mardi 28 septembre 2010

Le destin

On ne peut goûter la saveur des jours que si l'on se dérobe à l'obligation d'avoir un destin.
(Cioran)

5 commentaires:

  1. COUCOU FRANCOISE

    Aaaaaaaaaaah, ben oui, c'est tellement vrai et tellement réconfortant de lire cela !!!!

    merci FRANCOISE pour ce billet magnifique sur lequel je vais poser mon sommeil.
    Bisous FRANCOISE ;-)))

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  2. Bonjour, Françoise

    Oui, le destin peut devenir un carcan...
    Carpe diem...
    Et merci
    Bonne journée pour toi.
    Je t'embrasse.

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  3. @Oui, Marie, ne pas se laisser enfermer dans cette idée que le destin, c'est le destin !... ;-)
    Nous pouvons décider de notre avenir.
    Belle journée à toi, et de très gros bisous.

    @Merci à toi, Herbert.
    Je te souhaite une belle journée à toi aussi.
    Et je t'embrasse.

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  4. Connaissant un peu ce diable de Cioran, je reste très prudent sur l'interprétation de son aphorisme.
    Cioran a écrit "J'ignore totalement pourquoi il faut faire quelque chose ici-bas, pourquoi il nous faut avoir des aspirations, des espoirs et des rêves. "
    Cioran était un écrivain sombre qui aimait malgré tout la Vie.
    Il pensait qu'il était vain de lui trouver un sens ou de tenter de lui en donner un par nos actes, nos pensées.
    En gros la Vie n'a aucun sens, cela ne lui ôte nullement sa valeur qui réside dans notre capacité à cueillir les plaisirs qu'elle nous offre.

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  5. Ton commentaire est très intéressant, Rom, et il nous apprend à mieux connaître l'auteur de cet aphorisme.
    Je savais, en effet, qu'il était un écrivain sombre. D'ailleurs, on le ressent dans beaucoup de ses autres citations.
    Mais il aimait malgré tout la Vie, oui.
    Merci beaucoup pour toutes ces précisions.
    Belle fin d'après-midi à toi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne