambon, ce film semble magnifique et j'ai bien hâte d'aller le voir. Peut-être devrais-je m'envoler vers votre pays pour m'en délecter plus rapidement? :D
Je vous fais une grosse bise, Françoise, et vous remercie d'avoir partagé ce merveilleux clip avec nous!
Rosie
xo
*** Bonjour Françoise ! ***
RépondreSupprimerMoi qui aime le cinéma ! quand je suis en France j'y vais minimum une fois par semaine avec Patrice. C'est certain, je serais allée le voir "Mademoiselle Chambon" !
Tu as de la chance !
Mais d'une façon ou d'une autre je verrai ce film (DVD ou autre ...) j'aime trop ces acteurs et le scénario ! :o)
*** Merci Françoise ! Je t'embrasse très fort ! J'espère que "vendredi 13" ne perturbe en rien ta journée ! :o) *** BISOUS ***
@C'est vrai que nous avons de la chance, Rosie. Mais peut-être pourras-tu le voir en DVD ?
RépondreSupprimerBelle journée à toi.
Je te fais une grosse bise moi aussi.
@Nancy, ce film devrait te plaire à toi aussi, j'en suis sûre ;-).
Non, le "vendredi 13" ne me perturbera pas, je n'avais même fait attention qu'on était un vendredi 13... ;-)
Bisous, et belle journée !
Bohjour, Françoise.
RépondreSupprimerTant de sensibilité dans cet extrait, et tant de sobriéte et de poésie aussi...
Merci beaucoup.
Bonne journée.
Je t'embrasse
Cela fait du bien de se retrouver dans une salle obscure, surtout quand le film est bon.
RépondreSupprimerAvec les deux « Cluzet » que tu projette de voir, tu vas pouvoir poursuivre ce plaisir.
Je t’embrasse et te souhaite une belle fin de semaine.
@Oui, Herbert, beaucoup de sensibilité et de poésie, dans tout le film. C'est pour cela que je l'ai aimé.
RépondreSupprimerMerci à toi. Je t'embrasse.
@Oui, Louis-Paul, j'ai redécouvert ce plaisir. Je ne sais pas pourquoi, je l'avais boudé pendant quelques temps. Mais l'envie est revenue, et en plus, il y a en ce moment de très bons films à aller voir.
Belle fin de semaine à toi aussi.
Je t'embrasse.
Bon week end à toi aussi Françoise, bise...
RépondreSupprimerCela m'encourage à aller le voir. J'étais déjà intéressée, cette fois, c'est sûre, j'y vais!
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