(Marie de Solemne, Le mal d'incertitude)
Marie de Solemne (auteur de ces quelques lignes) a eu la gentillesse de déposer le commentaire que voici, et je l'en remercie.
"Bonjour Françoise. (et tous les autres)
Je suis Marie de Solemne, philosophe et auteur des quelques lignes sur lesquelles vous avez discuté. C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu vos remarques, vos commentaires. Un petit indice: si j'ai écrit "aime pas" et non "aime plus", c'est que la problématique est de pouvoir dire à un être qu'on aime, que ce jour là, où à un certain moment, on ne l'aime pas… C'est à cet instant que l'on prend le risque d'être incompris(e), de perdre cet amour que pourtant, tous les autres jours, nous partageons. Voilà pourquoi, avant d'oser dire à celui ou celle que l'on aime : "je ne t'aime pas", sous entendu, là, en ce moment, aujourd'hui..., nous devons être sûr de l'amour de l'autre, avoir en lui (elle) une confiance totale. Mais est-ce possible ? Cette assurance en l'amour de l'autre ne sera t-elle pas toujours voilée d'une fine brume ? Et n'est-ce pas justement ce que nous aimons tant dans l'amour, bien que cela nous effraie : son imprévisibilité ?
Quoi qu'il en soit, vos analyses sont très pertinentes et je suis humblement heureuse de me retrouver parmi vous.
Marie de Solemne"
"Bonjour Françoise. (et tous les autres)
Je suis Marie de Solemne, philosophe et auteur des quelques lignes sur lesquelles vous avez discuté. C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu vos remarques, vos commentaires. Un petit indice: si j'ai écrit "aime pas" et non "aime plus", c'est que la problématique est de pouvoir dire à un être qu'on aime, que ce jour là, où à un certain moment, on ne l'aime pas… C'est à cet instant que l'on prend le risque d'être incompris(e), de perdre cet amour que pourtant, tous les autres jours, nous partageons. Voilà pourquoi, avant d'oser dire à celui ou celle que l'on aime : "je ne t'aime pas", sous entendu, là, en ce moment, aujourd'hui..., nous devons être sûr de l'amour de l'autre, avoir en lui (elle) une confiance totale. Mais est-ce possible ? Cette assurance en l'amour de l'autre ne sera t-elle pas toujours voilée d'une fine brume ? Et n'est-ce pas justement ce que nous aimons tant dans l'amour, bien que cela nous effraie : son imprévisibilité ?
Quoi qu'il en soit, vos analyses sont très pertinentes et je suis humblement heureuse de me retrouver parmi vous.
Marie de Solemne"
FRANÇOISE
RépondreSupprimerJe pense que j'ai pris la chose au premier degré... et que je vais te faire rire avec mon commentaire... (mais je sais que tu es une personne très tolérante, donc j'ose!) contester une citation d'une grande philosophe et écrivain ( je viens de voir son profil sur le net....
Je ne vois pas pourquoi on craindrait terriblement de quelqu'un qu'on aime pas qu'il nous aime plus???
Enfin c'est mon avis..je ne suis pas philosophe moi :-(
Gros bisous FRANÇOISE.
(sourire)
RépondreSupprimerSuite à ton commentaire, j'ai rajouté quelques lignes sous la citation, curieuse de voir comment les autres lecteurs comprendront ces lignes... ;-)
Et je donnerai ma version après :-)
Non, je ne ris pas, Marie. Toute interprétation est bonne, c'est selon chacun, c'est tout.
Merci à toi de t'être "lancée" ! :-)
Gros bisous.
FRANÇOISE
RépondreSupprimer;-)))))
j'ai hâte de connaitre ton interprétation!!!
la réponse c'est pour quand?
vite! vite! vite!
ça m'intéresse beaucoup!!!! ;-)
bisous FRANÇOISE
Il faudra attendre encore un peu, petite impatiente !... (sourire)
RépondreSupprimerBisous Marie.
Bonsoir Françoise
RépondreSupprimerCe n'est pas facile de dire à une personne que l'on ne l'aime pas.....
c'est plus facile de dire que l'on ne l'aime plus:cela veut dire que l'on a aimé à un moment donné....
Pour moi, quand on m'aime pas une personne: on l'ignore....
La subtilité du texte est entre aime pas et aime plus: ce n'est pas ma même chose........
Il est vrai que ces quelques lignes sont pleines d'incertitudes.
Je vois bien ce texte au bac philo"lol"
J'ai hâte de connaitre ton analyse.
***bisous**
Yves.
Merci pour ton interprétation, Yves.
RépondreSupprimerTout ce que tu dis est vrai. Enfin, c'est ce que tu penses, donc c'est vrai pour toi.
Ce texte au bac "philo" ? Tiens, oui, pourquoi pas !... :-)
Et mon analyse, tu sais, sera la mienne, et cela ne voudra pas dire que ce sera la bonne. Enfin, elle le sera pour moi... ;-)
Bonne soirée à toi, Yves. Bisous.
je comprends ça comme ça:
RépondreSupprimerquand on a la "chance" d'être aimé de quelqu'un (notre besoin d'être aimé est tellement grand....), ce n'est pas si facile d'y renoncer
Or, dire à quelqu'un qui nous aime, qu'on ne l'aime pas est un risque énorme de perdre à tout jamais cet amour qui, s'il n'est pas partagé, est tout de même un petit coin de bien-être (je vais pas dire de bonheur) pour nous...
Vala...c'est mon avis et je le partage ;-))))
Coumarine, me croiras-tu si je te dis que c'est la version que j'aurais donné, moi aussi. En fait, tu as tout dit. C'est ce que j'aurais dit, en tous points :-)
RépondreSupprimerAlors merci de l'avoir si bien exprimé et formulé !
En fait, je n'ai rien d'autre à rajouter.
Si ce n'est ce sacré besoin d'amour, toujours et toujours, au point de ne pas avouer à l'autre qu'on ne l'aime plus, par peur de perdre son amour, amour dont on a tant besoin, comme tu le dis, parce que rassurant, quelque part.
Voilà...
Merci Coumarine.
Douce nuit à toi.
FRANCOISE
RépondreSupprimerYesssss!!! Grâce à Coumarine, je n'ai pas attendue longtemps ton avis!!!!
( merci à elle ;-)!!! )
En fait, j'aurais compris comme vous deux s'il avait été écrit
"Car, lorsque nous disons à quelqu'un que nous ne l'aimons PLUS)
et non
"lorsque nous disons a quelqu'un que nous ne l'aimons pas"
STOP j'arrête.... méningite en cours....
Gros bisous FRANÇOISE
C'est vrai, tu n'as pas tort, Marie. ;-)
RépondreSupprimerCela aurait été peut-être plus clair, en effet.
Belle journée à toi, et gros bisous.
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerQuand on dit à quelqu'un qu'on ne l'aime pas, c'est qu'on l'aime, justement...
Voilà.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
(sourire)
RépondreSupprimerOui, c'est vrai que le langage de l'amour n'est pas toujours simple et facile à comprendre, tu as raison, Herbert.
Belle journée à toi aussi.
Je t'embrasse.
Bonjour Françoise. (et tous les autres)
RépondreSupprimerJe suis Marie de Solemne, philosophe et auteur des quelques lignes sur lesquelles vous avez discuté. C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu vos remarques, vos commentaires. Un petit indice: si j'ai écrit "aime pas" et non "aime plus", c'est que la problématique est de pouvoir dire à un être qu'on aime, que ce jour là, où à un certain moment, on ne l'aime pas… C'est à cet instant que l'on prend le risque d'être incompris(e), de perdre cet amour que pourtant, tous les autres jours, nous partageons. Voilà pourquoi, avant d'oser dire à celui ou celle que l'on aime : "je ne t'aime pas", sous entendu, là, en ce moment, aujourd'hui..., nous devons être sûr de l'amour de l'autre, avoir en lui (elle) une confiance totale. Mais est-ce possible ? Cette assurance en l'amour de l'autre ne sera t-elle pas toujours voilée d'une fine brume ? Et n'est-ce pas justement ce que nous aimons tant dans l'amour, bien que cela nous effraie : son imprévisibilité ?
Quoi qu'il en soit, vos analyses sont très pertinentes et je suis humblement heureuse de me retrouver parmi vous.
Marie de Solemne
Bonsoir Marie,
RépondreSupprimerMerci infiniment pour votre intervention et pour l'explication que vous nous donnez, je vais d'ailleurs la mettre en évidence sur mon blogue. Ainsi, tous mes lecteurs pourront en profiter.
Vous avez bien fait de donner cette explication, car, comme vous avez pu le lire, nous n'étions pas tout à fait d'accord les uns avec les autres.
Je me suis rendue sur vos blogues, et j'y ai trouvé avec plaisir vos livres. Je possède et j'ai lu : "Aimer désespérément". Je l'ai beaucoup apprécié.
Je vous souhaite une belle soirée, et vous remercie encore pour votre intervention.
A très bientôt sur vos blogues.
Je viens y mettre mon grain de seil, mais Courmarine y a répondu comme je l'aurais fait. Ce n'est pas par hasard que toi et moi.... enfin, tu vois quoi... ;-)
RépondreSupprimerJe vais raconter une petite anecdote, vécue pour mieux illustrer cette interprétation :
J'ai passionnément aimé un homme. Lui ai dit à quel point, mais lui, ne me l'a jamais dit (pudeur, incertitude d'un véritable amour ou plutôt de la tendresse, peur de franchir la limite à ne pas dépasser puisque j'ai eu droit à des je t'adore, je ne peux pas me passer de toi.... bref ses raisons restent obscures et le resteront sans doute à tout jamais). Et puis il y eu séparation brutale. Violente. Au bout d'un temps, reprise de contact. Des lettres où je lui disais à quel point je l'avais aimé. A quoi il m'a dit que cet amour lui pesait vraiment, cet amour sincère que j'avais pour lui, un amour qui n'était pas réciproque, l'amour comme il l'entendait lui. "N'est ce pas bon de se sentir aimé?" lui ai-je demandé. Après longue réflexion, il a fini par répondre "Tu as raison, je vais arrêter de me poser des questions, à essayer de comprendre ton amour, savoir pourquoi même sans l'amour, je susi tant attachée à toi et que je ne peux me détacher de toi, je vais en jouir au jour le jour et le savourer"
En écrivant ces mots, je réalise que ça ne correspond qu'à moitié à ce que dit ce très beau texte, mais mon interprétation ressemble à la votre. Même si on n'aime pas la personne, mais qu'on l'apprécie quand même beaucoup, c'est tellement bon, flatteur, important de se sentir aimé, désiré qu'il est difficile de s'en passer. Alors comment dire à l'autre qu'on ne l'aime pas.. ce serait le risque de se sentir rejeté...
Suis-je claire?
Je t'embrasse
Infini
Tu as été très claire, Infini, on ne peut plus claire... ;-)
RépondreSupprimerMerci de ton interprétation à toi, avec tes mots, tes émotions, tes sentiments, ta sincérité :-)
Bref... tu as bien fait de mettre ton grain de sel (sourire).
Belle journée à toi, Infini.
Je t'embrasse très fort.
Françoise bonjour Ecoute moi je n'ai jamais pu dire à un homme que je l'aimais et non impossible pour moi de prononcer ces mots mais lles personnes savaient que les aimer oui je suis plutôt compliquée je le sais.
RépondreSupprimerPar contre vois tu j'aurai tant aimé dire à mon pere avant qu'il ne me quitte oui à lui que je l'aimais mais je n'en ai pas eu le temps. alors je reste sur ma fin
Bisou
Bonsoir Françoise,
RépondreSupprimerA cette citation, j'aurais tout d'abord penser comme Marie. Puis la citation de Coumarine m'a plu car elle m'a fait penser à certains épisodes de ma vie. Je pense avoir compris l'explication de la philosophe. Je me pose des questions maintenant. Si je n'aime plus quelqu'un que j'ai beaucoup aimé il y a des raisons à cela. C'est souvent lié à des choses qu'il a fait ou pensé qui me surprennent et me sont intolérables
Un exemple : j'ai coutume de dire à mes enfants " je n'apprécie pas ce que tu a fait mais toi je t'aime toujours". En fait si je je ne les aimais plus juste à ce moment là ? Si j'ajoutais "toi je t'aime toujours pour me déculpabiliser ?
Bonne soirée
Et bien moi aussi je dis merci à MARIE De SOLEMNE pour ses explications!
RépondreSupprimerc'est gentil!
bisous et bonne journée Françoise
Merci France, Michelle et Marie, de vos interventions et commentaires.
RépondreSupprimerOui, France, je comprends que cela te laisse un goût de regret, mais... c'est ainsi...
Je t'embrasse fort.
Oui, Michelle, c'est bien de dire à tes enfants que tu n'aimes pas ce qu'ils ont fait, mais que cela n'empêche pas que tu les aimes tout de même. C'est ce qu'il faut faire. "Je n'aime pas ce que tu fais, mais toi, je t'aime". Oui, c'est bien.
Gros bisous à toi, et bel après-midi.
Sourire pour toi, Marie. Gros bisous.
arretons les salamalecs;ça nous fatigue.
RépondreSupprimerTu as le droit de le penser, Anonyme...
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