L'incompréhensible, en fait, c'est la vie. Rien d'autre. Et qui parfois, prend forme en des êtres humains, et s'élance dans les airs comme des volées d'oiseaux, pour tout obscurcir. L'incompréhensible c'est le miracle. Le monde insondable est celui des miracles et de la magie, alors que celui qu'on comprend n'est qu'étonnant, sans plus.
Avancer dans le domaine de la connaissance, c'est s'éloigner du merveilleux.
Thomas Bernhard
C'est vrai, pourquoi vouloir toujours tout comprendre, tout expliquer, tout analyser, tout rationaliser même ?
Pourquoi ne pas laisser un peu plus de place au mystère ?
Arrêter un instant de raisonner et juste regarder, ressentir et s'émerveiller... ne serait-ce pas mieux, parfois ?...
jeudi 25 février 2010
lundi 22 février 2010
Larme et sourire
Je n'échangerais point la tristesse de mon coeur contre la joie des gens, et je n'accepterais point que les larmes tirées de mon tréfonds par la mélancolie se transforment en rires. Je souhaiterais que ma vie continue d'être larme et sourire : une larme qui purifie mon coeur et me fait saisir les secrets et les énigmes de la vie, et un sourire qui me rapproche de mes semblables et symbolise la gloire que je rends aux divinités ; une larme que je partage avec tous ceux qui ont le coeur meurtri, et un sourire qui est l'expression de ma joie d'exister.
Je veux plutôt mourir de désir que de vivre d'ennui. Je veux qu'il y ait dans mon for intérieur une soif d'amour et de beauté ; car j'ai ouvert les yeux et j'ai vu que ceux qui demandent à être comblés encore davantage sont les plus malheureux et les plus matérialistes, puis j'ai prêté l'oreille et j'ai entendu les soupirs de celui qui endure la séparation et le désir plus doux que les sons des cordes d'un luth pincées par un virtuose.
Avec la nuit qui tombe, la fleur replie ses pétales et se livre au sommeil, en étreignant son désir. Aux lueurs du matin, ses lèvres sont à peine écloses pour recueillir le baiser du soleil. Ainsi la vie des fleurs est un ardent désir et une union charnelle, une larme et un sourire.
Les eaux de la mer s'évaporent et s'élèvent très haut pour s'amonceler en des nuages voguant par-delà les collines et les vallées. A la rencontre des brises suaves, elles se laissent choir en pleurs sur les champs pour se rassembler dans les ruisseaux et rejoindre la mer, leur patrie. La vie des nuages est séparation et retrouvailles, larme et sourire. Il en va de même pour l'âme : elle se sépare de l'Esprit universel pour cheminer dans le monde de la matière et passer, tel un nuage, au-dessus des montagnes de tristesse et des plaines de joie, puis elle rencontre les zéphyrs de la mort : dès lors elle revient là où elle était, à la mer de l'amour et de la beauté, à Dieu.
Khalil Gibran
Je veux plutôt mourir de désir que de vivre d'ennui. Je veux qu'il y ait dans mon for intérieur une soif d'amour et de beauté ; car j'ai ouvert les yeux et j'ai vu que ceux qui demandent à être comblés encore davantage sont les plus malheureux et les plus matérialistes, puis j'ai prêté l'oreille et j'ai entendu les soupirs de celui qui endure la séparation et le désir plus doux que les sons des cordes d'un luth pincées par un virtuose.
Avec la nuit qui tombe, la fleur replie ses pétales et se livre au sommeil, en étreignant son désir. Aux lueurs du matin, ses lèvres sont à peine écloses pour recueillir le baiser du soleil. Ainsi la vie des fleurs est un ardent désir et une union charnelle, une larme et un sourire.
Les eaux de la mer s'évaporent et s'élèvent très haut pour s'amonceler en des nuages voguant par-delà les collines et les vallées. A la rencontre des brises suaves, elles se laissent choir en pleurs sur les champs pour se rassembler dans les ruisseaux et rejoindre la mer, leur patrie. La vie des nuages est séparation et retrouvailles, larme et sourire. Il en va de même pour l'âme : elle se sépare de l'Esprit universel pour cheminer dans le monde de la matière et passer, tel un nuage, au-dessus des montagnes de tristesse et des plaines de joie, puis elle rencontre les zéphyrs de la mort : dès lors elle revient là où elle était, à la mer de l'amour et de la beauté, à Dieu.
Khalil Gibran
dimanche 21 février 2010
Légèreté de l'oiseau
Légèreté de l'oiseau qui n'a pas besoin pour chanter de posséder la forêt, pas même un seul arbre.
Christian Bobin
Christian Bobin
vendredi 19 février 2010
Balade en forêt
Si vous faites partie de ceux qui aiment la nature,
si vous aimez vous balader en forêt,
si vous aimez découvrir et si vous êtes curieux (de nature ;-))
suivez donc ce lien et laissez vous guider :
si vous aimez vous balader en forêt,
si vous aimez découvrir et si vous êtes curieux (de nature ;-))
suivez donc ce lien et laissez vous guider :
--> (petit clic sur) : Balade en forêt
et vous ferez une promenade des plus agréables
et surtout des plus enrichissantes.
Prenez le temps de tout regarder, de cliquer sur tous les astérisques, d'agrandir, etc. C'est fabuleux !
Bon week-end à vous, et bonne balade !

et vous ferez une promenade des plus agréables
et surtout des plus enrichissantes.
Prenez le temps de tout regarder, de cliquer sur tous les astérisques, d'agrandir, etc. C'est fabuleux !
Bon week-end à vous, et bonne balade !

jeudi 18 février 2010
Kaleidoscope
Je ne connaissais pas Kate Havnevik jusqu'à ce soir.
Encore une très belle découverte musicale grâce à un ami.
Ecoutez... et découvrez peut-être vous aussi...
Encore une très belle découverte musicale grâce à un ami.
Ecoutez... et découvrez peut-être vous aussi...
mardi 16 février 2010
Peut-être...
Peut-être ne fait-on jamais une chose pour elle-même, mais pour se donner le temps d'en venir à une autre qui, seule, nous ressemblera.
Christian Bobin
Christian Bobin
lundi 15 février 2010
Bonne semaine !
vendredi 12 février 2010
La prochaine fois...

Pentti Holappa (Les mots longs)
lundi 8 février 2010
You are my sister
Antony Hegarty... and the Johnsons
J'ai découvert ce chanteur mercredi soir sur le blog de Narb.
J'ai été très émue et même, disons-le, bouleversée, en écoutant "You are my sister"....
Voici cette chanson, ainsi que les paroles originales et leur traduction (qui m'a été faite si gentiment par un ami et je l'en remercie).
You are my sister, we were born
So innocent, so full of need
There were times we were friends but times I was so cruel
Each night I'd ask for you to watch me as I sleep
I was so afraid of the night
You seemed to move through the places that I feared
You lived inside my world so softly
Protected only by the kindness of your nature
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
We felt so differently then
So similar over the years
The way we laugh the way we experience pain
So many memories
But theres nothing left to gain from remembering
Faces and worlds that no one else will ever know
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
I want this for you
They're gonna come true (gonna come true)
Tu es ma soeur, nous sommes nés
Si innocents, avec tant de besoins
Parfois nous étions amis mais à d'autres j'étais si cruel
Chaque nuit je te demandais de veiller sur mon sommeil
J'avais si peur de la nuit
Tu semblais te déplacer dans les endroits que je craignais
Tu vivais si tendrement à l'intérieur de mon monde
Protégée uniquement par la douceur de ton caractère
Tu es ma soeur
Et je t'aime
Puissent tes rêves se réaliser
Nous étions si différents
Puis si similaires au fil des ans
La façon que nous avions de rire, de supporter la peine
Tant de souvenirs
Mais il n'y a rien à gagner à se souvenir
Des visages et des mondes que personne d'autre ne connaitra plus
Tu es ma soeur
Et je t'aime
Puissent tes rêves se réaliser
C'est ce que je désire pour toi
Ils vont se réaliser...
J'ai découvert ce chanteur mercredi soir sur le blog de Narb.
J'ai été très émue et même, disons-le, bouleversée, en écoutant "You are my sister"....
Voici cette chanson, ainsi que les paroles originales et leur traduction (qui m'a été faite si gentiment par un ami et je l'en remercie).
You are my sister, we were born
So innocent, so full of need
There were times we were friends but times I was so cruel
Each night I'd ask for you to watch me as I sleep
I was so afraid of the night
You seemed to move through the places that I feared
You lived inside my world so softly
Protected only by the kindness of your nature
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
We felt so differently then
So similar over the years
The way we laugh the way we experience pain
So many memories
But theres nothing left to gain from remembering
Faces and worlds that no one else will ever know
You are my sister
And I love you
May all of your dreams come true
I want this for you
They're gonna come true (gonna come true)
Tu es ma soeur, nous sommes nés
Si innocents, avec tant de besoins
Parfois nous étions amis mais à d'autres j'étais si cruel
Chaque nuit je te demandais de veiller sur mon sommeil
J'avais si peur de la nuit
Tu semblais te déplacer dans les endroits que je craignais
Tu vivais si tendrement à l'intérieur de mon monde
Protégée uniquement par la douceur de ton caractère
Tu es ma soeur
Et je t'aime
Puissent tes rêves se réaliser
Nous étions si différents
Puis si similaires au fil des ans
La façon que nous avions de rire, de supporter la peine
Tant de souvenirs
Mais il n'y a rien à gagner à se souvenir
Des visages et des mondes que personne d'autre ne connaitra plus
Tu es ma soeur
Et je t'aime
Puissent tes rêves se réaliser
C'est ce que je désire pour toi
Ils vont se réaliser...
mercredi 3 février 2010
Souviens toi...
Ainsi pour avancer sur la terre
nous suivons un rayon de lune
jusqu'aux heures à peine éveillées de l'aube
nous revenons pour partir encore
souviens-toi de la toute première rencontre
longeant des chemins infinis nous croyons
lire dans la terre à livre ouvert et elle
nous abandonne un reflet du visible
souviens-toi de ce que tu as oublié de voir
ainsi au fond de nos yeux
aucun mirage ne meurt aucun nuage
nul oiseau mémoire des être lieux choses
souviens-toi comme je frappais des pieds la terre
ainsi au fond de nos coeurs
nul deuil ne se fait nulle flamme
ne s'éteint nulle passion
souviens-toi quand j'ai tourné la lame contre moi
ainsi du bout de nos doigts naissent
des galaxies des sentiers étoilés de caresses
des points de suture pour nos âmes
souviens-toi de mon corps dans l'éclair du plaisir
ainsi sur les lèvres de chacun
pas un silence ne meurt pas une parole
et chacun contemple ce qu'il a oublié de vivre
alors souviens-toi
souviens-toi de ce qui eut lieu sans toi sans moi
souviens-toi du dernier et du premier poème
souviens-toi de ce que jamais je n'ai dit
des rêves que je ne raconterai pas
souviens-toi de mes colères quand réduite
en cendres je renaissais arbre femme oiseau
souviens-toi de mes vies vécues avant toi
des jours où je disparaissais
des lieux où je reparaissais
souviens-toi de ton antique patience
des moments où la nuit nous tissait
un suaire de nuit
souviens-toi de mes envols de mes chutes
de nos alarmes de nos rires de nos larmes
de ma part d'ombre et de lumière
souviens-toi de la faille oblique des regards
qui brillent dans les ténèbres
souviens-toi de l'absence à venir
Amina Saïd
La douleur des seuils
nous suivons un rayon de lune
jusqu'aux heures à peine éveillées de l'aube
nous revenons pour partir encore
souviens-toi de la toute première rencontre
longeant des chemins infinis nous croyons
lire dans la terre à livre ouvert et elle
nous abandonne un reflet du visible
souviens-toi de ce que tu as oublié de voir
ainsi au fond de nos yeux
aucun mirage ne meurt aucun nuage
nul oiseau mémoire des être lieux choses
souviens-toi comme je frappais des pieds la terre
ainsi au fond de nos coeurs
nul deuil ne se fait nulle flamme
ne s'éteint nulle passion
souviens-toi quand j'ai tourné la lame contre moi
ainsi du bout de nos doigts naissent
des galaxies des sentiers étoilés de caresses
des points de suture pour nos âmes
souviens-toi de mon corps dans l'éclair du plaisir
ainsi sur les lèvres de chacun
pas un silence ne meurt pas une parole
et chacun contemple ce qu'il a oublié de vivre
alors souviens-toi
souviens-toi de ce qui eut lieu sans toi sans moi
souviens-toi du dernier et du premier poème
souviens-toi de ce que jamais je n'ai dit
des rêves que je ne raconterai pas
souviens-toi de mes colères quand réduite
en cendres je renaissais arbre femme oiseau
souviens-toi de mes vies vécues avant toi
des jours où je disparaissais
des lieux où je reparaissais
souviens-toi de ton antique patience
des moments où la nuit nous tissait
un suaire de nuit
souviens-toi de mes envols de mes chutes
de nos alarmes de nos rires de nos larmes
de ma part d'ombre et de lumière
souviens-toi de la faille oblique des regards
qui brillent dans les ténèbres
souviens-toi de l'absence à venir
Amina Saïd
La douleur des seuils
mardi 2 février 2010
L'âme
Il y a un spectacle plus grand que la mer, c'est le ciel ; il y a un spectacle plus grand que le ciel, c'est l'intérieur de l'âme.
Victor Hugo
Victor Hugo
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FEMMES ET HOMMES
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots
Julos Beaucarne