lundi 23 juillet 2012

Sans la soif de sa fleur, le jardinier n'existe pas

La rose qui meurt de soif a besoin du jardinier, mais le jardinier a encore plus besoin de la rose qui meurt de soif : sans la soif de sa fleur, il n'existe pas.
(Amélie Nothomb)

6 commentaires:

  1. Je comprend le sens qu'a voulu donner Amélie Nothomb à sa phrase, mais je trouve que ce n'est pas l'exemple idéal pour l'imager, car la rose a besoin de la pluie pour ne pas mourir de soif...
    ( comme le jardinier d'ailleurs ) qui ne pourra donner de l'eau à sa rose que grâce à la pluie.
    Tu vas dire que j'ai l'esprit tordu Françoise hein !!!
    Bisous

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    1. "(comme le jardinier d'ailleurs) qui ne pourra donner de l'eau à sa rose que grâce à la pluie"... ou à l'eau du robinet ! (sourire)
      Non, tu n'as pas l'esprit tordu, Marie. Depuis que je te connais, je m'en serais déjà aperçue ! :-)))
      Gros bisous, et bonne soirée.

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  2. faudra dire çà à mon patron ;p je n'avais pas remarqué combien ton blog est joli et "ressemble" au mien d'un point de vue thématique :)
    bisous

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    1. sourire... Pourquoi pas ? Tu crois qu'il ne comprendrait pas ? ;-)
      C'est vrai ce que tu dis au sujet de nos blogs respectifs :-)
      Bisous à toi aussi, et bonne soirée, Jane.

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  3. Coucou Ma Françoise

    Je retrouve, moi aussi, du Saint-Exupéry dans les mots d'Amélie Nothomb !

    Nous avons tous besoin d'une petite fleur qui meurt de soif pour pouvoir exister, avoir un sens à notre vie.... Serait-ce
    de l'Amour ?

    Mille très gros bisous
    Claude

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    1. Coucou Claude :-)
      Oui, car sans Amour, nous ne pourrions pas exister...
      Mille très gros bisous à toi aussi, et douce nuit.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne