mardi 15 décembre 2009

Et si l'ombre était la lumière...

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Et si ce que nous appelons l’ombre était la lumière...


Si l’être perdu était à jamais retrouvé parce qu’il est devenu un être de lumière qui veille sur nous et nous environne par tous les côtés…


Car les morts peuvent plus pour nous que les vivants, ils sont heureux lorsque nous sommes heureux, eux qui font leur chemin à l’envers ou à l’endroit de l’envers dans l’autre dimension.


Et si nous disions qu’ils ont quitté la vie pour rentrer dans une autre sorte de vie, qu’ils sont des messagers, des voyageurs, des anges gardiens plus attentifs à nous que jamais…


Car, en l’autre vie, ils entendent tout, tout ce qui vient de cette vie-ci est amplifié, répercuté mille fois dans l’autre.


Si nous voulons que ceux qui sont partis soient heureux, il nous faut être heureux pour les laisser partir, pour les laisser vivre leur vie hors vie, tout comme sur terre…


Julos Beaucarne

21 commentaires:

  1. *** Bonjour Françoise ***

    C'est un texte qui permet d'avancer. Avancer toujours avec le manque physique de la personne disparue. Pas disparue à jamais parce qu'il doit exister une autre forme de vie après la mort que l'on ne connait pas.
    Ton frère ne veut pas que tu sois malheureuse, il veut que tu continues ta vie.
    Ce n'est pas "évident" mais l'idée va faire son chemin pour toi Françoise.
    Je te souhaite encore du courage, je t'embrasse très fort !!!!!!

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  2. ma chère françoise, je sens une profonde tristesse dns ce texte mais cette résignation dont il faut faire preuve devant l'injustice de la mort. on cherche un sens au départ des gens qui nous sont chers.
    ceux qui sont partis n'ont jamais été si proches, eternellement dans nos cœurs. j'espère que ces fêtes qui arrivent, tes enfants, petits enfants sauront te redonner un peu le sourire et t'aideront par leur présence, leur amour, a retrouver la sérénité.
    J'ai souvent pensé a toi ces derniers temps, ton absence....
    que toute mon amitié et mes pensées les plus douces t'accompagnent tout au long de ces jours qui arrivent. Ils ne seront pas les plus faciles, je sais...mais entourée d'amour ca devrait être plus supportable.
    je t'embrasse bien fort

    Barbara

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  3. Bonjour, Françoise.
    J'ai cru que c'était toi qui avais écrit ce texte.
    Tu aurais pu l'écrire.
    Et la larme de trisresse révèle son bonheur.
    Je t'embrasse très fort.

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  4. Ma chère Françoise,

    Tout comme Herbert, je croyais que c'était toi qui avais écrit le texte, parce que vois-tu, il n'y a que très peu de gens qui trouvent les mots justes pour exprimer ce qu'ils ressentent et qui trempent leur plume dans l'encre de leur coeur. Chose que tu fais chaque fois que tu écris... Ce texte, c'est toi, Françoise.
    Je pense à toi en ces moments pénibles et je vois une belle luminosité dans ce billet.... Une lumière qui t'éclaire et te permet d'avancer.
    Je t'embrasse bien fort et bon courage. À mon humble avis, tu es sur la bonne pente.

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  5. Merci à vous quatre pour vos mots si gentils.
    J'essaie de remonter la pente, mais il y a des hauts, et des bas. Je n'aime pas la fin de la journée, c'est là que remontent les souvenirs, et que je prends le cafard. Mais alors, je pense à mes petits enfants, à mes petits rayons de soleil, et cela me fait du bien.
    J'ai mis ce texte plein d'espoir, et je le relis, il me fait du bien aussi. J'espère qu'il fera du bien aussi à toutes les personnes qui en ont besoin en ce moment.
    Je vous embrasse très fort.

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  6. Bonsoir Françoise. Je rentre du Cros et mes pensées sont remises "en état" par cette chance que j'ai de pouvoir partager, m'identifier. C'est ce que tu as fait avec ce texte, cela marche aussi avec la lecture. C'est la chance qu'ont celles et ceux qui croient en la force de la spiritualité. Cela n'empêche pas douleurs et peines mais permet de ne pas s'appitoyer, d'agir -comme tu l'écris -et en plus dans la création artistique qui fait tant pour la résilience. J'écris sans me relire mais je voulais le faire avant d'aller me reposer.
    Les jours à venir seront durs à vivre mais il y aura ta famille et j'allais dire cette autre famille que nous trouvons dans nos partages. Je t'embrasse très fort. Louis-Paul.

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  7. Merci pour ta présence, Louis-Paul, et pour tes mots que je sais sincères. J'aime ton écriture "spontanée", c'est la plus belle.
    Oui, il y aura ma famille et cette autre famille dont tu parles, qui vont m'aider et m'épauler, toutes deux sachant si bien me réconforter.
    Bon week-end à toi et bonnes fêtes de fin d'année.
    Je t'embrasse très fort.

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  8. Bonsoir ma Françoise,
    J'ai aussi cru que ces mots étaient de toi, ils auraient pu être de toi, ils sont toi aujourd'hui ...
    Il nous appartient de libérer nos morts par notre acceptation de la séparation. Elle reste douloureuse bien sûr, et semble insurmontable mais il ne faut pas retenir les âmes de nos disparus. Ainsi ils sont pleinement à nos côtés ...
    Nos êtres chers nous quittent pour renaître à une nouvelle vie. Ils ne nous abandonnent pas. Il ne faut pas en douter.
    Ma chère Françoise, ton coeur est ouvert, je le sens, et tu as la lumière en toi.
    Je t'embrasse très fort en cette soirée

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  9. C'est vrai que j'aurais pu écrire ces mots, ils correspondent tellement à ce que j'ai au fond du coeur ces jours, et ils me parlent tant, et me font tellement de bien.
    Oui, je suis persuadée que nos morts sont toujours à nos côtés, et qu'ils nous protègent.
    Dimanche soir, alors qu'il était déjà tard, qu'il faisait nuit, qu'il y avait de la neige sur la route, qu'il gelait, j'ai dû rouler environ une bonne trentaine de kms pour rentrer chez moi. Mais je n'avais aucune peur, car je sentais mon frère tout près de moi, à côté de moi, qui me protégeait... Je sentais sa présence, et j'étais presque sereine.
    Merci pour tes mots, ma chère Fanzesca.
    Je t'embrasse très fort.

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  10. " je sentais mon frère tout près de moi, à côté de moi, qui me protégeait... Je sentais sa présence, et j'étais presque sereine".
    Je reviens à toi Françoise, car tes mots sont immportants. J'ai voulu te les écrire et je n'ais pas osé, mais je sais que cela est possible et vrai, tellement vrai.
    Je sens aussi la présence de ceux que j'aimais. Ils sont là, tout près de nous, pour nous ...
    Je pense fort à toi.
    Douce nuit ma Françoise

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  11. Je m'associe à nos amis.
    Tu sais combien je t'aime, et tu sais que je te fais confiance pour reprendre ta vie en main...
    Ta famille, tes enfants et petits enfants, sont la lumière qui continuera à éclairer ton chemin; celui que nous prenons si souvent avec toi, avec ta douceur et tes sourires...
    Je t'embrasse très fort !

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  12. Un très beau texte Françoise, comme tu aurais pu l'écrire .. je pense comme tous ceux qui t'ont écrit des commentaires .. les absents sont toujours à nos côtés et nous protègent. Courage je sais que tu es une personne douce et forte à la fois ..
    Ton petit mot m'a touché, je vais mieux, la neige est là et je vais devoir sortir..
    Je t'embrasse bien fort Françoise..

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  13. @Oui, Fanzesca, j'en suis persuadée, moi aussi, intimement persuadée.
    Douce nuit à toi, ma belle.
    Je t'embrasse fort.

    @Jaca, ma douce Jaca, si présente, je te remercie pour tes mots déposés ici et ailleurs. Oui bien sûr que je vais reprendre ma vie en main, ne t'inquiètes pas ma douce.
    Je t'embrasse très fort moi aussi.

    @Emiliane, merci à toi aussi pour tes mots.
    Je suis contente que tu ailles mieux.
    Chez moi aussi, la neige est là ce soir, et c'est bien parti pour qu'il neige toute la nuit.
    Je t'embrasse bien fort.

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  14. ma chère Françoise ,
    Pour sûr il te veille . Il est là , derrière toi , la main sur ton épaule pour que tu puisses continuer à avancer... mais de toutes les façons ...Il sera toujours dans ton coeur .
    Bon courage
    je t'embrasse avec beacoup de tendresse

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  15. Merci beaucoup à toi, Dragonfly.
    Oui, il sera toujours dans mon coeur.
    Je t'embrasse très fort.

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  16. Bonjour Françoise, j'espère que ta peine s'est un peu apaisée et que tu passeras de bonnes fêtes.
    Joyeux Noël.

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  17. Bonsoir Françoise,
    Peu présente sur le net en ce moment, je ne découvre que ce soir le départ de ton frère et en même temps, tes efforts, ton énergie, pour continuer à voir la vie avec optimisme et la prendre à bras le corps en t'appuyant sur ceux que tu aimes mais aussi qui t'aiment.
    Je te souhaite bon courage ainsi qu'à tous ceux qui l'aimaient pour apprivoiser peu à peu l'absence.
    Je t'embrasse et te souhaite que la paix de noël remplisse ton coeur et l'apaise.

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  18. Bonjour un texte qui me touche beaucoup un texte qu'il faut bien lire.Oui il te faut continuer ta petite vie c'est comme cela on ne peut rien y faire rine y changer
    Je t'embrasse

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  19. Merci à vous trois, Yvette, Calliprune et France.
    Je vous embrasse bien fort.

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  20. Je n'ai pas su te laisser un message, il y a quelques jours, mais j'ai pensé à toi.... et là tout est dit de ce que je pense....
    Oui, ceux que nous avons aimé sont là, à nos côté. Des années après la mort de mon frère, quand je ne vais pas bien ou que j'ai de gros soucis, je pense à lui et je me calme, je prends du recul, je suis plus sereine.....Il est toujours comme une ombre bienveillante... Bon courage en ces jours particuliers de fête où son manque va être particulièrement bien cruel.... Mais la souffrance est pour vous les "terrestres", lui est débarrassé de toute souffrance...Il est un être de Lumière.

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  21. Oui, Marie-Agnès, il est maintenant un être de Lumière.
    Merci beaucoup pour tes mots.
    Je t'embrasse bien fort.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne