
Accompagnée de ces vers si doux de Victor Hugo, je vous souhaite une très bonne semaine !
Puisque vous êtes plusieurs à aimer les mots de Jacques Salomé, en voici d'autres. Le thème : Les dons-offrandes
Qui n'a dit ou entendu dans les cours de récréation de son enfance : "Donner, c'est donner ; reprendre, c'est voler."
"Je lui ai offert un disque de Mozart et, deux semaines plus tard, je lui ai demandé si elle avait écouté mon disque... Mon disque !"
Lorsque je donne vraiment quelque chose, j'oublie complètement ce don, je ne le note dans aucune comptabilité secrète. Un présent, comme son nom l'indique, ne s'inscrit que dans l'instant, il est sans attente, sans calcul d'aucune sorte, il est spontané, ce qui signifie qu'il émane de mon être, qu'il soit reçu ou pas. Comme la fleur donne son parfum ou le soleil sa chaleur dans l'offrande la plus totale, qui ne les prive de rien.
Un don réel serait une offrande dénuée d'exigence.
Un don assorti de conditions est un marché, un troc relationnel.
Chacun d'entre nous aspire aux cadeaux de l'imprévu et ce que nous recevons au plus profond, ce sont les rires de plaisir de celui qui offre et qui se donne dans son offrande.
Jacques Salomé et Sylvie Galland
(Si je m'écoutais, je m'entendrais)
Savoir donner sans forcément attendre quelque chose en retour... Eh oui... ce n'est pas toujours évident, et pourtant, ce serait tellement simple et agréable, et de plus, cela nous éviterait bien des déceptions et des frustrations...
(photo trouvée sur Google)
La vie de l’imaginaire, si centrale chez chacun, est la source privilégiée de notre créativité dans le dialogue, si nous acceptons de la partager et si l’autre peut l’entendre pour ce qu’elle est : une vie imaginée. S’il peut entendre que la traduction en mots de mon imaginaire ne signifie pas que je vais passer aux actes. Le propre de l’imaginaire, c’est qu’il a besoin d’être entendu. On ne peut partager son imaginaire, on ne peut qu’en témoigner. L’imaginaire a besoin d’être respecté.
Jacques Salomé et Sylvie Galland
(Si je m’écoutais, je m’entendrais)
La peinture est de --> Christina Grenez
En fait, d'après ce que j'ai retenu de cette lecture, il est bon de rêver, d'imaginer, tout en sachant pertinemment que nos rêves ne sont pas réalisables. C'est un moyen, parfois, de s'échapper d'une réalité qui ne nous convient pas toujours, cela peut être une soupape, aussi.
Les enfants ont spécialement besoin de rêver, de s'échapper, et il n'est pas bon de stopper leur imaginaire, et de leur dire, par exemple : "Tu sais bien que ce n'est pas possible". L'enfant le sait bien... mais il a besoin de rêver...
Extraits du même livre :
"Si l'autre parle de son imaginaire et que je le ramène à un niveau réaliste, j'ai mal entendu, et ce malentendu-là est très fréquemment source de frustrations et de souffrances."
"L'imaginaire sert à gérer la distorsion entre la réalité extérieure et notre monde intérieur de désirs et d'idéal."
Et accepter l'imaginaire de l'autre, c'est l'entendre, tout simplement et le comprendre...
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Françoise Giroux
Et vous, faites-vous partie de ceux qui arrivent toujours en avance, ou bien toujours en retard ? Dites moi... Et moi, je vous dirai après....
Bon week-end à vous !
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