vendredi 19 octobre 2007

Pensée du soir

Nous ne sommes pas libérés tant que nous n'avons pas libéré les autres. Aussi longtemps que nous éprouvons le besoin d'avoir une influence sur d'autres individus, même par bienveillance, nous serons prisonniers de ce besoin. En leur donnant la liberté, nous nous libérons nous-mêmes.
Marylin Ferguson

6 commentaires:

  1. je suis d'accord avec elle , et ce n'est pas forcément facile à appliquer ..merci , Bise et bon weekend ma Françoise.

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  2. Oui, c'est vrai qu'une action au départ spontanée, peut rapidement se transformer en obligation si l'on n'y prend garde.
    A nous de trouver la juste mesure pour que cette influence bienveillante ne devienne pas envahissante, et de là, ne nous rende pas prisonnier ou redevable vis-à-vis de l'autre, et vice versa.
    Bon week-end, ma Nathalie. J'adore tes passages et tes commentaires.
    Bisous.

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  3. François, je comprends par cette phrase l'influence et l'impacte de ma mère, de ma fille et d'autres personnes....
    Mais j'ai du mal à me libérer de tout ceci...
    Merci

    barbara

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  4. C'est à nous aussi de mettre la distance avec ces personnes bienveillantes, sans les repousser, ni se fâcher avec elles, mais leur faire comprendre que nous sommes seule juge et capable de savoir ce qui est bon pour nous. Et leur dire que ce n'est parce qu'on ne les écoute pas qu'on ne les aime pas, mais c'est seulement revendiquer sa personnalité, son identité pour pouvoir être en accord avec soi-même.
    Mais ce n'est pas toujours évident pour peu que les personnes que l'on a en face de nous aient des caractères forts et pensent agir dans un esprit de bienveillance. Que dire à quelqu'un qui te dit : "mais je le fais pour ton bien...". Non, nous sommes seules capables de savoir ce qui est bon pour nous ou pas.
    Voilà, c'est ce que pense.
    Bisous Barbara, et bon courage.

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  5. Merci Françoise.. quel belle habitude que je prends en venant régulièrement consulter tes posts....Le monde virtuel par internet est décidement très particulier mais les échanges que l'on n'y fait ont des vertues bienfaisantes!

    Je te souhaite une bonne soirée

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  6. Bonne soirée à toi aussi, ma douce.
    Bisous.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne