samedi 18 septembre 2010

Un peu de silence y suffit...

Il nous appartient - quand tout nous fait défaut et que tout s'éloigne - de donner à notre vie la patience d'une oeuvre d'art, la souplesse des roseaux que la main du vent froisse, en hommage à l'hiver. Un peu de silence y suffit.
(Christian Bobin)



Photo faite cet après-midi près de chez moi.
(un petit clic dessus vous permettra de la voir en grand format)

8 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise.

    Oui, un peu de silence, un peu de comtemplation, un peu deméditation..
    Les roseaux sont-ils sauvages ?
    Je crois que oui...
    Merci beaucoup.
    Bon dimanche.
    Je t'embrasse.

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  2. Bonjour Françoise
    je viens doucement à pas feutrés te souhaiter un très agréable dimanche.
    chut!! pas de bruit pour ne pas réveiller le silence de la nature....
    **bisous****
    Yves

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  3. @Oui, Herbert, ce sont des roseaux sauvages :-)
    En effet, un peu de silence, de contemplation, de méditation, ne peuvent faire que du bien.
    Bonne fin de soirée à toi.
    Je t'embrasse.

    @Mon dimanche a été très agréable, en effet. Je te remercie, Yves.
    Oui, ne pas troubler le silence de la nature... :-)
    Bonne fin de journée.
    Bisous à toi.

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  4. Bonjour ma chère Françoise ...
    Commes ils sont beax ces roseaux ... on dirait la brière dans laquelle j'ai grandit ! ....
    Je t'embrasse.

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  5. j'aime beaucoup cette photo...
    Elle m'évoque d'intenses souvenirs d'enfance.
    une fascination pour ces roseaux...

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  6. @Merci, Barbie Girl.
    Douce nuit à toi, ma belle.
    Je t'embrasse aussi.

    @Moi aussi, Alain, les roseaux m'évoquent des souvenirs d'enfance.
    Là où nous habitions avec mes parents, lorsque j'étais gamine, il y avait une mare au fond du pré, et il y avait de superbes roseaux. Ma mère en avait ramassé qu'elle avait mis dans un grand vase. Ils nous ont suivi dans l'appartement où nous sommes allés habiter un peu plus tard. Je les revois encore...

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  7. La souplesse des roseaux... je pense à ce poème de La Fontaine, Le chêne et le Roseau... superbe... ma fille a fait un devoir de français sur ce poème dernièrement, c'était très intéressant. Ta photo est superbe, j'adore, c'est très reposant.

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  8. Merci encore, Pinky, pour tous tes gentils petits mots laissés ici et là ! :-)

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne