lundi 11 janvier 2010

Quand nous ne savons plus faire un seul pas

Quand nous ne savons plus faire un seul pas,
la vie, elle, sait comment poursuivre.
Là où nous désespérons de toute issue,
elle en propose des dizaines.
Il suffit de lui garder confiance.
Il suffit d'aller jusqu'à ce point en nous, si ténu
que le désespoir ne peut s'en saisir,
comme il fait du reste.

Christian Bobin
Extrait de : Paroles pour un adieu - Anne Jonas

15 commentaires:

  1. *** Bonjour Françoise ! ***

    Sur le chemin de la vie il n'est pas toujours évident d'avancer, certains jours il nous arrive de vouloir s'arrêter mais une force nous pousse à continuer : l'espoir !

    *** Bon mardi à toi et GROS BISOUS Françoise ! ***

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  2. Bonjour, Françoise.
    Oui, mais la vie, c'est chacun de nous qui la fait aussi en grande partie....
    Bonne journée.
    Je t'embrasse fort.

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  3. La vie est le souffle intérieur qu'aucun éteignoir ne peut atteindre.
    Ceux qui sont à bout de souffle doivent s'arrêter de courir après le vent car le vent n'en a cure.
    Tes mots sont justes Françoise, toi la souffleuse d'optimisme.

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  4. jusqu'à quelle dose de supportable a-t-on envie de se battre? oups je sais je ne suis pas positive, juste quelques souvenirs me remontent en mémoire...

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  5. Je suis complètement d'accord avec notre cher Bobin et pourtant la vie parfois est bien cruelle ...

    Merci pour ce regard d'espoir ./. que j'aime venir puiser chez toi Françoise ...

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  6. Merci à vous.
    Passez un bon week-end.
    Moi, je serai absente jusqu'à dimanche soir.
    Je vous embrasse bien fort.

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  7. Il faut trouver beaucoup de force pour continuer et si par malheur cette froce ne vient pas faut l'espérer

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  8. Paroles de réconfort et d'optimisme qui s'adressent à chacun, en particulier dans les moments difficiles des séparations, mais aujourd'hui elles peuvent s'appliquer aussi à l'ensemble de ce pays meurtri, écrasé, blessé qu'est Haïti, dans le coeur et la chair de chacun de ses habitants.
    Merci Françoise pour ce beau texte.
    Je t'embrasse.

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  9. Juste passer...Tu auras un bisou à ton retour dimanche soir.

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  10. La vie n'est la que pour nous pourrir l'existance ..... Alors profitons des tous petits bonheurs qui nous sont offert , car ils nous sont vite reprit ..
    bisou à toi

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  11. Merci de vos passages et de vos mots.
    Bonne fin de soirée à tous.
    Je vous embrasse.

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  12. Je passe te dire bonjour j'espére que tu vas bien moi j'essaye encore d'avancer mais doucement bisou

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  13. Merci de ton bonjour, France.
    Avance doucement, s'il le faut. L'important est d'avancer, avant tout.
    Bisous.

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  14. Bonjour Françoise

    Christian BOBIN est un de mes auteurs préférés et je relis toujours avec plaisir ses mots si pleins de joie et de lumière.

    J'ai découvert votre blog par hasard (bien sûr) et je reviendrai vous lire plus longuement bientôt. Le peu que j'ai vu m'a déjà séduite...

    Bien amicalement.

    Jo

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  15. Bonsoir Jo,
    Je suis allée, moi aussi, faire un tour sur votre blog, et ma foi, j'y retournerai bien volontiers ! Que de choses à lire et à voir !
    Bonne soirée à vous, et merci.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne