vendredi 7 décembre 2007

Soyez les poètes de votre vie

Soyez les poètes de votre vie. Osez chaque jour mettre du bleu dans votre regard, et de l'orange à vos doigts, des rires à votre gorge et surtout, surtout, une tendresse renouvelée à chacun de vos gestes.
Jacques Salomé, Bonjour tendresse, 1992

5 commentaires:

  1. Bonsoir, Françoise.
    Oui, soyons ce que nous voulons ëtre. Nous avons toutes les chances, ainsi, de le devenir...

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  2. bonsoir françoise, c'est vraiment une joie pour moi de passer chez toi ,il y a toujours de belles choses à voir et à lire
    continue de mettre des couleurs dans nos vie tous les jours
    à bientôt et bonne soirée

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  3. Quand je passe chez toi , j'en sors toujours barbouillée de couleurs et c'est mes deux diablotins qui sont heureux de retrouver une maman clown !
    Bonne soirée m'dame Françoise

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  4. Bonsoir, comme d'hab, tu choisis toujours bien tes textes plein de tendresse et d'amour. Cela change beaucoup de toute la violence et de l'agressivité que l'on rencontre chaque jour, et cela met du baume au coeur, et l'envie de transmettre toute cette tendresse autour de nous. Grosses bises et merci pour ces instants d'évasion.

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  5. Merci beaucoup à vous pour vos visites et vos gentils mots, Herbert, Moghrama, Lyse et Gigi.
    Je vous embrasse fort.
    Passez une bonne fin de soirée.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne