lundi 23 novembre 2009

Je sais bien cacher ce qui se passe en moi

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« Je peux être blessée très profondément par un petit rien, un mot, un geste ; c’est comme un effondrement, mais je sais bien cacher ce qui se passe en moi. Personne ne s’en doute dans mon entourage. Même quand je ne suis plus qu’angoisse et panique, j’arrive à sourire.

C’est un cauchemar et personne ne peut comprendre la violence de ce que j’éprouve. C’est comme si je n’avais pas d’identité, je suis envahie par les autres, je ne peux que jouer à la petite fille sage. »


Jacques Salomé et Sylvie Galland

(Si je m’écoutais, je m’entendrais)
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20 commentaires:

  1. Bonsoir Françoise,

    Ça fait un bail ! Non ? ;-)

    Comme il est bien pensé ce texte.

    Bonne fin de soirée.

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  2. *** Bonjour Françoise !***

    Ce passage écrit par Jacques Salomé (et Sylvie Galland) fait tellement réfléchir ! Oui, on se laisse très souvent "envahir par les autres" dans nos pensées (le jugement des autres...) mais nous sommes en droit de nous dire "et moi dans tout cela ?" ... "est-ce que je m'écoute MOI ?"...

    Jacques Salomé nous aide à avancer pas à pas pour nous retrouver, pour être en accord avec notre "moi personnel".

    Merci de parler de cet auteur Françoise, tu sais quand on passe sur ton blog toi aussi tu nous fais avancer mine de rien dans nos réflexions... MERCI BEAUCOUP !!!

    *** GROS BISOUS et bon mardi à toi Françoise ! ***

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  3. Bonjour Françoise

    Vaut peut etre mieux cacher ce qui se passe en nous, sinon nous donnerions l'occasion aux autres de dire que nous sommes susceptibles. Et vlan, encore un défaut!

    Bonne journée Françoise
    Je t'embrasse.

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  4. Bonjour Françoise ..
    Oh comme je me reconnais dans ce texte .. se cacher des autres pour ne pas montrer sa souffrance..
    Tu as raison je pense que j'aimerai le lire ce Jacques Salomé que j'ai découvert grâce à toi..
    Bonne fin de journée ... bisous.

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  5. La blessure peut venir d'un commentaire sur un blog. Les blogs peuvent être un champ de mines parsemés de gazon, d'herbe tendre. Tout à coup la cheville accroche un bout de métal dur: une mine lui arrache la moitié du visage.
    Un ami m'a dit à quelques reprises: "Peu importe les commentaires, c'est le nombre de visiteurs qui compte".
    Dans quelques jours je publierai mon livre, sans adresse courriel. S'il a du succès, je pleurerai de joie... avec un sourire en dedans.

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  6. Beaucoup de personnes se reconnaitront dans ce texte vrai, on ne s'écoute jamais et on ne s'entend pas par la peur de se que peut penser les autres.
    Pour répondre à Karl, c'est vrai les blessures peuvent venir d'un commentaire
    , d'une parole cela peut faire très mal, mais il faut surpasser cela, sur ton chemin tu trouveras toujours des personnes mal intentionnées, qui ont un certain plaisir à faire du mal, soit par méchanceté e ou par jalousie, on ne peut pas plaire à tout le monde.

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  7. Je tiens à rassurer mes lecteurs et lectrices, et pour que les choses soient claires : pour ma part, je n'ai été blessée par aucun commentaire.
    Juste, je me retrouve parfois dans ce texte de Jacques Salomé, car j'ai souvent énormément de mal à montrer mes émotions, j'ai plutôt tendance à les cacher... d'où l'intérêt de ce blog qui m'aide à les exprimer par des citations, des textes, etc.

    Belle journée à vous toutes et tous !
    Gros bisous.

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  8. Un texte où je me retrouve complètement...

    J'aime beaucoup les écrit de Jacques Salomé.

    Je t'embrasse Françoise et te souhaite une soirée très agréable.

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  9. @Oui, Marouscka, c'est vrai, ça fait un bail !... Belle fin de soirée à toi aussi.

    @Tant mieux, Nancy, si les textes que je mets te parlent et te font avancer, j'en suis ravie.
    Gros bisous à toi.

    @Susceptible ou sensible, Marie ? C'est très différent, tu sais.
    Je t'embrasse très fort.

    @Oui, Emiliane, je crois que nous sommes nombreuses (et nombreux) dans ce cas. Belle fin de journée à toi. Gros bisous.

    @Karl, lorsque ton livre sera publié, je compte sur toi pour me donner ses références. Merci à toi pour ta visite et ton commentaire.

    @Yvette, c'est bien là qu'est le problème, la peur de ce que vont penser les "autres"...
    Merci pour tes mots, et belle fin de soirée.

    @6Toi aussi, Laudith, tu te retrouves dans ces mots ? Cela ne m'étonne pas... ;-)
    Belle soirée à toi. Je t'embrasse bien fort.

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  10. Hello Françoise ,

    On a tous un masque ... parce que la souffrance des uns dérangent les autres alors il faut bien se cacher.......

    je le fais moi .. je suis agoraphobe alors en crise , je cache ce que je ressents pour ne mettre l'autre en malaise...

    je te fais des gros bisouxxxx

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  11. Bonjour Françoise
    Très beau texte de Jacques Salomé et Sylvie Galland.
    Je te souhaite une très agréable journée.
    Amitiés Yves.

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  12. @Oui, Dragonfly, je pense que nous sommes nombreux à avoir un masque. Qu'il serait bon pourtant, parfois, de pouvoir le laisser tomber et être vraiment soi...
    Moi aussi, je te fais de gros bisous.

    @Merci, Yves. Oui, c'est un très beau texte, tu l'as dit.
    Bonne fin de soirée à toi. Amitiés.

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  13. J'ai eu le bonheur de lire des rubriques signées Jacques Salomé dans Châtelaine, une revue québécoise que je reçois tous les mois et ces textes sont des plus touchants. Il sait vraiment aller au fond des choses et n'a pas peur d'exprimer sa sensibilité...

    J'aime particulièrement l'extrait que tu as publié ici, Françoise, parce qu'il nous affecte tous... Nous portons effectivement des masques, car on nous a appris à tout camoufler, tout dissimuler, tout cacher...

    Mais, Dieu merci, il nous reste toujours la plume... ;)

    Je t'embrasse bien tendrement, ma belle!

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  14. Je t'embrasse bien tendrement, moi aussi, gentille Rosie.
    Passe un très bon week-end.

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  15. Françoise,

    je vous ai lue chez Rosie et suis venue faire un tour ici. Cette citation me rejoint tout à fait car je m'y reconnais absolument; et j'ai une maxime personnelle disant qu'il ne faut jamais montrer aux gens qu'ils vous ont blessé, ça risquerait de leur faire trop plaisir!

    J'aime beaucoup ce que vous écrivez; avec Rosie et bien d'autres, vous êtes de ces belles personnes qui font oublier que les blogues(ou maisons virtuelles, comme je préfère dire) ne sont pas toujours des terrains minés.

    Lise, une passante invisible....

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  16. Je suis touchée de lire ces mots.
    Ma sensibilité est telle que je suis incapable de cacher la moindre de mes émotions, c'en est terrible, presque une souffrance.
    Encore un joli choix de réflexion ma Françoise.
    Gros bisous pour toi.

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  17. @Merci Lise, tu es trop gentille.
    Je te tutoie, j'espère que cela ne te dérange pas ?
    Je comprends ta maxime. Peut-être, en effet, que l'indifférence est la meilleure arme et la meilleure défense, la meilleure façon de se protéger, mais ce n'est pas toujours si facile, et à l'intérieur de soi, c'est tout de même la tempête...
    Belle soirée à toi, et bon dimanche.

    @Tu sais, Fanzesca, j'aimerais parfois pouvoir ne pas cacher mes émotions, cela doit faire tellement du bien, parfois, de se laisser aller pleinement, d'arrêter de se contrôler. Tu vois, dans les deux cas, finalement, il peut y avoir souffrance...
    Gros bisous à toi aussi, ma belle.

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  18. Lise, passante invisible...30 novembre 2009 à 22:20

    Bonjour Françoise,

    je ne vois aucune objection au tutoiement bien sûr, je préfère et si on me donne la permission, tant mieux! Sinon je continue avec le "vous": on peut avoir beaucoup de respect pour une personne, que l'on s'adresse à elle au singulier ou au pluriel. Alors merci à toi Françoise!

    Je t'ai lue aussi chez Jacks, qui a un lien vers "Les mots pour le dire", c'est pourquoi tu me semblais familière. J'admire car un blogue, il me semble, nécessite déjà beaucoup de temps afin de le tenir à jour, alors plusieurs ça me dépasse!

    Et j'ai visité plusieurs personnes sur ta liste; l'un d'eux, en particulier m'a rejoint tout à fait. Il s'agit de Karl Chaboum et "Malentendanteries", car je suis malentendante ( à moitié sourde mettons!), et son blogue (lui aussi en a plusieurs) me fait réaliser que je ne suis pas la seule à vivre dans un monde où les gens n'ont pas la patience, ni le temps pour répéter, alors il m'arrive souvent d'avoir fait semblant de comprendre, au risque de passer pour plus stupide que je ne le suis. La surdité, ou semi surdité est un handicap (j'ai lu son texte à ce sujet) totalement invisible!

    Je n'ai pas de blogue, pour différentes raisons, la principale étant que ce que j'aurais à dire n'intéresserait que moi...peut-être. Mais j'admire les belles personnes que je croise, et qui m'accueillent si gentiment chez-elles. Rosie ayant été l'une des premières à m'ouvrir les portes de son grand coeur.

    Merci Françoise, et mille excuses pour le trop long commentaire...

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  19. parfois une violent tempête souffle en nous sans que notre entourage en ai le moindre soupçon.... Comme c'est difficile a gerer, et c'est plutôt ce que je lis dans ce texte, cette difficulté de donner le change comme on dit tout en étant intérieurement complètement boulversé..... Mais je crois que l'on apprend a vivre avec car on n'a pas le choix... Pour ça du coup ce besoin de solitude, pouvoir exploser de temps en temps pour reprendre sur soi et ainsi continuer a vivre socialement....
    Merci Francoise pour ce texte....
    Des tonnes de baisers

    Infini qui sait lire entre les lignes, enfin, je crois.....

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  20. @Merci pour ce long commentaire "très" intéressant, Lise. Ne t'excuse pas, c'était un plaisir de te lire.
    Bonne soirée à toi. Bisous.

    @Infini... j'aime bien tes visites et tes mots, tu le sais... ;-)
    Des tonnes de baisers à toi aussi.

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Laissez moi des petits mots,
j'aime tant les lire... :-)

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FEMMES ET HOMMES

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents,
Ne vous laissez pas attacher,
ne permettez pas qu'on fasse sur vous des rêves impossibles...
On est en Amour avec vous tant que vous correspondez au rêve que l'on a fait sur vous,
alors le fleuve Amour coule tranquille,
les jours sont heureux sous les marronniers mauves,
Mais s'il vous arrive de ne plus être ce personnage qui marchait dans le rêve,
alors soufflent les vents contraires,
le bateau tangue, la voile se déchire,
on met les canots à la mer,
les mots d'Amour deviennent des mots-couteaux qu'on vous enfonce dans le coeur.
La personne qui hier vous chérissait vous hait aujourd'hui;
La personne qui avait une si belle oreille pour vous écouter pleurer et rire
ne peut plus supporter le son de votre voix.
Plus rien n'est négociable
On a jeté votre valise par la fenêtre,
Il pleut et vous remontez la rue dans votre pardessus noir,
Est-ce aimer que de vouloir que l'autre quitte sa propre route et son propre voyage?
Est-ce aimer que d'enfermer l'autre dans la prison de son propre rêve?

Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent
Qui tissez des tissus de mots au bout de vos dents
ne vous laissez pas rêver par quelqu'un d'autre que vous même
Chacun a son chemin qu'il est seul parfois à comprendre.
Femmes et hommes de la texture de la parole et du vent,
Si nous pouvions être d'abord toutes et tous et avant tout et premièrement des amants de la vie,
alors nous ne serions plus ces éternels questionneurs,
Ces éternels mendiants qui perdent tant d'énergie
et tant de temps à attendre des autres des signes,
des baisers, de la reconnaissance
Si nous étions avant tout et premièrement des amants de la vie,
Tout nous serait cadeau
Nous ne serions jamais déçus
On ne peut se permettre de rêver que sur soi-même
Moi seul connais le chemin qui conduit au bout de mon chemin
Chacun est dans sa vie
et dans sa peau...
A chacun sa texture
son message et ses mots

Julos Beaucarne