lundi 25 octobre 2010

Personne ne se donne sans résistance...

Personne ne se donne sans résistance. Le nuage lui-même, au moment de se répandre en eau bienfaisante, prend un air maussade. 
(Paul Masson)

7 commentaires:

  1. Bonjour, Françoise.

    Je n'avais pas encore pensé à la personnalité des nuages...
    C'est chose faite.
    Merci beaucoup.
    Je t'embrasse.

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  2. FRANÇOISE

    c'est joliment dit
    " en eau bienfaisante"
    car on n'aime pas beaucoup la pluie, n'empêche qu'elle est nous est indispensable.
    Bisous FRANÇOISE

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  3. @Et pourtant, Herbert, ils ont plein, plein de personnalités les nuages. Il n'y a qu'à les regarder, et tu vois s'ils sont contents, mécontents, rêveurs, etc. ;-)
    Passe un bel après-midi.
    Je t'embrasse.

    @Oui, Marie, la pluie est indispensable. Il n'y a rien qu'à voir cet été comme l'herbe était toute grillée à cause de la sécheresse. Et puis, la pluie, c'est la vie.
    Bon après-midi à toi aussi, Marie.
    Gros bisous.

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  4. j'aime bien la pluie.
    La nature après la pluie.

    Il m'agace tous ces présentateurs de la météo à nous parler de « mauvais temps ».
    qu'ils aillent donc faire un tour dans la vallée de la mort...

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  5. Moi aussi, Alain, j'aime la nature après la pluie. Les couleurs sont si belles. Et la terre sent si bon (quand on a la chance d'habiter la campagne ;-)).
    Oui, évidemment, la vallée de la mort...

    Belle fin d'après-midi à toi, Alain !

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  6. J'objecte!
    Il m'arrive de me donner sans résistance et avec le sourire :-)
    Bisous, Françoise

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  7. (rire)
    Bon, nous prenons note, Rom ! ;-)
    Bisous à toi aussi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne